Angelo ne vit que pour la boxe Thaï. Écarté injustement des championnats, il tue accidentellement le challenger dans un combat de rue. Avec Scorpion, le film de Julien série avec Clovis Cornillac vous saurez tout sur le free fight.
Synopsis
Angelo ne vit que pour la boxe Thaï. Écarté injustement des championnats, il tue accidentellement le challenger dans un combat de rue. A sa sortie après six ans de prison, c’est une épave. Mais par amour, il va accepter de participer à des combats clandestins de Free Fight. Il va changer, devenir un autre, une machine à cogner, à prendre des coups, à vaincre. Il va devenir Scorpion.
Critique SubjectiveLa performance physique de Clovis Cornillac
Dans Scorpion , on est loin de l’image grassouillette du pote de Brice. Un entrainement qui a commencé environ dix mois avant le tournage du Scorpion, avec un coach, Abdelkader Dahou, qui le suivait partout et l’entraînait quatre heures par jour où qu’il soit, quoiqu’il fasse, six jours sur sept. Il l’a suivi sur le tournage des
Brigades du Tigre, de Poltergay et du Serpent, à 6 heures du matin, juste avant le maquillage des Brigades du Tigre, parfois à 2h du matin, pendant un raccord lumière sur Le Serpent en tournage de nuit. De son côté, Alain Figlarz lui faisait répéter des chorégraphies qu’il devait retenir tout en apprenant les textes des autres films, pendant que Bertrand Amoussou lui enseignait les rudiments du free fight. Et l’entraînement a continué pendant les huit semaines de tournage de SCORPION.
Le free fight par
Jerome Le Banner, participant au film, c’est un mélange de toutes les disciplines martiales, karaté, sambo, judo, boxe anglaise et boxe thaï. Ce n’est pas aussi violent qu’on le croit, il y a un arbitre, des règles, ce n’est pas une baston de rue, c’est comme un ballet. C’est un art, le free fight. Finalement, c’est du pancrace, ça remonte à la Grèce antique. Je fais du free fight, mais je suis plus à l’aise dans la boxe thaï et le K-one qui est une version de la boxe thaï, plus rapide, comprenant moins de saisies.
Une histoire de rédemption, Comme le dit Clovis Cornillac : « J’aime les histoires de rédemption, les rencontres des solitudes et le message d’espoir que l’histoire transmet. ». Autour d’un casting solide bien connu des productions françaises, Francis Renaud et Olivier Marshall en tête, il faut bien avouer que la performance d’acteur cette fois ci et non plus physique, de Clovis Cornillac épate au plus haut point. Même s’il est d’un gabarit inférieur à ses adversaires, la rage et l’intensité de ses combats rend réaliste ses victoires Mais on n’échappe pas hélas aux poncifs du genre, manager véreux qui reçoit ses rendez-vous dans une boite de nuit, challenger qui gagne, poncif, cliché ou passage obligé pour un Rocky style ?
Un dernier mot
Tentative réussi de film de genre à la française autour du Free Fight, c’est assez rare pour être souligné
Très beau transfert pourtant avec des images pas faciles, beaucoup de scènes de nuit, de rouge et de contrastes difficiles…
Extra Round : le making of du film(20’02) : Mélangeant interviews et image du film, ce making of, qui n’en est pas vraiment un , est plus une déclaration d’amour et de sincérité de la part des protagonistes du projet.
Commentaire audio de Julien Séri :Il le voulait ce film Julien Séri, et il est très content de voir qu’au final c’est le film violent et réaliste dit il avait envie. Cette envie se retrouve tout aiu long du commentaire audio.
Jéronimo : Documentaire exclusif avec Jérôme Le Banner (13’45) : Si vous avez suivi le lien qui marbre le tire du deuxième paragraphe de ma critique ,vous savez qui est JLB, ce documentaire permet d’entendre l’homme et de voir certaines phrases d’entrainement à la chorégraphie des combats.
Bandes-annonces :J’attends quelqu’un, Miss Potter, The last show et Scorpion