La belle et la bête : Saison 1

Genre
Pays
USA (1987)
Date de sortie
mercredi 8 avril 2009
Durée
999 Min
Réalisateur
Producteurs
Howard Gordon
Scénaristes
Divers
Compositeur
Don Davis et Lee Holdridge
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
999 min
Nb Dvd
6

Catherine est la fille d’un richissime homme d’affaire promise à une autre richissime homme d’affaire. Mais voilà, un jour elle se fait agresser par une bande de malfaiteurs, et se retrouve le visage tailladé de coups de couteau, face à Vincent qui vient de lui sauver la vie. Seulement Vincent n’est pas comme les autres et se cache dans les tréfonds de New-York.

Bon, voilà en quelques mots, la trame principale de cette série des années 80, qui affichait d’emblée son côté mélo. Avec des personnages aussi torturés qu’attachants et une intrigue suffisement simple pour toucher un plus grand nombre de spectateurs. Seulement voilà, le temps ayant fait son œuvre, il est difficile de trouver un peu de charme à cette série où les personnages sont aussi joyeux qu’une porte de prison, nous faisant presque passer les héros de "La petite maison dans la prairie" pour les enfants de Zavatta.

Mais si les personnages ne parviennent pas à tout à fait convaincre, principalement parce qu’ils n'arrivent pas à nous faire oublier les rôles marquant qui les firent connaitre, comme Linda Hamilton, dont la féminité n’est pas particulièrement flagrante à l’écran, on a encore trop en tête son personnage de Sarah Connor, dans « Terminator ». Et Ron Pearlman ne semble pas tout à fait à l’aise avec son personnage, surtout avec les cheveux longs. Ce dernier nous gratifie d’ailleurs d’un jeté de cheveux étourdissant, à un point, que Dalida en aurait rougit d’envie.

Pourtant, la série ne manque pas forcément d’intérêt, car le point de vue des auteurs, prend au pied de la lettre les symboles du conte, en utilisant les paradoxes constants qui entourent la ville de New-York. Ainsi les personnages, qu’ils soient des sous-sols de la ville ou des tours de la cité, sont en constante opposition avec leur apparence. Pour renforcer ce choix, les auteurs ont choisi de pourvoir la série d’une esthétique visuelle particulièrement soignée, ce qui en faisait une véritable surprise pour l’époque, où bon nombre de séries étaient particulièrement aseptisées.

Cette saison 1, nous fait découvrir, la rencontre entre Catherine, riche héritière et Vincent, pauvre être mi-animal mi-homme, qui vient de la sauver d’une agression. Reposant sur les oppositions, les scénaristes donnent à Vincent, une douceur qui vient en contraste permanent de son apparence, même si parfois la violence des instants parvient à faire surgir l’animal qui se cache en lui. Mais il n’est rien, comparé à l’entourage de la jeune fille, qui ne cesse de sombrer dans la vénalité pour obtenir un peu plus de pouvoir sur les autres. Un thème particulièrement traité à l’époque, mais jamais vraiment utilisé comme trame d’une histoire à part entière,ou comme  véhicule des valeures humaines des personnages, et des incidences sur leur avenir.

En conclusion, cette première saison de « La belle et la bête », crée la surprise par la noirceure de son propos, autant que par la manière de la traiter. Et même si les comédiens ne sont pas toujours très crédibles, la série se laisse visionner sans problème.   

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.33:1
Question problème, l’image en est un. De mauvaise qualité, elle souffe encore beaucoup trop d’irrégularités de couleurs parfois fadasses et de taches impromptues pour que l’ensemble soit satisfaisant. Un véritable désastre, qui ne donne pas forcément envie de plonger dans l’univers de la série.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Français
2.0
Idem pour le son, une piste stéréo détestable, crachotante, et parfois trop portée dans les aigues. On se croierait dans une vieille série télé des années 70, tant la piste sonore est désagréable. On a vraiment du mal à croire qu’un travail de remasterisation ait pu être fait sur ce produit.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
30 min
Boitier
Amaray
Par contre question bonus, nous sommes servis, ils sonts courts mais suffisant. Une présentation de la série très interressante, des filmographies et les bandes annonces des futures sorties de l’éditeur.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage