The good wife : Saison 2

Alicia Florrick s’efforce de suivre son instinct, ainsi que son cœur. Au tribunal, Cary, son rival de toujours, est d’un soutien infaillible. Au travail, elle approfondit sa relation avec sa chef Diane et sa meilleure amie Kalinda. Elle a du mal à séparer vie professionnelle et vie privée avec Will Gardner. A la maison, la nouvelle campagne politique de son mari Peter fait éclater des vérités qui vont mettre à l’épreuve leur mariage, et amener une révélation qui pourrait faire l’effet d’une bombe. 

Malgré une saison 1 maladroitement programmée, « The Good Wife » est une série pas forcément surprenante dans son déroulement mais remarquable à bien des points de vues et d'autant plus captivante dans sa structure : On suit les le parcours d’une femme obligée de se reconstruire une vie et de faire face à ses doutes après que son politicien de mari ne l’ait trompé a bien des égards. Chaque épisode distille un peu plus de pistes à suivre autour de cette intrigue fil rouge, et permet aussi au spectateur de plonger dans les coulisses de procès parfois hors-normes. Impossible de ne plus faire le parallèle avec une affaire compromettant l’un de nos politiciens les plus respectés et respectables.
 
La saison 2 ne fait que renforcer cette impression que la réalité à rejoint la fiction, puisqu’ici, Alicia Florrick assume son devoir mais s’écarte de plus en plus de cette vie politique qui ne cesse de pourrir son cercle familial. Tous les écarts sexuels des uns et des autres viennent alimenter les pièges d’une campagne où les idées s’effacent comme toujours pour le bien des alliances, où tout se contrôle en s’échappant tout autant. Ainsi on retrouve Alicia dans une nouvelle saison qui joue encore plus la carte de la fierté de l’héroïne, mais aussi de cette difficulté de se laisser aller à ce que lui dicte son cœur et celui de faire face à son devoir d’épouse de politicien.

On l’aura compris, une nouvelle saison qui brouille un peu les cartes, mais pas beaucoup plus, qui continue de surfer sur la vague des intrigues politiciennes, doublées de dossiers judiciaires particulièrement complexe où Kalinda devra faire preuve de tout son talent pour aider la défense à déjouer les pièges tendu par la partie adverse.

Julianna Margulies (Urgences) retrouve ici la popularité qu’elle avait acquise avec « Urgences » et son charme autant que son charisme sont opérant dès les premières secondes. L’actrice s’impose comme l’unique star de la série, son regard parfois glacial se mêle à la chaleur de son jeu pour coller au plus juste de ce personnage fort et blessé. Le reste de la distribution à commencer par Matt Czuchry (Arac Attack : Les monstres à huit pattes) en confrère arriviste et déterminé, à mi-chemin entre collègue sympathique et redoutable négociateur prêt à tout pour arriver à ses fins. Une motion spéciale pour l’actrice Christine Baranski (Le Chasseur de Prime), jamais aussi glamour que dans cette série. L’actrice impose un style, un charme, une classe qui ferait rougir toutes les Joan Collins de la terre.

En conclusion, la saison 2 de « The Good Wife » ne vient pas révolutionner le genre, ni trop brouiller les cartes, mais elle garde une certaine cohérence dans sa structure. La mise en scène est impeccable, le montage un peu sec, mais rythmé et la distribution, à commencer par Julianna Margulies sait imposer un style et un charisme. Si vous n’avez pu résister aux intrigues de la première saison, cette nouvelle série d’épisodes vous entrainera un peu plus dans l’univers soigné de « The Good Wife ». Vivement la saison 3 !

Une image soignée avec des couleurs particulièrement bien tenues. Les contrastes donnent une véritable profondeur à l’ensemble et la mise en scène ressort avec beaucoup d‘éclat redonnant tout son éclat au film. Le support est d’une grande efficacité pour donner un véritable volume aux ambiances.

Une piste 5.1 uniquement en VO, qui se veut efficace et impressionnante. Les effets sonores sont habilement utilisés avec des basses particulièrement présentes et une spatialisation redoutable d’efficacité. La spatialisation est minutieuse et les effets sonores ne viennent pas empiéter sur les dialogues. Un regret tout de même concernant les autres versions présentes uniquement en 2.0 Dolby Surround, dont le manque de rigueur est effrayant, comme les bruitages aléatoires. Il suffit de voir marcher les acteurs en totale désynchronisation avec le bruit pour s’en rendre compte. Dommage !

Des scènes coupées, le clip promotionnel, la présentation de la saison 2 autour du personnage d’Alicia Florrick, ainsi qu’une conversation intéressante avec les King (Personnages clés de l’un des épisodes) et une amusante série de vidéos autour du personnage d’Allan Cumming. Des bonus, plus intéressants que dans le coffret de la saison 1 !