La belle et la bête

Titre Original
The beauty and the Beast
Genre
Pays
USA (1991)
Date de sortie
mercredi 6 octobre 2010
Durée
87 Min
Producteurs
Howard Ashman et Dan Hahn
Scénaristes
Roger Allers, Linda Woolverton et Rob Minkoff
Compositeur
Alan Menken
Format
Dvd 9
Critique Cinéma
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Oui
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
87 min
Nb Dvd
1

Belle est une jeune fille rêveuse, qui aime passer son temps à lire des romans d’aventures et aider son père. Alors que ce dernier se retrouve prisonnier d’une bête régnant sur un château où les objets s’animent et organisent le quotidien, Belle décide d’échanger sa place et se retrouve plonger au cœur d’une aventure merveilleuse.

Symbole de la renaissance du Studio, après « La petite sirène », « La belle et la bête » réconcilie définitivement le public avec les animations traditionnelles qui ont fait le succès du studio. Disney redevient le fabriquant de rêve et reprend ses bonnes vieilles ficelles tout en les adaptant à une époque et à une génération qui ne demande plus à vibrer pour des héroïnes insipides sans aucune espèce de volume ou de finesse. Ici, Belle se bat, dans premier temps, pour faire accepter sa différence dans un monde où les femmes sont soumises aux décisions des hommes, à l’image de Gaston, qui ne cesse d’importuner la pauvre jeune fille afin de lui demander sa main. Belle veut être maitresse de son destin et ouvre la porte à un style de princesse, qui se confirmera dans le dessin animé suivant : « Aladdin ».

Sous l’impulsion de Jeffrey Kartzenberg (Le roi Lion), le studio offre ici une œuvre plus mure, avec des personnages moins insipides que les précédents. Ici la princesse, n’est plus une jeune fille passive, à la recherche d’un idéal utopique et restrictif, mais en fait une véritable héroïne au caractère fort et trempé, bien décidé à ne pas se laisser aller aux lois inébranlables des hommes. Belle est un personnage qui résonne comme l’évolution tant attendu du studio, qui met fin définitivement à des années de vide scénaristiques. Car ici, tout l’intérêt repose sur le traitement moins lisse de l’histoire de la Jeanne-Marie  Leprince de Beaumont. Les personnages gagnent en profondeur et la trame en volume. « La belle et la bête » était le conte idéal pour le studio et les scénaristes l’ont bien compris en faisant une véritable comédie musicale qui rend le spectateur heureux d’avoir assisté à un spectacle familial au point d’en demander encore après le générique de fin.

Et la distribution d’ailleurs, particulièrement dans le version d’origine (car le nouveau doublage est bien en dessous des attentes) participe à la réussite du dessin animé. Particulièrement Jerry Orbach (New York Section Criminelle) qui donne au personnage de « Lumière » le relief nécessaire pour le rendre amusant et crédible à la fois. Avec un accent français digne des Monthy Python. Sans oublier bien sur, Angela Lansburry (Arabesque) qui marqua durablement les esprits notamment dans l’interprétation de la chanson titre qui fut nominée aux Oscars. Tout cela donne une véritable saveur à l’ensemble, faisant de « La belle et la bête » l’une des plus belles réussite de toute la dynastie Disney.

En conclusion, une réédition qui permet aux familles de (re)découvrir ce véritable chef-d’œuvre de l’animation Disney dans tout ce qu’elle a de meilleur. A ne manquer sous aucune prétexte au risque d’attendre une nouvelle évolution technologique pour profiter de ce spectacle magistralement mis en scène.  

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Cette réédition bénéficie d’un travail toujours aussi pointu, même si cela a pour effet de mettre en avant les défauts de l’âge. Presque 20 années se sont écoulées depuis la sortie du dessin animé, avec tout ce que cela comporte d’évolution technologique. Pourtant les couleurs sont brillantes et les contrastes à la hauteur de la demande. Plongeant le spectateur dans une aventure toute en profondeur et en beauté, un véritable plaisir et grande leçon de professionnalisme.  

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1
Une piste 5.1 qui, bien évidemment, se met immédiatement au service de la narration, notamment dans l’introduction où la voix de Jean Amadou (en VF) enveloppe le spectateur dans un voile de mystère. La musique d’Alan Menken est merveilleusement mise en valeur par la spatialisation impeccable, et la dynamique lui donne un véritable relief grâce à  des basse soigneusement distillées.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
120 min
Boitier
Amaray
Rien de neuf dans cette réédition, si ce n’est la possibilité de voir le film en trois versions, la version d’origine (ouf !) avec presque le doublage d’origine, puis la version rallongée d’une scène, pas forcément très utile et enfin la version de travail, qui permet ainsi au spectateur de connaitre les différentes étapes de fabrication du film. Puis le making of en plusieurs étapes, les parties karaoké et pour finir la décidément inévitable leçon d’utilisation du blu-ray par les jumeaux Zak et Cody, toujours aussi têtes à claques.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Version Longue et Version de Travail