Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
81 min
Nb Dvd
1
A New York, pour le départ de son frère Rob pour le Japon, Jason son frère et Hud son meilleur ami, lui organisent une soirée d’adieux. Quand subitement quelque chose attaque la ville.
Outre l’aspect particulièrement vomitif du style (filmé intégralement en caméra portée), on peut d’ores et déjà dire sans se méprendre que Matt Reeves (The Yards) et son producteur JJ Abrams ( Lost), viennent de réinventer le film de monstres. Porté par l’excellente idée de la subjection plutôt que de la démonstration, « Cloverfield » emmène le spectateur dans une action aussi effrayante que crédible à tous points. Usant de toutes les ficelles pour amener le spectateur à sombrer dans la terreur des protagonistes. Y compris des plus inavouables, car il est impossible de ne pas penser aux évènements du 11 Septembre 2001, lorsque l’on voit le premier immeuble en flamme, ous la fumée qui s’échappe du coeur de New York, un décor apocalyptique si réel et si connu qu’il réveille en nous les frayeurs les moins éloignées.
De la même manière que pour « Le projet Blair Witch », le producteur et son réalisateur ont souhaité donner un maximum de réalisme au film, et le moins que l’on puisse dire est qu’ils y sont arrivés. A une petite nuance prêt, il faut avoir la capacité physique de regarder le film du début à la fin, sur grand écran surtout. Car les plans toujours en mouvement de la caméra portée deviennent vite très fatiguant pour l'estomac du commun des mortels. En utilisant des images déjà connues comme celle de l’effondrement d’un immeuble en plein New York provoquant ainsi la fuite des passants (images passées en boucles lors des attentats de 2001) le réalisateur réveille l’angoisse chez le spectateur et le plonge dans un réel climat de peur.
Le jeu des acteurs y est capital, minimaliste à souhait, naturel à l’excès du moins jusqu’à un certain moment où la bravoure New Yorkaise est encore dissertée à l’excès. Pour mieux tenir le spectateur en haleine afin de lui montrer ce qui ravage la ville, mais c'est encore inévitablement, un héros plein de courage qui décide de sauver les siens, avec l’aide d’un soldat américain particulièrement compréhensif.
Outre cette petite faute de goût, le film est incroyablement passionnant et véritablement terrifiant. Une réussite saisissante de maîtrise tant visuelle que scénaristique, car il faut le reconnaître tenir le spectateur en haleine pendant un peu plus d’une heure vingt avec un gars en train de filmer les évènements qui l’entoure n’était pas une mince affaire et les idées sont saisissantes d’ingéniosité.
Une réussite totale donc, qui mérite de rentrer dans l’histoire du cinéma comme l’oeuvre qui réinventa le mythe des monstres, et qui fit la fortune des fabricants de sacs à vomi. Une expérience à vivre absolument.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1
Une image d’une incroyable qualité, supportant à merveille les nombreuses inégalité dues aux moments intenses que vit l’homme à la caméra. Une qualité qui frise la perfection, tant rien n’est laissé au hasard, y compris les problèmes d’ajustement de l’autofocus du caméscope.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Français
2.0
Anglais
2.0
Anglais
5.1
Redoutablement efficace, il plonge le spectateur dans un New York apocalyptique aussi crédible que si l’on y était presque. Un très léger décalage entre les dialogues et les effets spéciaux est à noter, mais il trouve une réelle cohérence avec l’histoire. La spatialisation donne une part grandiose à la plongée du spectateur dans les méandres du film. Il est tout de même préférable de le visionner en 5.1 pour profiter du spectacle.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
45 min
Boitier
Amaray
Des Bonus un peu trop conventionnels finalement, au vu de la particularité du film. Un Making of, où tout le monde est extraordinaire, où JJ Abrams est encensé à chaque interview et où les acteurs étaient sur de participer à l’évènement du siècle. Puis les scènes coupées qui en remettent une couche, si vous aviez encore quelque chose à régurgiter. Les commentaires audio du réalisateur qui là, rentre un peu plus dans le détail de ce qu’il cherchait réellement à provoquer dans l’esprit du spectateur, ce qui en fait le meilleur bonus de l’ensemble et enfin les deux fins alternatives pour amener deux points de vues différents sans être capital pour la compréhension du film. Des bonus un peu trop convenu pour être remarquables, malgrés un bonus caché interressant.
Bonus

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

Story board

Multi-angle

Liens internet

Interface Rom

Jeux intéractifs

Filmographies

Clips vidéo

Bêtisier

Bonus Cachés

Court Metrage