Désaxé

Titre Original
Axed
Genre
Pays
Angleterre (2012)
Date de sortie
mardi 15 mai 2012
Durée
84 Min
Réalisateur
Producteurs
Ryan Lee Driscoll
Scénaristes
Ryan Lee Driscoll
Compositeur
Aleksandar Dimitrijevic
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Julien Sabatier
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
84 min
Nb Dvd
1

L’histoire :

Après avoir perdu son emploi, un homme sombre progressivement dans la folie et menace sa famille.

Critique subjective :

Petite production britannique, Désaxé (Axed en VO) est un film écrit, financé et réalisé par un certain Ryan Lee Driscoll. Inconnu au bataillon, Driscoll signe pourtant ici son deuxième long-métrage après Making a killing (obscur titre de 2002). Bref, Désaxé s’inscrit d’emblée dans la catégorie « inédit vidéo dont on n’attend pas grand-chose ».

Et pourtant, le pitch du métrage (après avoir perdu son travail, un costard cravate va péter les plombs) possède un certain potentiel. On pense notamment à un possible jeu sur la frontière ténue entre normalité et folie, à une intéressante inversion des valeurs (avec un tueur dissimulé sous le masque d’un individu lambda) et à un sous-texte social virulent (la crise économique produit des monstres). Dans l’absolu, le film pouvait même se poser comme le pendant horrifique d’un Chute libre.

Dans les faits, Désaxé est un ratage intégral, un bien mauvais film qui n’appelle pas un long discours (vous êtes prévenu). On tombe dans un schéma usé jusqu’à la corde : cinq personnes (dont un cinglé) et une bicoque au milieu de nulle part. Le traitement est verbeux et sans la moindre originalité. Aucune tension. Un crescendo narratif boiteux. On a connu plus attrayant. Dans sa dernière partie, Désaxé bascule dans le slasher et touche le fond. Les pires clichés du genre sont alors repris avec un art consommé du ridicule (on se croirait dans Red is dead !). Sommet du spectacle : le père de famille dément courant et beuglant dans des bois obscurs, le regard méchant et une hache à la main. Stop. Heureusement, le métrage a la bonne idée de faire court. Tant mieux pour nos neurones, les 84 minutes écoulées les auront déjà bien assez mis au supplice.

Verdict :

Circulez, y’a rien à voir.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1

Une qualité d’image convenable. Si les visuels du métrage sont intrinsèquement peu plaisants à l’œil, l’éditeur accomplit son travail avec soin. La restitution est propre et affiche une définition tout à fait honnête. La compression s’en sort aussi relativement bien malgré l’abondance de plans très obscurs.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Anglais
5.1
Français
5.1

Au menu, du 5.1 (VF et VO) et du DTS (VO uniquement), un mets de choix pour un si mauvais film. Techniquement correcte, la version française reste la moins convaincante en raison de dialogues trop présents et des doublages assez calamiteux. Les pistes anglaises s’en sortent mieux avec un mixage plus équilibré et davantage d’ampleur (surtout en DTS).


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
11 min
Boitier
Amaray

Bandes annonces (11 minutes) : The woman, Little deaths, Dead season, Alyce, Sulfures, Désaxé.

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage