Diary of the dead : Chroniques des Morts-vivants

Genre
Pays
USA (2008)
Date de sortie
mardi 20 janvier 2009
Durée
92 Min
Réalisateur
Producteurs
Peter Grunwald, Artur Spiegel, Sam Englebart et Ara Katz
Scénaristes
George A. Romero
Compositeur
Norman Orenstein
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Oui
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
92 min
Nb Dvd
1

Des étudiants en cinéma tournent un film d’horreur dans une forêt, lorsque la nouvelle tombe au journal télévisé : Partout dans le pays on signale des cas de morts revenant à la vie. Témoins de massacres, de destructions et de chaos, ils choisissent  alors de braquer leurs caméras sur les zombies, et les horreurs bien réelles auxquels ils sont confrontés, afin de laisser une trace sur cette nuit où tout a changé.

George A. Romero, LE créateur des zombies revient à son programme de prédilection avec un film inspiré des nouveaux grands succès de l’épouvante tels que « Le projet Blair Witch » ou encore « Cloverfield ». Et le maître du genre ne s’y trompe pas pour redonner corps à ses monstres favoris. Romero crée l’évènement, encore une fois, en utilisant le système du cinéma réalité pour arriver à ses fins. Ainsi le spectateur n’est plus seulement passif devant un écran, il est le personnage et plonge intégralement dans l’horreur des héros du film. Car le réalisateur a pris cette fois-çi le parti de rendre ses monstres autrement plus crédibles que ce qui se faisait auparavant. Ici, tout un chacun peut se transformer en zombie sans même y prendre garde, car la mort est souvent là où on ne l’attend pas.

Et pourtant, la sauce a du mal à prendre ! En premier lieu parce que le réalisateur ne donne aucune explication au virus, pourquoi les morts reviennent à la vie ? Comment peut on s’en débarrasser ? Y a t il des zones épargnées ? Toutes ces questions restent sans réponses. Pourtant, le système se prêtait à donner plus d’infos, ne serait ce que par celui d’utiliser les flashes infos pour informer le spectateur de ce qui se passe. George A. Roméro utilise son personnage principal comme témoin, en profite pour se poser la question de la bienséance d’être témoin et d’utiliser la caméra comme excuse pour ne pas répondre aux appels à l’aide des autres, mais finalement le soufflet redescend aussitôt puisqu’il n’y aura pas d’explications réelles de ce qui se passe.  

Très loin du terrifiant « 28 Jours plus tard » de Danny Boyle, où l’ambiance était tellement pesante que la seule apparition des zombies terrifiait une salle entière, « Diary of the dead » n’est qu’un prétexte au gore. On y voit des gens se faire dévorer, des zombies se faire zigouiller et tout cela dans une totale indifférence. Le tout définitivement annihilé par une fin des plus ridicule qui fait se demander, si le réalisateur n’aurait pas eu une panne d’inspiration.

Rajoutez à cela des personnages maintes fois vus et revus dans les films de genre, comme l’héroïne amoureuse et particulièrement courageuse, le vieux sage avec une voix d’outre tombe, au point que l’on a l’impression qu’il joue après avoir ingurgité une quinzaine de Lexomil, le jeune arriviste soucieux d’être le témoin d’une catastrophe, mais qui en oublie de porter secours et ainsi de suite. Les acteurs n’arrivent pas à être convaincant et leurs rôles ne les y aide pas.

En conclusion, le créateur des Zombie : Georges A. Romero, semble avoir perdu de son inspiration dans ce nouveau volet qu’est « Diary of the dead ». Le scénario trop évasif ne sert qu’à zigouiller du zombie, sans même y donner corps. Même le suspens semble abandonné au placard. Ne reste qu’une ombre du génie du réalisateur et créateurs des zombies.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Impeccable dans l’ensemble, le partie pris du réalisateur d’utiliser différents styles de captations pour renforcer la narration, peut toutefois fatiguer très rapidement et nuire à la qualité général des images. Rien de bien grave toutefois, le film se regarde sans trop sourciller.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1
Côté son, il n’y a rien  a dire, la piste 5.1 remplie parfaitement son rôle et plonge le spectateur dans l’univers glauque du film. La spatialisation est impeccable et la dynamique est à la hauteur de l’ensemble. On tremble souvent de peur avant de voir réellement ce qui nous inquiétait.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
90 min
Boitier
Amaray
Un making of intéressant sans être révolutionnaire, qui ne cesse de répéter, des fois que l’on n’aurait pas compris, que Georges A. Romero est un génie du film d’horreur. Puis toute une série d’interviews passant du réalisateur lui-même, aux acteurs qui revient allègrement sur le tournage, mais plutôt sur la collaboration avec George A. Romero que sur les difficultés rencontrées. Puis différents documentaires plus complets sur la conception des zombies en l’occurrence. Une édition tout à fait honorable, qui vient tout de même sauver la déception du film.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage