L'île de Nim

Genre
Pays
USA (2008)
Date de sortie
jeudi 9 octobre 2008
Durée
100 Min
Producteurs
Cary Granat et Paula Mazur
Scénaristes
Joseph Kwon, Paula Mazur, Mark Levin et Jennifer Flackett
Compositeur
Patrick Doyle
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Oui
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
100 min
Nb Dvd
1

Nim est une petite fille de 11 ans qui vit avec son père sur une île sauvage, petit paradis désert au milieu de l’océan indien. Entre ses amis imaginaires et ses animaux de compagnie, elle ne s’ennuie pas une seule seconde. Lorsque son père disparaît en mer, elle demande de l’aide à son héros Alex Rover, sans savoir qu’il s’agit d’un aventurier fictif créé par une romancière solitaire et angoissée à l’idée de sortir de chez elle. Celle-ci, émue par la détresse de Nim, décide de traverser le monde pour secourir une petite fille qu’elle n’a jamais vue.

Un résumé qui en dit long et finalement pas assez sur la teneur de ce film, réalisé par Jennifer Flackett, scénariste sur « Little Manhattan » et sur « Voyage au centre de la terre » et de Mark Levin (Little Manhattan). Un film qui va bien au-delà de la simple petite histoire d’aventure où une écrivain névrosé vient au secours d’une petite fille abandonnée sur une île déserte. L’œuvre des deux réalisateurs se veut plus subtile, abordable aux enfants autant qu’aux adultes, et offre une réflexion sur le dépassement de soi et cela à travers deux points de vues radicalement opposés. Nim d’un côté dépasse ses peurs en oscillant continuellement entre imaginaire et réalité sans se soucier réellement d’elle. Alex Rover au contraire ne cesse d’hésiter et de se remettre en question chaque fois qu’elle se voit obliger de dépasser ses limites. L’enfant n’a pas besoin de raison, l’adulte au contraire utilise la détresse de l’enfant pour s’en faire une.

La distribution est incroyablement juste à commencer par Jodie Foster (Le silence des agneaux, Panic Room) qui nous offre un personnage de névrosée merveilleusement drôle. L’actrice s’est investie dans ce rôle autant que dans les précédents, mais l’on sent le plaisir de jouer à chaque plan et à chaque regard de la comédienne. Jodie Foster s’amuse à nous faire rire et l’on s’amuse de ses pitreries. Même chose pour la jeune Abigail Breslin (Little miss sunshine) qui, du haut de ses 12 ans semble destinée à émerveiller le public, en faisant mouche à chaque fois. Pétillante et émouvante, la jeune fille fait preuve d’une énergie débordante et parvient à faire un véritable contre poids face à la star.

La réalisation, quand à elle, fait preuve d’une succession de bonnes idées, comme par exemple : Mélanger continuellement l’imaginaire et le réel, ou encore  insuffler à chacun un alter ego imaginaire qui, de la même manière que l’ange et le diable, vient aider aux choix   difficile des décisions à prendre. Le rythme ne se perd jamais dans de trop grande tirades moralistes et l’on a l’impression au contraire de parfois transgresser les lois de la bienséance. Avec cette enfant laissé (par la force des choses !) seule sur une île loin de toute civilisation. A la manière du « Petit Prince » de St Exupery, l’enfant devient le miroir de l’adulte et le ramène aux sentiments de la vie. En cela les réalisateurs évitent totalement le pathos, et cela nous va bien.

Le scénario, quant à lui, se limite à l’indispensable et ne cherche pas la larme, il parvient à emmener le spectateur dans un véritable film d’aventure, où le réel est aussi crédible que l’imaginaire. Intelligent et drôle, le scénario se veut léger et jamais dans la caricature, même si certaines scènes ne sont pas sans rappeler d’autres films : comme celle ou la romancière se lave frénétiquement les mains, qui n’est pas sans rappeler «Aviator » ou plus près du sujet : « Pour le pire ou le meilleur ».

En conclusion, « L’île de Nim » est un petit film énergique autant qu’intelligent, interprété avec beaucoup d’humour et de justesse par Jodie Foster et Abigail Breslin. A ne pas rater donc !   

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Les couleurs sont superbes et profitent d’une netteté incroyable. Les scènes de nuit sont impeccable et profitent d’un bien bel équilibre entre luminosité et obscurité. Les contrastes quand à eux offrent un relief incomparable et l’on prend un véritable plaisir à visionner ce film d’aventure.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Français
5.1
Anglais
2.0
Anglais
5.1
Un léger décalage entre les dialogues et les effets spéciaux qui font un peu souffrir les oreilles de l’auditoire. Rien de bien méchant pourtant, car la spatialisation offre une véritable mise en ambiance comme on peut les aimer dans ce type de film. Tous les canaux sont mis à contribution et l’on assiste à un véritable moment de bonheur !

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
45 min
Boitier
Amaray
3 making of amusants, mais pas vraiment originaux sur la construction du film. L’occasion de retrouver un peu de cette ambiance particulière d’un plateau de tournage. Puis des documentaires passionnants sur les personnages imaginaires, puis sur l’assistant d’Alexandre, et enfin sur la grande baleine bleue. Des sujets clés de l’histoire de Nim qu’il est de bon goût de développer. Puis les commentaires audio pour en savoir encore un peu plus et enfin les bandes annonces. Des bonus finalement complets comme on aimerait en avoir un plus souvent.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage