Justin Bieber : Never say Never

Genre
Pays
USA (2011)
Date de sortie
mardi 23 août 2011
Durée
111 Min
Réalisateur
Producteurs
Usher Raymond, Jane Lipsitz et Dan Cutforth
Scénaristes
Divers
Compositeur
Deborah Lurie
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Oui
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
111 min
Nb Dvd
1
Les chances de Justin Bieber de devenir une star internationale étaient de une pour un million. Jusqu’à ce que des millions de fans le découvrent sur internet et lui apportent leur extraordinaire soutient !

A la simple évocation du nom de « Justin Bieber », on peut avoir des poils qui se dressent sur le bras, ou encore une poussée aigue d’adolescence prépubère. Il est possible de se réfugier derrière une bienséance musicale hautaine très influencée seventies, mais il est impossible de ne pas lui reconnaitre des qualités certaines, un talent indéniable et une assurance entretenue depuis les plus tendres années. Car ce jeune homme semble avoir assimilé toutes les énergies musicale qui ont forgé sa personnalité. Apprenant les instruments comme d’autres assimilent des règles de jeux vidéos, ce gamin est déroutant d’énergie, et le succès rencontré n’est pas injustifié.

« Justin Bieber : Never say Never » surfe indéniablement sur la vague du succès planétaire de ce gamin dont on peut évidemment aller chercher toutes les faiblesses, à commencer par son propre public, particulièrement versatile, qui change de star comme de t-shirt, ses jeunes années qui le poussent à vivre à cent à l’heure, une vie que l’on programme au grès d’un compte en banque qui se rempli de concert en concert, de promos en promos et ainsi de suite la série serait trop longue. Et ce film de Jon Chu (Sexy Dance 3 : The Battle) parvient à nous montrer les dessous d’une ascension fulgurante, les origines d’un jeune homme dont la musique résonne comme une seconde nature, les péripéties d’un garçon de 15 ans toujours prêt à faire des blagues, le bonheur d’un adolescent adulé par des milliers de fans en délire.

Mais le film fait aussi maladroitement l’impasse sur les doutes de ce gamin enrôlé dans un rouleau compresseur sous couvert de réaliser son rêve. Alors de temps en temps on parle des difficultés de l’équipe à gérer un ado turbulent, on tourne autour d’une voix qui se fatigue par un rythme soutenu ou de ce qu’il faut ou ne pas faire, même lorsque l’on est une star. Mais on ne parle pas de ces grands moments de fatigue, ceux qui font que l’on a pas envie de faire le show, pas l’énergie d’aller au bout, on ne parle pas de cette jeunesse qui s’envole et de cette inévitable descente qui succède à la popularité. Encore moins dans le R’n’B, on ne parle pas du profit et de la trahison qui l’accompagne de manière systématique quand la lumière commence à baisser.

Le film de Jon Chu parle d’un monde parfait, d’une ambition assouvie, fait preuve d’énergie bien trouvée pour maintenir le spectateur en haleine, mais manque cruellement de nuance, pour être totalement crédible et ne pas sombrer dans l’univers du film promotionnel évident. Comme un produit marketing ultra-calibré, « Justin Bieber : Never say never » entretient le fantasme, distille une utopie, dont parfois au détour d’un plan involontaire on découvre toute la nuance, comme la peur du gamin face à une hystérie qu’il n’imaginait pas, ou encore les déclarations d’un producteur plus intéressé par le physique du gamin que par son talent.

En conclusion, « Justin Bieber : Never Say Never » est un film marketing et marketé pour entretenir l’image d’un jeune homme propulsé star au jour au lendemain, prisonnier d’une image qu’il va devoir entretenir, aux risques de se brûler les ailes pour avoir tenté vainement de s’accrocher à l’image que le destin de Michael Jackson fut un exemple à suivre en éludant toutes les zones d’ombres. Un film qui ravira les fans hystérique, mais qui manque terriblement de nuance pour être honnête.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1
Une image soignée, qui sait se faire brillante avec des noirs présents, des contrastes bien dosés pour mieux habiller l‘ensemble, qu‘il soit en concert, en coulisse ou d‘archives. Les couleurs parviennent à garder une certaine chaleur et les archives ne souffrent pas d‘un déséquilibre flagrant. L’ensemble est soigné, et correspond aux besoins que l‘on imaginait de l‘ensemble.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1
La piste 5.1 est minutieuse, elle parvient à grand renfort de basses surgonflées, imposantes, presque assourdissante pour mieux donner de relief à l‘ensemble, si l‘on se cantonne à la VO, car la VF est une véritable catastrophe de doublage, à donner l'impulsion nécessaire au film. La musique ne faisant pas dans la subtilité, le support se révèle efficace et bien dosé, même lors des extraits d’interviews.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
40 min
Boitier
Amaray
Bon alors, côté bonus on continue dans le marketing, avec tout d’abord une leçon de danse où le jeune chanteur ressemble plus à la poupée Ken en train de donner un cours de danse qu’à une star internationale en pleine maitrise de son art. Puis « Favorite Girl », le morceau le plus marquant du concert présenté en intégralité. Puis un évènement jugé planétaire : Le coupage de la mèche de cheveux du jeune homme. Mèche qui fut vendue aux enchères au profit d’une œuvre humanitaire. Pour le reste, le film se présente sous format plus long de 40’, sans toutefois profiter d’un relief supplémentaire.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage