Class of nuke’em High 1

Titre Original
Class of nuke’em High 1
Genre
Pays
USA (1986)
Date de sortie
jeudi 24 avril 2003
Durée
84 Min
Réalisateur
Producteurs
Lloyd Kaufman, Michael Herz
Scénaristes
W. Haines, Lloyd Kaufman, Mark Rudnitsky,Stuart Strutin
Compositeur
Stormbringer, stratus, biohazard
Format
Dvd 9
Informations
Complémentaires
Sony nous propose la Collection TROMA : Les 5 premiers films de la délirante compagnie américaine : Sgt Kabukiman NYPD, Cannibal ! The Musical, Class of Nuke'Em High 1, Class of Nuke'Em High 2, Class of Nuke'Em High 3
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Alexandre Czapski
Editeur
Edition
Collector
Label
Zone
2
Durée Film
84 min
Nb Dvd
1


Synopsis :

Ne paniquez pas ! L’incident survenu à la centrale nucléaire près du lycée de Tromaville n’est absolument pas dangereux pour les habitants ! Et si les étudiants les plus sages commençaient à perdre toute morale et discipline ? Et si certains se transformaient en une horde de cannibales assoiffés de sang ? Et ce monstre affreux qui arpente les couloirs ? Ce ne serait pas le principal ? La direction décline toute responsabilité...



 

Troma

L’existence du studio tient à la volonté de son créateur, Lloyd Kaufman, de produire ses œuvres cinématographiques en toute indépendance. Avec Michael Herz, ils créent, en 1976, à New York, Troma Entertainement. Après quelques films, ils mettent en scène, le désormais culte, The Toxic Avenger. « Toxie », un balayeur transformé en super héros écologiste, fera le succès du studio dont la renommée devient internationale. Il n’est donc pas étonnant de voir Kaufman faire la promotion de son studio, sur la croisette, à Canne. Ni de voir Edouard Baer Ariel Wisman, Samuel L. Jackcon ou Carmen Electra dans d’autres films Troma-tisants. Troma peut, aussi, se vanter d’avoir contribué au lancement de nombreuses stars du petit et grand écran comme Kevin Costner qui apparaît ainsi au générique de deux productions Troma-tisantes ou encore Vincent D’Onofrio. Trey Parker et Matt Stone ont aussi fait leurs classes grâce à Troma. Avant South Park, personne ne voulait jeter un coup d'oeil sur leur premier film : Cannibal, The Musical… Pour Lloyd Kaufman, Troma, c’est “l'anti-studio, l'anti-Hollywood, L’anti-élu, L’anti-Forrest Gump”. Pour d’autres, Troma c’est le studio des films gores cultes ou encore le plus grand studio Trash. Trash ? Gore ? Série Z ? Cinéma Bis ? Peut-être tout à la fois !

 

Oh, les vilains !

Il est possible de rapprocher Class of Nuke’em High de certains comics Américains. Les meilleurs élèves de l’école se sont transformés en un groupe de punks stupide qui passent leur temps à battre les autres élèves et à vendre de la Marijuana mutante qui pousse dans une zone de haute sécurité de la centrale toute proche. Les personnages de comics sont, en général, dotés de  pouvoirs légués par des mutations, des accidents industriels ou médicaux. Dans le film, les vilains punks sont doués d’une méchanceté brutale et surtout d’une bêtise incroyable qu’ils doivent à l’accident de la centrale. Le héro, lui a fumé un joint « atomique », se transforme, dans un premier temps, en bête de sexe avant que ses forces ne soient décuplées, le temps d’une bagarre qu’il expédie, vite fait bien fait, en crachant de la morve verte.

 

Une petite sélection…

Le bon et le mauvais goût, ce qui est montrable et ce qui ne l'est pas, toute cette hiérarchie de valeurs est ignorée par les réalisateurs du studio. Voici, pour les amateurs, un avant goût d'horreur sanglante, de sexe et de violence (certaines anecdotes du film sont dispensées sous la forme de conseils pour les plus fous d’entre vous…). 

 

On dénombre plusieurs actes de violence gratuite : envers un livre, un cake et une école : C’est affligeant. Fumer des joints atomiques stimule votre libido. On peut compter sur ses doigts onze morts violentes (cela va d’un poing enfoncé dans la gorge à un autre poing traversant une tête) ainsi que l’annihilation d’un monstre nucléaire. (Notez que nous ne sommes pas tous capables de pouvoir compter ces douze morts sur nos doigts). Il ne faut jamais donner de coups de poing à un mutant atomique sous peine de voir sa main irrémédiablement brûlée. Les lycées Américains possèdent, dans leurs laboratoires, des stocks d’isotopes radioactifs en quantités suffisantes pour permettre, si quelqu’un l’éclairait à l’aide d’un laser par exemple, l’explosion du bâtiment tout entier. Les filles aussi peuvent aller uriner dans les toilettes pour garçon (mais vous la saviez, sans doute). Arracher l’anneau que quelqu’un porte au nez, ça fait très mal (mais vous le saviez aussi, sans doutes)…

 

Un dernier mot.

Un bon petit film, z, gore, trash et kitch, qui n’hésite pas à aborder, sur le ton de la franche rigolade, du deuxièmes ou du troisième degré, des thèmes plus graves comme la sécurité des centrales nucléaires américaines ou la dégradation des conditions de travail dans les lycées américains.

 

Le conseil de dvdcritiques.com

Vous le regarderez, en buvant des coups, entre potes…
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.33:1


Le film est présenté dans son format d’origine : 1.33 :1. La compression est de bonne qualité. Un petit problème avec le master est à signaler : quelques traces et des couleurs un peu passées. Cela donne au film un coté années 80 (Ca tombe bien…).

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Anglais
2.0


Deux pistes dolby digitales stéréo. Les dynamiques pas très dynamiques et la spatialisation pas très spatiale. La gamme de fréquence couverte par ces deux bandes sonores est faible : bien souvent, le son manque de basses. La piste Française est légèrement plus forte en volume jusqu’à être criarde par moments. De plus, il semblerait, qu’à la traduction, des sons d’ambiance aient été rajoutés. Les voix des comédiens traducteurs sont cruches. Pour toutes ces raisons, on regardera le film en version originale.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
10 min
Boitier
Amaray


Interactivité :

Les menus, partiellement animés, ne sont pas des plus beaux. Ils ont un coté kitch évident. Notons qu’ils sont entièrement traduits en Français. Le film est découpé en 12 chapitres.

 

Les Bonus :

Quelques scènes coupées, une interview de deux des acteur du film et un petit commentaire nous présentant les décors du film. L’ensemble n’est pas traduit en Français, encore moins sous-titré. L’interview est filmée à l’aide d’une caméra qui bouge sans arrêt (certains diraient « à la MTV ») et dispose d’une qualité d’image atroce. Qui parle dans le petit reportage qui nous présente les décors ? Et surtout, que dit-il ? Pourquoi ces scènes ont été coupées ? Autant de questions qui restent malheureusement sans réponses.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
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Filmographies
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