The Fall

Genre
Pays
USA, GB et Inde (2006)
Date de sortie
mercredi 12 août 2009
Durée
113 Min
Réalisateur
Producteurs
Tarsem Singh
Scénaristes
Dan Gilroy, Tarsem Singh, Nicos Soultanakis et Valeri Petrov
Compositeur
Krishna Levy et Robert Duffy
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Oui
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
113 min
Nb Dvd
1

Los Angeles, 1920. Alexandria, une petite fille de 5 ans hospitalisée à la suite d’une chute, se lie d’amitié avec un autre patient, cascadeur hollywoodien. Pour tromper l’ennui de la convalescence, le jeune homme se lance dans le récit d’une histoire épique avec le gouverneur Odieux et les 5 fantastiques déterminés à la combattre. Mais la frontière entre la réalité et ce monde éblouissant de magie commence à disparaitre, lorsque la petite fille réalise qu’il existe un véritable enjeu…

Filmé sur une période de quatre ans et dans 18 pays différents, ce film de Tarsem Singh est, dans un premier temps, surprenant par la beauté des décors et la magnificence de sa mise en valeur. On aurait presque l’impression d’avoir une histoire originale sur les images de Yann Arhus-Bertrand. En fait, le réalisateur a voulu donner à son histoire un visuel particulièrement soignée, et on pourrait même croire à du Michel Ancelot (Azur et Azmar) vivant. Les couleurs sont incroyablement chaudes, elles resplendissent à l’écran comme un kaleidoscope rangé. Chaque plan est une véritable recherche visuelle et les comédiens se retrouvent à évoluer ou parfois même à devenir élément direct de cette complexité visuelle, qui rend « The fall » si particulier.

Lee Pace (Raison d’état, Pushing daisies), qui est resté, à la demande du réalisateur, deux mois dans une chaise roulante, se faisant passer, auprès de l’équipe, pour paraplégique afin de d’obtenir plus de crédibilité dans le jeu de se jeune partenaire, s’amuse de cet état et son physique est magnifiquement au service de l’image. L’acteur prend un nouveau tournant dans sa carrière, en interprétant un personnage, parfois héroïque, parfois cynique et dépressif avec autant de facilité que s’il avait a changé de chemise. Il parvient à aller chercher l’émotion au timbre juste pour nous la restituer à merveille. Il en va de même pour la petite Catinca Untaru qui du haut de ses 5 ans, parvient à donner réponse à l’acteur confirmé et en profite au passage pour décrocher une nomination à l’académie Américaine du film fantastique dans la catégorie / meilleure performance jeune acteur.

Et si certaine mauvaise langues, crieront à la simplicité du scénario face à une complexité visuelle évidente, il faudrait répondre que : Justement, la force de « The Fall » se situe bien là. Un scénario complexe aurait alourdie l’ensemble (Voir « The Fountain » d’Aronofsky), et n’aurait certainement pas permis d'obtenir une beauté aussi hypnotisante  dans l’image. Et cette beauté, le réalisateur la doit aussi à l’inspiration d’Eiko Ishioka, la costumière du « Cirque du soleil » qui parvient à magnifier les personnages, qu’ils soient secondaires ou principaux.

« The Fall » est un spectacle visuel effectivement impressionnant, une histoire émouvante autant que burlesque et un  véritable voyage dans ce qu’il y a de plus créatif dans le cinéma actuellement. Une sortie en salle aurait été lui rendre honneur. Mais l’argent et l’art n’ont jamais fait bon ménage !

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Ce serait un comble qu’il en soit autrement, l’image est superbe et met en parfaite valeur les couleurs du film, comme par exemple la scène du désert, où la mort du frère du bandit masqué. Les noirs et les blancs sont impressionnants de netteté, les contrastes donnent un éclat et un relief à l’ensemble à la hauteur de l’ambitieuse entreprise du réalisateur. Une véritable réussite que l’on peut saluer d’une standing ovation.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Anglais
5.1
Français
2.0
Français
5.1
La piste 5.1 montre, tout de même, quelques signes de faiblesse. Mais parvient assurément à capter l’attention du spectateur. La spatialisation est correcte, même si elle manque un peu de régularité. Quand à la dynamique, elle se fait parfois un pesante. La piste stéréo, quand à elle, remplie son contrat sans en faire de trop.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
30 min
Boitier
Amaray
Les commentaires audio sont la plus grande richesse de ces bonus, puisque le réalisateur revient pendant une heure et demi sur ses choix et donne quelques explications sur ses ambitions visuelles. Passionnant autant qu’incontournable ! Puis un making of au titre évocateur : « Nostalgie », mais qui manque terriblement d’âme pour être passionnant. Puis une bande annonce. Dans l’ensemble des bonus un peu frustrant, qui manquent d’ambitions.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage