100 feet

Titre Original
100 feet
Genre
Pays
Etats-Unis (2008)
Date de sortie
mardi 14 décembre 2010
Durée
92 Min
Réalisateur
Producteurs
David Steiner
Scénaristes
Eric Red
Compositeur
John Frizzell
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
92 min
Nb Dvd
1

L’histoire :

Assignée à résidence après le meurtre accidentel de son mari, Marnie Watson va se retrouver cloîtrée avec le fantôme de celui-ci.

Critique subjective :

S’il a réalisé plusieurs longs-métrages, Eric Red reste surtout connu pour son activité de scénariste (on lui doit notamment les scripts de Hitcher et Aux frontières de l’aube). En 2008, il prend les rênes de 100 feet (parfois appelé Périmètre mortel) pour lequel il manie à la fois la plume et la caméra.

Après avoir accidentellement tué son mari en se défendant lors d’une scène de violence conjugale, Marnie Watson (Famke Janssen dans son meilleur rôle) a passé quelques temps derrière les barreaux. Ses douze derniers mois de détention pouvant être purgés à domicile, la voici assignée à résidence, contrainte à porter un bracelet électronique qui lui interdit de quitter sa demeure (une vieille bâtisse dans un quartier paisible de New York). Une situation particulièrement délicate dans la mesure où Marnie s’apercevra vite que le fantôme de son défunt mari rôde sur les lieux, bien décidé à lui rendre la vie impossible, avec comme objectif ultime de la tabasser jusqu’à ce que mort s’ensuive. Huis clos fantastique, 100 feet affiche ainsi un postulat scénaristique intéressant à plus d’un titre. Phénomènes paranormaux compris d’emblée (on sait que le fantôme est celui de l’époux trépassé et l’on connaît ses intentions), individu légalement obligé de demeurer dans les lieux hantés (sinon retour en prison), violence conjugale d’outre-tombe (Marnie endure quelques raclées mémorables) et personnage littéralement hanté par les conséquences d’une action violente, un dernier élément qui trouve d’ailleurs une résonnance très particulière dans la vie d’Eric Red (responsable d’un double homicide involontaire au volant de sa voiture). Autant d’ingrédients narratifs passionnants.

Si l’on pouvait craindre une énième série B fade, quelconque, nos doutes volent en éclats dès l’ouverture du film. L’ambiance, un brin mélancolique, est remarquablement travaillée. La mise en place est carrée, les informations sont astucieusement distillées (définition des personnages exemplaire), chaque mot est pesé avec soin. Le reste du métrage sera à l’avenant, d’une rare qualité d’écriture. Le scénario, qui allie précision et concision, exploite parfaitement l’idée de base et fait monter la tension crescendo. Le défi « un lieu – un personnage – un fantôme » est relevé haut la main. Red évite l’ennui (pas la moindre longueur à l’horizon) et la facilité (l’action reste chevillée à la maison mais en exploite le moindre recoin). Des idées à la pelle. Pas l’ombre d’un faux-pas. Plume remarquable, Eric Red brille aussi par son travail de mise en scène. Toujours le bon angle, le cadrage adéquat. Chaque plan est pensé, chargé de sens. Chapeau bas.
Récapitulons. Scénario ? Excellent. Mise en scène ? Admirable. Eric Red gagne donc sur tous les tableaux et fait de 100 feet un sans faute.

Verdict :

A la fois classique et innovant, 100 feet est sans doute l’un des meilleurs films fantastiques de ces dernières années. Une perle.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1

Une image impeccable. La tonalité visuelle du film est précisément retranscrite à l’écran (photographie respectée à la lettre). Définition pointue. Pas l’ombre d’une scorie sur l’image. Aucune trace d’encodage, y compris dans les passages les plus sombres. Parfait.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Français
2.0

Si l’on aurait adoré découvrir le métrage agrémenté d’un format 5.1, il faudra cependant se contenter de pistes en 2.0. Un stéréo qui a toutefois le mérite d’être efficace (en trois mots : clair, énergique et précis). On conseillera d’opter pour la piste en version originale, mieux équilibrée et donc plus immersive.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray

Aucun supplément.

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage