Michael Clayton

Titre Original
Michael Clayton
Genre
Pays
Etats-Unis (2007)
Date de sortie
dimanche 20 avril 2008
Durée
115 Min
Réalisateur
Producteurs
Goerge Clooney, Steven Soderbergh
Scénaristes
Tony Gilroy
Compositeur
James Newton Howard
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Oui
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
115 min
Nb Dvd
1

L’histoire :

Un avocat chargé d’arranger les situations « en amont », et donc d’éviter les procès, se retrouve embringué dans une épineuse affaire mettant en cause une grande firme agroalimentaire.

Critique subjective :

Scénariste renommé (Armageddon, L’avocat du diable, la trilogie Jason Bourne), Tony Gilroy faisait ses premières armes de réalisateur en 2007 avec un thriller sobrement intitulé Michael Clayton.

Michael Clayton dispose d’une intrigue tirée au cordeau, on n’en attendait pas moins de la part d’un scénariste ayant fait ses preuves. Le spectateur sera convié à suivre les péripéties du personnage titre, un avocat d’un genre très particulier. « Arrangeur » chevronné, Clayton ne plaide jamais. Les problèmes, notre homme les prend à la racine : il conseille et oriente ses clients afin d’éviter le procès. De par le statut particulier de son protagoniste principal, Tony Gilroy évite donc soigneusement de livrer un énième film de procès. Pas question, ici, de développer une intrigue de cour et sa sempiternelle succession de plaidoiries. Le scénariste réalisateur préfère nous dévoiler les « cuisines », conscient que le spectateur ne connaît que trop bien la salle. Point d’orgue de cette démarche, le climax, antispectaculaire mais savoureux au possible (une superbe joute verbale dans un couloir désert), remporte indéniablement l’adhésion.

Plus encore que par la qualité de son intrigue, Michael Clayton brille surtout par la justesse de ses personnages. Habitué à gérer les problèmes des autres, c’est Clayton lui-même qui, cette fois, se retrouve plongé dans une situation épineuse. Tenaillé par des problèmes personnels (famille éclatée, investissement malheureux dans un bar, démon du jeu), il va surtout mettre son intégrité à rude épreuve dans une affaire judiciaire particulièrement explosive. C’est dans ce cadre que son chemin croisera celui de Karen Crowder (Tilda Swinton, oscarisée pour le rôle), la directrice juridique d’une grande firme agroalimentaire, une femme que l’on verra progressivement basculer du côté obscur. Particulièrement impliqué, Tom Wilkinson vole souvent la vedette à nos deux têtes d’affiche. Il campe ici Arthur Edens, collègue et ami de Clayton qui, dans un sursaut de conscience (doublée d’un accès de folie), décide d’instruire contre la firme qu’il était censé défendre, s’appuyant sur un document interne accablant.

Prenant soin de s’entourer de techniciens émérites, tels Robert Elswit (Magnolia, There will be blood) à la photographie et James Newton Howard (Signes, Incassable) à la musique, Tony Gilroy signe une réalisation pertinente et entièrement dévouée au propos. Jouant la carte de l’épure, le réalisateur a cependant tendance à multiplier les visuels froids, presque cliniques, quitte à favoriser un certain hermétisme émotionnel.

Verdict :

Se revendiquant du cinéma des seventies (celui de Sydnet Lumet pour l’utilisation des décors et de Sydney Pollack pour le côté politiquement engagé), Michael Clayton est un film réussi mais qui, de par sa volontaire retenue, manque parfois d’émotion. Un supplément d’âme lui aurait sans doute permis d’atteindre de hautes sphères, le potentiel était bel et bien là.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1

Un rendu visuel de haute volée. Le master est exempt de tout défaut de pellicule et d’encodage. Les couleurs froides, les ambiances nocturnes et, plus globalement, tout le travail photographique de Robert Elswit, sont parfaitement restitués à l’écran. Un travail soigné de la part de l’éditeur.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Français
5.1
Anglais
2.0
Anglais
5.1

Passons rapidement sur les pistes 2.0 (VO et VF), tout à fait efficaces mais forcément un peu limitées, pour évoquer un Dolby Digital 5.1 clair et parfaitement dosé, particulièrement en version originale. Si le film n’est pas propice à une bande son tonitruante, la dynamique sait se montrer réactive quand le besoin s’en fait sentir (explosion de la voiture). On conseillera davantage la VO, la version française mettant les voix trop en avant, un état de fait d’autant plus gênant que les doublages ne sont pas des plus heureux (cf. George Clooney qui ne bénéficie pas de son doubleur habituel).


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
33 min
Boitier
Amaray

- Commentaire audio de Tony Gilroy et Jack Gilroy : Le réalisateur scénariste et son monteur signent ici un commentaire intéressant, franc et détaillé. Les à-côtés du film (tel la difficile genèse du métrage ou le recrutement de George Clooney) sont évoqués par le menu.

- Conférence de presse à Deauville (31 minutes) : Réponse pertinentes de l’équipe du film (dont un Clooney cabot et une Swinton qui se la joue star) à des questions qui, souvent, le sont beaucoup moins.

- Scènes coupées (6 minutes) : Une petite poignée de scènes (avec ou sans commentaires audio) développant certains points de détail.

- Bande annonce (2 minutes).

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage