Ben Finnigan est un ancien surfer qui passe désormais le plus clair de son temps à chasser les trésors sous-marins. Depuis huit ans il cherche à découvrir « La dote de la reine » un trésor engloutis depuis 1715. Alors que son ex-femme Tess refait sa vie en tant que serveuse sur le luxueux yacht du milliardaire Nigel Honeycutt, Finn découvre un indice capital sur la position du trésor.
Voilà un film dont on se demande d’ores et déjà à quel moment il a pu sortir, non pas à cause du sujet, mais plutôt du fait qu’il soit passé totalement inaperçu ? Et en le visionnant on comprend pourquoi ! Non pas que le film soit tellement mauvais, non, on dira plutôt qu’il n’est pas très réussi ! Car le scénario, d’ores et déjà ne prête pas au chef d’œuvre, mais plutôt à la bonne soupe épaisse. Une chasse au trésor combinée à une histoire d’amour improbable, le tout avec des méchants noirs rappeurs (comme d’hab !).
Les premières images laissent d’ailleurs craindre le désastre avec l’explosion du bateau de Finn, une scène si ridiculement mal tournée et peu crédible que l’on commence à imaginer le pire. Et finalement on se retrouve devant un film pas forcément mauvais mais pas non plus réussit. Un film d’aventure qui laisse totalement indifférent, tant tout ce qu’il contient est déjà vu, déjà ressassé dans tous les sens. Le black rappeur et méchant, la fille du milliardaire jeune et stupide, le milliardaire blasé, l’équipage homosexuel, et le trésor fabuleux que tout le monde cherche dans un coin alors qu’il est dans l’autre.
En gros rien de nouveau et même les comédiens semblent s’en rendre compte et n’arrivent pas à sauver le naufrage. Ainsi Matthew McConaughey (En direct sur Ed TV) et Kate Hudson (Presque célèbre) semblent jouer sous amphétamines tant leur jeux est hystérique et mal contenu. Mais la palme de l’ennui revient à Donald Sutherland (MASH) qui n’arrive pas à masquer sa lassitude et qui offre réellement le minimum syndical dans ce désastre.
Côté inventivité de la réalisation autant le dire, on frôle le zéro pointé, tant tout est pompé sur les standards. La course à travers la ville qui peut rappeler de nombreux films comme « La folle journée de Ferris Bueller », des bagarres qui rappellent les « Indiana Jones », une résolution des énigmes aussi crédible que celles de « Benjamin Gates ». Andy Tennant (Hitch) ne parvient jamais à maîtriser son sujet et à y insuffler une véritable authenticité.
En conclusion « L’amour de l’or » est un film loupé sans être un désastre, puisque l’on arrive à le visionner sans trop bailler. Il a au moins le mérite de nous donner envie de replonger dans d’autres films similaires mais mieux réussit tel que la quadrilogie Indiana Jones.