La mort était au rendez-vous

Titre Original
Da uomo a uomo
Genre
Pays
Italie (1967)
Date de sortie
mardi 12 janvier 2010
Durée
111 Min
Réalisateur
Producteurs
Alfonso Sansone
Scénaristes
Luciano Vincenzoni
Compositeur
Ennio Morricone
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
111 min
Nb Dvd
1

L’histoire :

Deux hommes que tout oppose se retrouvent liés par une soif de vengeance amorcée quinze ans plus tôt.

Critique subjective :

Réalisé en 1967 (période très faste pour le western), La mort était au rendez-vous (Da uomo a uomo / Death rides a horse) est passé de la petite perle relativement méconnue au film culte pour les aficionados du genre, avant d’accéder enfin au rang de classique du western italien. La reconnaissance sera définitivement scellée lorsque Quentin Tarantino évoquera le métrage comme « l’une des principales sources d’inspiration de Kill Bill », précisant que « Ce film fait partie des cinq westerns spaghetti essentiels, s’il ne fallait en retenir que cinq, en comptant la trilogie de Sergio Leone pour un ».

Rédigé par Luciano Vincenzoni (les scripts de Et pour quelques dollars de plus et Le bon la brute et le truand), le scénario de La mort au rendez-vous reprend à son compte le thème phare du western spaghetti : la vengeance, ici entendue dans son acception la plus pure. Mieux encore, l’histoire propose une double vengeance. S’agissant d’un plat qui se mange froid, tout débute quinze années plus tôt, lorsque Bill Meceita (John Philip Law) assiste, enfant, au massacre de sa famille et que Ryan (Lee Van Cleef) échoue en prison après avoir été doublé par ses associés. Désormais prêts à accomplir leur triste besogne (le premier est devenu un tireur hors pair, le second a fini de purger sa peine au bagne), les deux hommes vont découvrir qu’ils visent les mêmes individus. Plutôt que de s’entraider, ils vont se faire concurrence, tout du moins dans un premier temps. Très classique, cette trame narrative, un peu répétitive aux entournures, va se montrer redoutablement efficace.

La réalisation du film sera confiée à Giulio Petroni. Ancien documentariste, il signera ici son premier western (suivront Ciel de plomb, Tepepa et Un tueur nommé Luke), son meilleur aussi. Honnête artisan, Petroni signe une mise en scène soignée (mention spéciale à l’exploitation des différents décors), magnifiée par une superbe partition d’Ennio Morricone (dont on entend un extrait dans Kill Bill volume 1). Si la meilleure séquence du métrage reste son ouverture (par une terrible nuit d’orage, un jeune garçon voit sa famille se faire massacrer et capte les détails qui lui permettront de retrouver les tueurs), la suite nous offre des moments assez remarquables comme la présentation très iconique du personnage de Lee Van Cleef, la fusillade dans le saloon ou encore l’escarmouche finale dans un village mexicain.

Verdict :

Western spaghetti racé, La mort était au rendez-vous n’a donc pas usurpé son statut d’incontournable du genre.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1

Disons le d’emblée : non, l’image n’est pas « parfaite ». Précisons tout de suite après que le travail de restauration effectué sur le film n’en demeure pas moins tout à fait satisfaisant. Lorsque l’on a conscience de l’état déplorable du matériau d’origine (voir la bande annonce présentée dans les bonus !) et que l’on imagine que le budget alloué à ce lifting n’était pas forcément extensible (tout le monde ne peut pas se payer une restauration comme celle de Il était une fois dans l’Ouest), on ne peut que se satisfaire du résultat présenté. Les visuels du métrage, débarrassés de la plupart des signes du temps, retrouvent ainsi une définition tout à fait honorable et une colorimétrie très satisfaisante. On appréciera donc la qualité des conditions de visionnage et on laissera les remarques désobligeantes aux indécrottables chipoteurs.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Français
2.0

Egalement restauré, le son offre un rendu très correct (si tant est que l’on ne s’attende pas à une bande sonore aussi détonante que celle du dernier blockbuster en date …). L’ensemble se montre clair et bien dosé avec un bel équilibre entre les voix, les effets et la musique de Morricone. Doublages français de bonne facture, garantis « saveur à l’ancienne ».


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
15 min
Boitier
Amaray

- Présentation du film par Jean-François Giré (14 minutes) : Une analyse du film et de ses à-côtés (contexte de production, tournage, etc.). Un supplément intéressant mais un peu court.

- Bande annonce (1 minute).

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
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Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage