Dillinger et Capone

Titre Original
Dillinger and Capone
Genre
Pays
USA (1995)
Date de sortie
jeudi 20 février 2003
Durée
95 Min
Réalisateur
Producteurs
Mike Elliot
Scénaristes
Michael B. Druxman
Compositeur
David & Eric Wurst
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Frédéric Deschryver
Editeur
Ufg
Edition
Simple
Label
Zone
2
Durée Film
95 min
Nb Dvd
1


L'histoire

 

John Dillinger, l'ennemi public numéro un, officiellement abattu par le FBI, coule en réalité des jours paisible avec sa femme et son fils, jusqu'au jour où, Al Capone, libéré de prison, fait Kidnapper sa famille. Le mafioso, exige de Dillinger, en échange de la vie de ses otages, de reprendre du service et de braquer une banque pour lui, afin qu'il puisse récupérer une somme de quinze millions de dollars. Cette banque n'est pas ordinaire, il s'agit du quartier général de la mafia.



 

 

 

 

Critique subjective

 

Al Capone

Al Capone, surnommé "Scarface", le balafré, reste la figure la plus célèbre de l'histoire du syndicat du crime au Etats-Unis. Dans les années 10, la loi de la prohibition, ouvre les portes de la contrebande d'alcool. Al Capone s'impose comme le maître de Chicago, après avoir mis sur pied une organisation qui contrôlait les réseaux clandestins de vente et de fabrication d'alcool. Arrêté en 1932 par l'incorruptible Eliot Ness, Al Capone est libéré en 1939 pour bonne conduite, et meurt en 1947, rongé par la syphilis.

 

John Dillinger

John Dillinger est une autre figure du grand banditisme, différente de celle d'Al Capone. Célèbre braqueur de banques qui sévissait dans les années 30 dans la région du Middle West, arrêté, puis incarcéré, Dillinger, après une évasion spectaculaire, reprend sa carrière de malfrat en multipliant les braquages, pour finalement tomber sous les balles du FBI, en juillet 1934 alors qu'il sortait d'un cinéma.

 

Une histoire qui aurait pu être originale

C'est sur la fin de la carrière du célèbre ennemi public n°1, que débute "Dillinger et Capone", quand au sortir du Biograph theater, des agents fédéraux abattent un homme reconnu pour être John Dillinger. L'idée du scénariste de bâtir une fiction basée sur la rencontre des deux célèbres criminels ne manque pas d'audace, et c'est avec une bonne dose d'inventivité que sont présentés un John Dillinger rangé des voitures, coulant des jours paisibles, et un Al Capone psychopathe, rongé par la maladie, ultra violent, qui, dès sa sortie de prison, a pour folle ambition de rebâtir son empire. Le réalisateur Jon Purdy possède là une idée de départ intéressante, qui donne matière à un scénario digne d'intérêt, qui lui évite de tomber dans le piège du remake d'un Scarface, appuyé par les deux acteurs Martin Sheen et F. Murray Abraham, mais les grandes lignes de cette histoire manquent cruellement d'originalité, le kidnapping de la famille de Dillinger, pour l'obliger à reprendre du service laisse une vague impression de déjà-vu.

 

Une mise en scène inefficace

Si le scénario est bien équilibré, aux personnages multiples, aux figures principales bien étudiées, la mise en scène révèle rapidement ses maladresses, entre des plans trop longs, des effets de ralentis sur les scènes d'action mal maîtrisées, sensés intensifier les effets dramatiques mais provoquant des résultats contraires. Les acteurs se débattent péniblement au milieu d'un film beaucoup trop lent, font ce qu'ils peuvent pour capter l'attention, desservis par une lumière capricieuse qui tantôt masque des moitiés de visage par des ombres disgracieuses, ou les plonge complètement dans la pénombre. Que dire encore des deux agents fédéraux, à la poursuite de Dillinger et dont les personnages confinent au ridicule, sans parler d'une fin improbable, qui conclut trop facilement ce film aux relents d'amateurisme.

 

En conclusion

"Dillinger et Capone" n'a pas marqué l'histoire du cinéma, et à juste titre. N'est pas Brian de Palma qui veut, et à vouloir jouer dans la cour des grands, Jon Purdy s'est attaqué à un projet trop ambitieux, et obtient pour résultat un film décevant.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.85:1
D'une qualité plus que moyenne, l'image est très granuleuse, aux contours trop détourés, ce qui provoque l'apparition de halos disgracieux. Les couleurs manquent de profondeur et la netteté laisse à désirer. Défaut d'origine ou conséquences du transfert, on constate des reflets de lumière qui dédoublent certains objets (bouteilles, luminaires). Le reproche majeur que l'on pourrait faire est le scandaleux non respect du format d'origine. L'image a été recadrée en 4/3, ce qui entraîne les fâcheuses conséquences habituelles: visages coupés, personnages hors-champ etc.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
2.0
Deux pistes sonores sont proposées sur cette édition. D'une part, la version d'origine, en anglais sous-titré, en stéréo, au son clair, aux dialogues bien détachés, mais peu efficace dans les scènes d'action. La deuxième piste est en français, encodée en dolby digital 5.1, mais il ne faut pas s'y tromper, celle-ci n'est que la piste stéréo dont les deux voix ont été réparties sur les 5 enceintes, la voie centrale se contentant de diffuser un mixage des pistes droite et gauche. La piste française a pour elle une meilleure dynamique, mais souffre une fois de plus des conséquences du doublage et de ses pertes d'information, au détriment des ambiances sonores. Un exemple? Rendez-vous à la 22ème minute où l'on entend clairement le tic tac d'une pendule dans la VO, et qui disparaît totalement dans la version française.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
2 min
Boitier
Amaray
Une édition austère qui ne propose que la bande annonce du film.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
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Bonus Cachés
Court Metrage