Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
90 min
Nb Dvd
1
Ce docu-fiction d’un genre nouveau vous permet d’assister à tous les instants de l’incroyable parcours d’une greffe du cœur, vous fait partager des témoignages poignants et vous raconte la passionnante histoire de la transplantation cardiaque grâce à des images d’archives.
France 2 s’est fait une spécialité d’aborder la culture sous des formes bien différentes et très éloignées de ses collègues privées qui n’hésitent jamais en faisant du racolage sensationnel. En ce sens ce docu-fiction : « Un cœur qui bat » est une véritable bonne idée, puisqu’il revient sur un combat scientifique qui a donné bien des sueur aux protagonistes et surtout une espoir inimaginable aux patients souffrant de pathologies graves. Loin des images sensationnelles, le documentaire reprend avec soin l’historique de cette aventure hors du commun et tout aussi périlleuse que les explorations de l’Everest. Sous l’impulsion du Dr Barnard, cette épopée fut une succession de victoires et de défaites cuisantes sur le fonctionnement principal de notre corps, pour en définitive arriver à une leçon magistrale sur la vie et son combat. Alternant images d’archives, interviews de personnes transplantées et scènes jouées par des comédiens, « Un cœur qui bat » nous entraine au « cœur » de l’aventure scientifique la plus saisissante du siècle dernier.
Le documentaire ne s’arrête d’ailleurs pas à un discours purement scientifique, mais au contraire nous donne la possibilité de mettre un visage et une sensibilité sur cette opération techniquement difficile et vitalement nécessaire. Car le réalisateur a la subtilité d’interviewer la maman d’une victime qui fera don de ses organes, ainsi que de futurs transplantés qui attendent, avec angoisse, la résonnance du téléphone qui viendra les prévenir que leur vie sera sauver par la mort d’une autre. Une question déontologique soulevée avec beaucoup de subtilité et d’intelligence qui n’hésite pas à confronter les doutes aux idéaux religieux, les espoirs avec les souffrances et opposer ainsi le combat perpetuelle de la vie qui se nourrit de la mort.
Sans jamais sombrer dans la dérive démagogique, « Un cœur qui bat », se révèle très vite touchant et passionnant autant que déroutant, car cette aventure parait si proche alors qu’elle commenca il y a plus de 60 ans, cela laisse dubitatif sur la notion du temps et cette course effrénée de l’homme pour prolonger la vie.
Malgré cela on pourra tout de même regretter une narration un peu trop monocorde de Vincent Lindon qui tente à tout prix de ne pas avoir une diction trop énergique pour être hors sujet, ni trop lente pour ne pas être soporiphique. Mais le comédien ne parvient pas à échapper à l’ombre du pesant et conscensuel qui alourdit parfois l’ambiance, qui n’en n’avait pas besoin. Le sujet se passant souvent de commentaire, tant l’émotion y est présente, l’intelligence et la beauté de cette vie qui offre une seconde chance, comme ce jeune garçon qui regrette que son frère n’est pas eu la même chance que lui et qui donne une vision touchante et magnifique de ce que doit être notre regard sur l’existence des uns et des autres. Notre monde a su profiter de la persévérance de ces médecins qui ont tout fait pour que la science puisse gagner sur le vie et enfin donner un peu plus d’espoir aux patients souffrant de pathologies lourdes.
En conclusion, « Un cœur qui bat » est un docu-fiction intelligent et passionnant que l’on aime visionner pour l’incroyable leçon de vie qu’il nous donne, à travers des témoignages lucides et pertinents qui nous aident à mieux comprendre la morale de cette science.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une image soignée vient donner au film un éclat bienvenu. Les contrastes mettent en valeur la qualité des soins visuels apportés à la photo, et les contrastes donnent suffisamment de relief. Les couleurs sont parfaitement bien pesées pour jouer sur les nuances de tons. Le documentaire bénéficie d’un beau transfert.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Une bande son 2.0, efficace qui se met totalement au service du documentaire. Les basses sont particulièrement mises à contributions, et la dynamique se fait immédiatement entendre dès que les besoins s’en font sentir. La spatialisation est en phase totale avec le documentaire.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
90 min
Boitier
Amaray
Une petite blague pour détendre, le premier documentaire est à réserver à ceux qui ont « le cœur bien accroché », car il offre la possibilité de suivre l’opération de l’œil du chirurgien. Surprenant et instructif. Pour le reste des versions longues des interviews, et d’autres témoignages. Les bonus sont en totale adéquation avec le documentaire.
Bonus

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

Story board

Multi-angle

Liens internet

Interface Rom

Jeux intéractifs

Filmographies

Clips vidéo

Bêtisier

Bonus Cachés

Court Metrage