Blue Bloods Saison 1

Genre
Pays
USA (2011)
Date de sortie
mercredi 6 juin 2012
Durée
901 Min
Producteurs
Mitchell Burgess, Robin Green et Léonard Goldberg
Scénaristes
Divers
Compositeur
Divers
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Coffret
Label
Zone
2
Durée Film
901 min
Nb Dvd
6
Chez les « Reagan », la loi est une histoire de famille. Henry était commissaire général de New-York, son fils Franck lui a succédé. Et la tradition perdure avec les enfants de ce dernier : Danny est inspecteur à la crim’, Erin travaille au bureau du procureur et Jamie le petit dernier, vient d’entrer dans la police. Quand à Joseph, qui était un des meilleurs inspecteurs dans les rangs de police, sa mort pourrait être liée à la société secrète baptisée « The Blue Templar » regroupant des flics pourris. Les Reagan ne règnent pas sur New-York, ils essayent d’y faire régner l’ordre et la justice.

Diffusé en 2012, sur M6, « Blue Bloods » fut annoncé comme un évènement, et dans un certain sens ce le fut. Car elle permettait de retrouver en haut de l’affiche, Tom Selleck, l’inoubliable interprète de la série « Magnum », puis  de suivre une série qui mêlait à la fois la peinture familiale et le suspens d’enquête au cœur de New-York. Et de ce point de vue là, il n’y a pas tromperie sur la marchandise, bien au contraire. La famille évolue avec ses drames, ses passions, ses amours et autres interrogations personnelles, propres à toutes les familles en règle générale. Du côté des enquêtes, on a notre lot de suspens, même si à l’évidence « Blue Bloods » ne viendra pas révolutionner le genre, loin de là !

Et c’est bien là le problème ! Car les créateurs de la série n’hésite pas à intégrer une intrigue secondaire en fil rouge, autour de la famille et notamment la corruption éventuelle de l’un des membres, assassiné dernièrement. Une intrigue qui ne soulève pas les passions d’autant qu’elle sert souvent de prétexte à un discours républicain particulièrement assumé : La guerre est juste, la religion est importante, les armes c’est bien mais s’en servir c’est mieux. Autant de discours sur les valeurs prônées par le deuxième parti politique des Etats-Unis cher à Georges W. Bush. Delà à faire adhérer le spectateur pas si sur.

D’un autre côté la série atteint de toute manière son objectifs, notamment par la force de ses intrigues principales, avec des enquêtes menées tambour battant, qui ravira les fans de séries policières. L’ensemble est tout de même bien ficelé et la réalisation ne manque pas d’énergie. Bien au contraire !

Tout cela est possible notamment grâce aux interprétations impeccables, sans être remarquables de Donnie Wahlberg (Saw 2), frère de…, et de Will Estes (U-571). En effet les deux acteurs offrent des compositions particulièrement en adéquation avec le thème de la série. Quand à Tom Selleck (Magnum) il est certainement la plus grande déception de la série. L’acteur n’est plus que l’ombre de ce qu’il donnait dans Magnum, sa prestation semble fatiguée, et beaucoup trop discrète pour être remarquable. Le comédien semble complètement effacé par l’énergie de la jeune garde, et ses grands discours sur les valeurs de son pays, ne sont pas pour arranger ce sentiment de transparence.

En conclusion, « Blue Bloods » est une série qui répond en partie au cahier des charges avec des enquêtes suffisamment intéressantes pour capter l’attention du spectateur. Mais le discours Républicain conservateur un peu trop prononcé associé à la composition sans relief de son acteur principal : Tom Selleck, en font tout de même une certaine déception.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.78:1
Une image soignée avec des couleurs particulièrement bien tenues. Les contrastes donnent une véritable profondeur à l’ensemble Le support est d’une grande efficacité pour donner un véritable volume aux ambiances, et tout son sens à la série, notamment lors des scènes en milieu sombre. Le besoin de réalisme de la série trouve son sens dans ses images soignées.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
2.0
Une piste 5.1 en VO, qui tient ses promesses, mais qui souffre d’un léger surgonflage en basse, particulièrement dans les scènes d’actions. Pour le reste la spatialisation reste cohérente, même si les dialogues sont parfois un peu en retrait. La dynamique reste brillante et l’on prend beaucoup de plaisir à suivre les aventures de nos héros.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
45 min
Boitier
Coffret
Une succession de scènes inédites réparties sur l’ensemble des DVD.

Puis sur le sixième des mini reportages plus ou moins courts, sur les coulisses de la série. A commencer par « la création des personnages » et le vœu de Léonard Goldberg de travailler avec le duo Mitchell Burgess et Robin Green déjà à l’origine des « Sopranos ». Ainsi que son envie de créer une série réaliste avec une famille de policiers.

Puis un autre sur le fameux « Code Bleu », qui se voulait être la petite chose en plus qui sortirait la série de l’ordinaire.

On continue avec « Un soucis de réalisme », peut-être le plus intéressant de tous les mini reportages pleins de bons sentiments, qui revient notamment sur l’intervention de James Nuciforo, un ancien policier reconverti dans le conseil, qui fut consultant sur le tournage pour empreinter la série de réalisme.

Puis « Analyse de la scène », en l’occurrence celle du diner, qui devient récurrente d’épisode en épisode. Une idée surprenante lorsque l’on parle de série policière !!!

On continue avec le grand personnage de la série : New-York dans « Empire State of mind ». La plus grande ville du monde, avec les gens les plus courageux au monde et les plus gentils de la terre, etc…

Et pour finir « Secret de famille » qui revient sur les liens familiaux qui lient les héros de la série. On en reprend en même temps une couche sur les valeurs de la famille.

La section bonus continue avec un Bêtisier, tout ce qu’il y a de plus traditionnel ainsi que la bande annonce.

Malgré tout l’ensemble est suffisamment fourni pour rassasier les fans de la série.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage