La poupée Sanglante

Genre
Pays
France (1976)
Date de sortie
mardi 3 janvier 2012
Durée
330 Min
Réalisateur
Producteurs
Antenne 2 et Société Nouvelle Pathé Cinéma
Scénaristes
Robert Scipion
Compositeur
Betty Willemetz
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
VF Sourds
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
INA
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
330 min
Nb Dvd
1
Paris, 1925. Benedict Masson, relieur et poète est frappé d’une grande laideur comme d’une malédiction. Secrètement amoureux de sa voisine Christine, il ne peut lui refuser de l’accompagner tous les jours à l’hôtel des Coulteray où elle travaille. L’ambiance y est pour le moins étrange : La marquise souffrant d’un mal mystérieux, accuse son mari d’être un vampire. Mais Benedict a d’autres préoccupations, : six de ses apprenties ont disparues dans sans laisser de traces. La police et le voisinage commencent à imaginer le pire.

L’Œuvre de Gaston Leroux fut une source importante d’inspiration pour la télévision des années 70. Et cette mini série ne fait que confirmer la règle, car celle-ci fourmille d’énigmes plus passionnantes les unes que les autres : Que sont réellement devenues les apprenties de Masson ? Le marquis de Coulteray est-il réellement un vampire ? Quel est ce mal mystérieux dont souffre la marquise ? Le spectateur est très rapidement plongé dans un bain de fantastique assez intelligemment mené. Car il faut bien le dire le scénario a l’habileté de s’inspirer de deux romans de Gaston Leroux qui sont : La poupée Sanglante et La machine a assassiner, en y ajoutant une sorte de connexion entre les deux histoires assez intelligente il faut bien le reconnaitre.

Jouant sur tous les fantasmes de l’époque, avec une secte hindous, des meurtres en série, et un automate androïde, tout est fait pour nous offrir une multitude de rebondissements qui parviennent à nous tenir en haleine, jusqu’au déroulement final. Un dénouement assez astucieux finalement et qui a le mérite de ne pas être trop en-dessous de ce que l’on pouvait attendre de cette mini-série.

Seulement voilà l’éloge de la poupée sanglante s’arrêtera là, car, si la minisérie brille par un scénario astucieux et bien construit, la réalisation souffre d‘un mal propre à une majorité de série de l’époque et même à certaines encore aujourd’hui : La lenteur des plans et certains jeux d’acteurs un peu approximatifs. Commençons d’abord par la réalisation. Un peu léthargique, la mise en scène montre très rapidement des signes de faiblesses avec des acteurs filmés aux plus près, des lumières pas toujours bien équilibrées, enfin tout ce qui fait que ces séries qui ont fait notre bonheur il y a 30 ans accusent un vieillissement prématuré remarquable.

Et ce n’est pas la distribution qui va y changer grand-chose, car mis à part Jean-Paul Zehnacker qui tente assez vainement il faut le dire, d’éviter l’aspect parfois très lyrique de la diction des acteurs, le reste de l’équipe semble prisonnier d’un classicisme qui ne fait que ralentir le rythme déjà peu présent de la réalisation. On ouvre grand les yeux, on se tord la bouche pour montrer que l’on a peur ou que l’on souffre, on fait de grands gestes pour prouver que l’on est une femme fatale et ainsi de suite. La télévision de l’époque ne semble pas encore prête à faire dans l’originalité de jeu et à se donner les moyens de concurrencer les séries américaines de l’époque beaucoup moins prisonnières d’une génération d’acteurs de théâtres.

En conclusion, « La poupée sanglante » est une minisérie à rebondissements et aux intrigues à tiroirs qui ne manque pas d’intérêt. Dommage qu’une mise en scène trop lente et trop classique ne lui permette pas de nous passionner un peu plus.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Rarement une image fut aussi désastreuse, et même les séries des années 60 américaines sont capables de briller avec beaucoup plus d’éclats. Ici l’image est terne, les couleurs mal dosées, les lumières peinent à s’imposer et les contrastes font ce qu’ils peuvent pour essayer de donner un certain volume à l’ensemble. Nous faire redécouvrir des séries françaises des années 70, est une bonne idée, mais encore faut-il y mettre les moyens.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0
Côté son même constat, le mono d’origine est assez équitablement réparti des deux côtés de l’installation, mais les chuintements et autres désagréments du temps n’ont pas été suffisamment balayés pour que l’ensemble soit à la hauteur de l’attente. On souffre beaucoup à visionner ces épisodes, tant le son peut parfois être agressif.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Juste des bandes annonces, pas de quoi sauter au plafond !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
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Com. audio
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