Ashanti

Genre
Pays
USA (1979)
Date de sortie
mardi 6 mai 2008
Durée
114 Min
Réalisateur
Producteurs
Georges-Alain Vuille
Scénaristes
Stephen Geller
Compositeur
Michael Melvoin
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Non
Non
Non
VF Sourds
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
114 min
Nb Dvd
1

Dans le cadre d’un programme international médical, le docteur David Linderby se rend en Afrique avec son épouse. La jeune femme est enlevée par Suleiman, un sinistre trafiquant d’esclaves. Les autorités nient que l’esclavage puisse encore exister dans cette région du monde, et refusent de l’aider. David va devoir retrouver sa femme par ses propres moyens, épaulé seulement par quelques aventuriers recrutés sur place…

Les premiers mots qui viennent à la vue de ce film d’aventures annoncé comme exceptionnel ne serait ce que par sa distribution, c’est : Grande déception. Particulièrement parce que l’histoire, si elle parait prometteuse, se révèle bien fade face à un traitement particulièrement lent et distant. On ne tremble jamais vraiment, on ne se prend jamais réellement d’affection pour les personnages qui sont beaucoup trop distant avec le spectateur. Le jeu des acteurs est en cela particulièrement édifiant, ainsi Michael Caine joue beaucoup trop en retrait et présente un personnage aussi antipathique que le méchant  interprété par un Peter Ustinov particulièrement embarrassé dans son personnage de trafiquant d’esclaves. Quand à Omar Sharif, n’en parlons pas on pourrait presque oublier sa présence tant son jeu est transparent comme de l’eau de roche.

La seule bonne idée de ce film, malheureusement, je dirais, réside dans le choix des décors. L’Afrique offre l’un des panels les plus sublimes que le cinéma ait pu connaître. En cela, la lumière et la photo sont une véritable réussite. Chaque plan de l’Afrique, qu’il soit désert ou oasis est magnifié par une image incroyable qui invite à l’aventure. On pourrait presque en espérer que les acteurs ne viennent pas perturber la sérénité des lieux. Mais comme nous ne sommes pas chez Yann Arthus Bertrand, on est obligé d’écouter les dialogues insipides de cette histoire bancale.

Car effectivement le scénario de Stephen Geller (Abattoir 5, Cosa Nostra) ne parvient jamais à insuffler la petite touche qui permet au spectateur de réellement s’identifier aux personnages et d’ainsi plonger au cœur de l’action. Jamais, non plus le scénariste, n’arrive réellement à piquer dans le vif du sujet, utilisant beaucoup trop de lieux communs et de ficelles maintes fois utilisées. Une faiblesse qui sera reprise systématiquement par la réalisation.

Celle-ci s’avère d’ailleurs particulièrement décevante aux regards de la carrière de Richard Fleisher qui avait signé des films marquants tels que « Soleil Vert » ou encore « Les vikings », des films d’anticipations ou d’actions particulièrement réussit et maîtrisés qui portait la marque du réalisateur. Ici, ce dernier semble s’être perdu dans les méandres d’un scénario fadasse et n’avoir pas réussi à le magnifier. Les clichés pullulent, les acteurs sont en roues libres et la réalisation est particulièrement mollassonne, n’arrivant ainsi jamais à vraiment capter l’attention du spectateur.

En conclusion, un film plein de promesses qui s’avère en fait être un véritable gâteau pesant. Les acteurs sont aussi peu crédible qu’un dromadaire se prenant pour un goéland, et le réalisateur semble avoir laissé son savoir faire au vestiaire. Le seul bon point réside dans les décors superbes de l’afrique. Un peu léger tout de même !

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Une restauration superbe, qui n’évite pourtant pas les différences de couleurs, notamment lors du générique, ou sur de nombreux plans larges du désert. Pourtant l’ensemble est saisissant de qualité et l’on espère qu’ « Ashanti » sera le premier d’une longue série de remasterisation qui magnifieront l’image de chef d’œuvres.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
1.0
Anglais
1.0
Un mystère de plus dans l’univers des grands studios : On restaure merveilleusement l’image et on laisse une piste mono d’origine au son si criard et si mauvais que même le lapin nain finit par s’en boucher les oreilles et menace de se faire Har-Kiri si l’on abrège pas ses souffrances immédiatement. Une véritable catastrophe !

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
3 min
Boitier
Amaray
Une nouvelle édition, une nouveau packaging, et juste la bande annonce : No comment !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
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