Killing room

Titre Original
The killing room
Genre
Pays
Etats-Unis (2009)
Date de sortie
mardi 23 novembre 2010
Durée
90 Min
Réalisateur
Producteurs
Guymon Casady
Scénaristes
Gus Krieger, Ann Peacock
Compositeur
Brian Tyler
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
90 min
Nb Dvd
1

L’histoire :

A la recherche d’argent vite gagné, quatre personnes sont engagées pour participer à une expérience dont elles ignorent tout.

Critique subjective :

Honnête artisan, Jonathan Liebesman fait ses débuts de réalisateur en 2003 avec Nuits de terreur (Darkness falls). Passé un peu inaperçu, le métrage bénéficie pourtant d’une mise en scène carrée et reste un bon film fantastique à l’ancienne. Une solide série B. Trois ans plus tard, Liebesman prend du galon en se voyant confier la réalisation de Massacre à la tronçonneuse – Le commencement. Si le film affiche quelques carences narratives, son esthétique s’avère irréprochable. Une solide série B. Beau pedigree pour le jeune réalisateur qui, en 2009, s’éloigne de l’épouvante pure pour aller braconner sur le terrain de l’horreur psychologique. Ce sera Killing room, une œuvre qui sortira sous forme de direct to video après avoir tourné dans les festivals (Sundance, Beaune, Deauville).

Petit rappel historique obligatoire. Des années 50 jusqu’aux années 70, la CIA mène le projet MK ULTRA, un programme de manipulation mentale qui s’opère par injection de substances psychotropes (LSD en tête) ou d’autres moyens (psychologiques et physiques). Scandale en décembre 1974, lorsque le New York Times révèle que l’agence a mené des expériences illégales, réalisées sur le territoire national et impliquant des citoyens américains. Faisant grand bruit, l’affaire entraînera la création d’une commission d’enquête présidentielle (la commission Rockefeller) qui lèvera (un peu) le voile sur ces expériences, révélant notamment qu’elles ont conduit à la mort d’au moins un sujet. Killing room part du postulat que ces expériences n’ont jamais cessé et continuent à être menées de nos jours, dans le plus grand secret.

Débutant sans fioritures mais avec une indéniable efficacité, Killing room est un huis clos glacial s’articulant autour de quatre « rats de laboratoire » (de pauvres bougres voulant se faire un peu d’argent) et de ceux qui les observent (incarnés par Peter Stormare et Chloë Sevigny). Après cette mise en place exemplaire, Killing room accélère subitement le rythme cardiaque du spectateur (à travers un éclat de violence tétanisant) avant de déployer une atmosphère de plus en plus vénéneuse. La fameuse expérience apparaît alors comme une mécanique implacable où l’être humain n’est qu’un simple cobaye pouvant être sacrifié à loisir.
Si l’interprétation est impeccable (mention spéciale à un Timothy Hutton exceptionnel) et que les scénaristes ont du mérite (la tension ne fléchit jamais, bien au contraire), on saluera à nouveau le travail de Liebesman. Entre d’autres mains, le script aurait pu facilement donner lieu à une catastrophe visuelle. Ici, le réalisateur allie parfaitement froideur clinique et sensation de perte de repères, parvenant même à nous transmettre le malaise des captifs (d’autant plus terrible que l’on connaît l’envers du décor). Un spectacle immersif et éprouvant. Du bel ouvrage et une nouvelle réussite pour Jonathan Liebesman.

Verdict :

Si, de par la nature même de son intrigue, Killing room tombe dans la catégorie des films n’appelant pas nécessairement un autre visionnage, il s’impose comme un exercice maîtrisé qui en remontre aux œuvres fonctionnant sur une mécanique similaire.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1

Une image qui passe régulièrement d’un côté du spectre (blancheur éclatante de la pièce où est menée l’expérience) à l’autre (obscurité des postes d’observation). Des conditions assez extrêmes pour une qualité d’image excellente en toutes circonstances. Restitution nette, belle colorimétrie et compression discrète. Rien à redire.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1

Un Dolby Digital 5.1 qui nous plonge au cœur de l’action avec un rendu cristallin et nerveux. Belle répartition entre voix, effets et musique. On privilégiera la piste en version originale, mieux équilibrée que son homologue française.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
9 min
Boitier
Amaray

- Bandes annonces (9 minutes) : The experiment, The door, Cargo, No limit, Killing room.

- Internet : Lien vers le site de l’éditeur.

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
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Filmographies
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