Le Film
Critique de David Guillet
Editeur
Edition
Simple
Label
Zone
2
Durée Film
90 min
Nb Dvd
1
Synopsis :
Après un bref rappel du premier opus (Class of nuke'em high 1), l'institut de technologie de Tromaville est le théâtre d'une horrible scène de destruction : un écureuil géant est en pleine démolition des installations. Ceci est d'autant plus inquiétant que l'institut est construit sur le site d'une usine de traitement de produits radioactifs qui sert également de centrale nucléaire. Notre héros Roger Smith reporter au Troma Tech Times recherche désespérément un antidote au mal étrange dont souffre Victoria sa dulcinée. De retour quelques jours en arrière et après une présentation de la vie du lycée, Roger participe à une expérience "scientifique" et en tombe amoureux. C'est le professeur Holt qui est l'instigatrice de ces expériences, celles-ci ayant pour objectif de tester la résistance de ses créatures sous-humanoïdes. C'est avec la complicité du doyen Doyle et de la compagnie Nukemama que des expériences visant à la création de ces esclaves sont réalisées. Lors d'une partie de basket un sous-humanoïde fond littéralement devant les yeux de Roger. C'est à partir de ce moment là que Roger découvre ce qu'il se trame. Bien décidé à sauver Victoria, il s'introduit dans le laboratoire secret du professeur Holt et parvient à la libérer. Mais un écureuil ayant avalé des produits toxiques se transforme en une énorme bête hideuse qui détruit le campus. La boucle étant bouclée, nous voici de retour au moment présent : Roger parviendra t- il à sauver sa dulcinée ? pourquoi cet écureuil géant est il aussi vulgaire ?
Critique Subjective : 1 heure 30 de pure kitch !
TROMA tisme assuré
Surf Nazis Must Die, Toxic Avenger, Tromeo and Juliet... Ces titres ne vous disent peut-être rien mais pour une poignée d'irreductibles ce sont des films cultes. Troma est une société New Yorkaise des plus prolifique du cinéma outre atlantique. Nombre de producteurs ont ainsi été influencés par les oeuvres des studios TROMA de Sam Raimi pour Evil Dead à Peter Jackson pour Bad Taste ou bien Brain Dead (bien avant Le Seigneur des Anneaux) en passant Quentin Tarantino pour le délirant une nuit en enfer. En France des personnes comme Ariel Wizman et Edouard Baer (de chez Canal +), qui ont joué dans Terror Firmer avouent également sans honte avoir une adoration pour le cinéma de chez TROMA.
La méthode TROMA tisante
Pour TROMA et son président, Lloyd Kaufman, il existe une formule pour faire un film à "succès" il faut utiliser les 3 "S" Sexe, Sang et Scatologie (comprenez humour caca boudin!). Et oui la méthode TROMA est la suivante des femmes aux formes avantageuses en string et de préférence sans le haut (cf. captures films) évoluant dans un univers totalement loufoque un scénario tenant sur un timbre poste et des acteurs jouant si mal que chaque scènes est d'un comique inénarrable sans oublier le budget digne d'un film de vacance tourné en super 8. Bref, tout est tellement exagéré que chaque film de chez TROMA est d'un kitch frôlant le génie. Et Class of nuke'em high ne déroge pas à la règle.
Des acteurs post pubers
Pour incarner les studieux élèves de l'institut de technologie de Tromaville, nous avons à faire à une horde de demoiselles vêtues de simple maillots deux pièces voir une, incomparable à des adolescentes. Pour les acteurs nous avons droit à un clone de Schwarzenegger comme héros totalement crétin, un énorme monstre en guise de meneur d'une bande de dégénérés et un principal avec une voix de crécelle sans oublier un superbe professeur très peu vêtue à la coiffure de Marge Simpsons.
Des effets spéciaux à faire pâlir les ingénieurs d'ILM
Un autre élément permettant de rendre ce film incontournable réside dans la qualité des effets spéciaux (cf. captures films). Ainsi la scène d'attaque de l'école est digne de film de série Z Japonais tel que Godzilla , sans oublier la visite de la galerie des monstres (28 minutes et 10 secondes) qui ressemble plus à ceux de Jason et les argonautes qu'à Star Wars. En guise d'apothéose nous avons droit à une leçon d'effets spéciaux dans la dissolution des sous-humanoïdes (38 minutes et 47 secondes), un pur chef d’œuvre.
Le mot de la fin
Au sujet du film
La "qualité" du scénario et du jeu des acteurs est tellement médiocre que l'on ne peut émettre de jugement, cependant, c'est typiquement le genre de film que l'on regarde lorsqu'il n'y a plus rien d'autre à faire, que tous les DVD de votre vidéothèque ont été vus et revues ou que vous êtes en présence d'amis pour une soirée de délire en perspective. Pour les fans de la première heure une apparition en guest star de "Toxie" est fournie pour le même prix !
Qualité du DVD
D'un point de vue technique ce DVD est très en dessous de la moyenne tant au niveau de l'image que du son, la section bonus est également un peu trop légère si on prends en considération le catalogue plus que fourni de TROMA.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.33:1
Présenté sur un format 4/3 l'image de ce DVD est très correcte, attention cependant à ne pas utiliser un diffuseur de grande taille (type vidéoprojecteur) les défauts du master de 1991 sont beaucoup plus présents.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
La seule et unique piste audio en Anglais stéréo n'est pas à proprement parlé un chef d’œuvre de mixage mais les dialogues ainsi que les quelques effets stéréos sont bien rendus.
Précisons également qu'il est possible d'ajouter ou de supprimer les sous-titres en Français.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
2 min
Boitier
Amaray
Les menus de ce DVD sont animés et sonorisés.
Côté bonus peu de chose à se mettre sous la rétine.
Une galerie de Tromettes : quelques jeunes femmes plus ou moins dénudées ont envoyé leurs photos à TROMA.
Un document sur TROMA : l'histoire de TROMA ainsi que l'influence de TROMA sur le cinéma.
La bande-annonce du film : un très bon résumé du film.
La partie bonus n'apporte pas vraiment un grand plus au contenu du film, cependant, un tel film n'a peut être pas besoin de cela.
Bonus

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

Story board

Multi-angle

Liens internet

Interface Rom

Jeux intéractifs

Filmographies

Clips vidéo

Bêtisier

Bonus Cachés

Court Metrage