Nuits de terreur

Titre Original
Darkness Falls
Genre
Pays
USA (2003)
Date de sortie
mercredi 3 décembre 2003
Durée
72 Min
Réalisateur
Producteurs
John Fasano
Scénaristes
Joseph Harris, James Vanderbilt et John Fasano
Compositeur
Brian Tyler
Format
Dvd 9
Site Internet
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Italien
Oui
Non
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Français
Oui
Oui
Oui
Le Film
Critique de Nicolas Polteau
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
72 min
Nb Dvd
1


Public concerné
 
Nuits de terreur fut interdit lors de son passage dans les salles aux enfants de moins de 12 ans, les scènes violentes et effrayantes étant nombreuses.
Critique subjective

A Darkness Falls, tout le monde connaît la légende de Matilda Dixon. Surnommée la « fée des dents » (l’équivalent de la petite souris chez nous), elle fut injustement accusée de la disparition de deux enfants et brûlée vive. Aujourd’hui le spectre de Matilda hante la ville de Darkness Falls, cherchant vengeance et tuant ceux qui la voit. Pour Kyle, cette histoire est plus qu’une légende : il a vu Matilda, il a survécut mais depuis il craint d’être dans le noir. Lorsque son ancienne petite amie l’appelle, lui expliquant que son petit frère a une peur maladive du noir, Kyle comprend que Matilda a de nouveau frappé...
L’obscurité, dans la majorité des cas, est une angoisse pour les enfants. Qui n’a jamais eu peur, par exemple, de descendre tout seul à la cave, un lieu sombre où les frayeurs nous envahissent vite. Nuits de terreur s’appuie sur cette peur ancestrale pour élaborer un film d’horreur. Bien entendu, le film ne serait rien sans scénario. Celui-ci se base sur la célèbre légende de la « fée des dents » (cf. suppléments ci-dessous) qui raconte que lors de la perte de la dernière dent de lait, une ombre ayant les traits de Matilda Dixon vient chercher la fameuse dent (déposée sous l’oreiller). La légende dit également qu’il ne faut en aucun cas croiser le regard du fantôme sous peine d’être éternellement hanté par lui. Force est de constater que l’histoire paraît invraisemblable (ce qui est souvent le cas pour les séries B), toutefois le film ne revendique pas réellement la crédibilité des faits mais cherche avant tout à effrayer les spectateurs. Alors, pari réussi ?
Une frayeur décroissante

A mi-chemin entre horreur suggérée (Les Autres d’Alejandro Amenábar par exemple) et horreur exposée (comme Jason et compagnie), Nuits de terreur plante dès les premières minutes le décor. La mise en bouche est excellente avec un premier quart d’heure stressant voire terrifiant (conseil : à voir seul et dans le noir complet). Problème, après ce début enlevé, le film s’essouffle vite. La présentation des personnages et de l’histoire est longue et l’intérêt du métrage s’en trouve altéré cependant ce n’est pas l’unique reproche. On dénote également quelques largesses scénaristiques. La fée devait initialement s’attaquer aux seules personnes l’ayant vu pendant leur enfance, mais pas de pitié, tout le monde y passe ! Enfin, que dire des dialogues pour le moins creux, comme notamment : « Tout ça à cause d’une putain dent », qui rende le film risible. Bien que la fin s’avère par moment angoissante, elle ne réussit pas pour autant à atteindre l’effroi perçu au début du film où la tension était extrême. Signalons tout de même, le bon travail du réalisateur, Jonathan Liebesman qui, avec peu de moyens (budget de 11 millions de dollars), parvient à extraire d’un scénario maigre, un résultat assez honnête.
Verdict

Doté d’un scénario pauvre et alimenté par des comédiens (Emma Caulfield, vu dans Buffy) peu en verve, Nuits de terreur paraissait cloué d’avance, c’était sans compter sur la mise en scène habile de Jonathan Liebesman et les maquillages saisissants de Stan Winston qui viennent provoquer quelques belles frousses à notre pauvre petit coeur !
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
L’image délivrée sur le DVD est dans l’ensemble de bonne facture. La définition est précise avec notamment une profondeur de champ optimale. L’étalonnage des couleurs s’avère également parfait, les noirs (couleur récurrente dans le film) sont profonds. Cependant, l’image n’atteint pas la perfection, et ce, du fait de la présence de quelques fourmillements sur les arrière-plans (plus facilement observable lors des scènes sombres.)

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1
Italien
5.1
Deux pistes sont proposées sur le DVD : la VF Dolby Digital 5.1 et la VO Dolby Digital 5.1. Les deux pistes audio de Nuits de terreur - qui sont par ailleurs quasiment similaires (VO légèrement plus dynamique) - offrent une véritable démonstration sonore ! Tous les éléments (localisation, effets surrounds, dynamique et basses) sont réunis pour l’obtention d’un mixage parfait. La démonstration est d’autant plus impressionnante lorsque "l’ombre" se manifeste. On assiste alors à un florilège sonore. Chaque enceinte étant utilisée à sa pleine mesure pour localiser le dit fantôme (cf. 8’13’’ : surround gauche ; cf. 8’30’’ : surround droite...). Les autres exemples ne manquent pas, notamment les sons d’ambiance comme le bruissement des feuillages (cf. 28’08’’ : surround droite), le craquement du bois mort (cf. 29'40’’ : frontale droite), le scintillement d’une ampoule (cf. 36’05’’ : frontale gauche.)
Une piste sonore de grande qualité où certains passages (43ème minute) se révèlent fracassants !

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
53 min
Boitier
Amaray


Menus

Menu principal (légèrement animé) dans l’esprit du film, notamment grâce à sa musique angoissante. Les autres menus sont fixes et muets !
Suppléments (en vost)

- Commentaire audio du réalisateur (Jonathan Liebesman), des producteurs (William Sherak et Jason Shuman) et du scénariste (James Vanderbilt). Entre les plaisanteries, les intervenants évoquent différents sujets comme la progression du film (d'un court de 5mn au départ, à un long métrage au final), l'évolution du scénario, les notes techniques concernant les effets spéciaux et bien d’autres éléments. Nul doute que les amateurs du film apprécieront ce sympathique commentaire.

- Commentaire audio des scénaristes (John Fasano et Joseph Harris). Le discours est un peu plus sérieux et réitère souvent ce qui est sur l’écran. Ils exposent également les différentes versions du scénario (à l’origine, la fée des dents existait dans une autre dimension et pouvait rentrer dans notre monde que par l’obscurité). Le commentaire s’avère moins intéressant que le précédent.

- La légende de Matilda Dixon (10’40’’). Le documentaire évoque la légende de la « Fée des Dents » à Port Fairy, en Australie. Matilda connut une vie pour le moins effroyable : son père décéda une semaine après sa naissance, son mari disparut en mer, elle fut brûlée au visage lors d’un incendie de sa maison. Malgré ses malheurs, elle était très généreuse, et tout particulièrement avec les enfants de Port Fairy, elle leur offrait un cadeau lors de la perte de leurs dents. Mais un jour, deux enfants disparurent, et on accusa Matilda d’être l’auteur de cette disparition. Elle fut pendue ! Bien des années plus tard, en 1951, la plaque en sa mémoire fut saccagée. Des jeunes commencèrent à disparaître. On raconte que c’était lié à la profanation de la plaque. En 1953, une nouvelle plaque fut posée. Aucun incident lié à la malédiction de la Fée des Dents n’est venu depuis perturbé la vie paisible des habitants de Port Fairy. Fort plaisant à suivre !

- Scènes supplémentaires. Sept scènes sont présentées dans cette section. « Le collier de Caitlin » (1’16). Cette séquence montre Caitlin, lorsqu’elle était enfant, offrant un collier à Kyle pendant son arrestation. « L’avis du docteur Murphy » (1’02). Le docteur préconise à Caitlin de demander l’avis d’une personne ayant déjà vécu cette expérience. « L’aide de Kyle » (46’’). Kyle discute avec Caitlin, il lui dit qu’il n’est pas encore guéri. « Le spécialiste » (36’). Le médecin spécialiste suspecte que l’enfant est atteint de terreurs nocturnes. « Le docteur Murphy se colle au groupe » (30’’). Le docteur traverse un couloir très sombre avec le reste du groupe. « Dans la lumière du couloir » (3’29). Le groupe éprouve de grandes difficultés à passer ce couloir, l’ombre guette pour saisir celui qui s’égarera de la lumière. « Confrontation finale » (1’54). Scène rallongée de la séquence finale. Les éléments nouveaux sont minimes. L’intérêt de ces scènes supplémentaires est discutable, rien de réellement intéressant !

- Making of (17’16’’). Cette featurette, qui comprend des entrevues avec les principaux investigateurs du projet (réalisateur, producteur, scénaristes, acteurs), s’attarde davantage sur l’idée du projet (la fée des dents) que sur son exécution. Problème itinérant à ce genre de making of, la promotion avant tout. Dommage !

- Comparaison film / storyboard (6’). Quatre séquences sont proposées : la mort de Larry (1’30), l’ascenseur (1’50), la patrouille maritime (1’40) et confrontation finale (1’). Ce type de supplément est vraiment très instructif. On s’aperçoit que le storyboard est devenu une phase très importante dans l’élaboration d’un film.

- Films-annonces (9’) : Nuits de terreur, Bad Boys 2, Charlie’s Angels 2, Identity et Terminator 3.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
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