Madonna. L’un des plus grand succès de tous les temps. Sa dernière tournée a rapporté 200 Millions de dollars, véritable record pour une chanteuse. Comment cette étudiante en danse d’une petite ville de province est-elle devenue une icône internationale et un modèle copié dans le monde entier ?
De la même manière que l’incroyablement inintéressant « The Unseen beatles », qui brillait par l’absence de musique du groupe de Liverpool, La biographie de Madonna, brille par l’absence de morceaux musicaux de la star. Pas de scoop en vue donc, juste une sorte d’analyse pseudo psychologique et sociologique de la vedette qui ne cesse de revenir sur sa carrière, ses scandales et autres informations que l’on connaissait déjà.
Au titre racoleur s’ajoute donc le vide révélateur d’une sorte de naissance d’un style à part : Le documentaire fait avec pas grand-chose pour n’aboutir à rien. Car de la même manière que pour « Les Beatles », les auteurs laissent entrevoir une stupéfiante vérité à découvrir, ils n’accoucheront en fin de compte que d’une abominable et affligeante banalité. Madonna provoque par des textes sulfureux et des attitudes à connotations coïtales (Alors là, je reste scié sur place par une telle innovation), elle avait écrit une chanson sur l’avortement qui fit scandale en son temps. Mais en effet lors des différentes interviews de la biographe de Madonna dont chaque phrase commence par « On dit que….. » alors par exemple : « On dit que Madonna en arrivant à New York vécue dans une extrème pauvreté ! » ou alors encore « On dit qu’elle aurait fait les poubelles pour se nourrir ! » et ainsi de suite, un amoncellement d’inepties et d’infos sans intérêts.
En gros une multitude de banalités à mourir qui ne rendent en aucun cas l’ensemble du programme intéressant. Le tout narré sur un tout particulièrement monocorde par une narratrice au bord de l’explosion, qui n’ose pas parler trop fort de peur de réveiller les voisins. On pourrait en dire des pages et des pages, mais l’ensemble manque tellement d’intérêt qu’il ne vaut pas forcément le coup de s’étendre dessus. D’autant que mes doigts brûlent d’impatience de s’associer à mon cerveau pour parler d’œuvres intéressantes et créatives qui fourmillent dans les rayons dvd.
En conclusion « Madonna, queen of pop» cache derrière un titre racoleur, un vieux yaourt périmé qui ne mérite même pas le temps passé à le sortir du rayon.