Deep End (Bleu profond)

Titre Original
The Deep End
Genre
Pays
USA (2001)
Date de sortie
mercredi 28 mai 2003
Durée
97 Min
Producteurs
Scott McGehee et David Siegel
Scénaristes
Scott McGehee et David Siegel
Compositeur
Peter Nashel
Format
Dvd 9
Site Internet
Informations
Complémentaires
Prix de la meilleure photographie, section fiction, au Festival de Sundance en 2001.
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Nicolas Polteau
Editeur
Edition
Simple
Label
Zone
2
Durée Film
97 min
Nb Dvd
1


Résumé

Lake Tahoe, Californie. Découvrant le cadavre de l’amant de son fils empalé sur une ancre de marine sur la plage, une femme, dont le mari est absent, décide de cacher le corps afin de protéger son enfant des soupçons de la police. C’est le début d’un engrenage machiavélique. Chantage, sacrifice : il n’y a pas de limite à l’amour d’une mère...

 

Critique subjective

Deep End (Bleu profond) est un thriller efficace où l’action est mise de côté au profit d’un récit captivant. Le film est sorti sur nos écrans le 31 octobre 2001 dans l’indifférence la plus totale. Cependant même avec une faible distribution (4 copies en première semaine), le film réalise de bonnes moyennes. Malgré cela, il s’essouffle vite et ne parvient pas à conquérir autant de spectateurs pendant ses trois autres semaines d’exploitation. Le film finira sa carrière dans nos salles avec environ 22 500 entrées. Les qualités ne manquent pourtant pas, le film est élégant, magnifiquement photographié et tire bénéfice d'un scénario intelligent et assez proche de la réalité. Enfin, les performances des comédiens sont surprenantes, notamment la formidable exécution de Tilda Swinton, soutenu par un brillant Goran Visnjic.

 

Les rôles de Tilda Swinton (Margaret Hall) et de Goran Visnjic (Alek Spera) sont, avec la présence de la superbe photographie, un atout majeur du film, bien qu'il y ait quelques éléments qui attirent l'attention comme les personnages secondaires qui apparaissent dans l'histoire et qui bien qu'ils n'aient pas apparemment une plus grande importance, forment une partie vitale et puissante de l'angoisse à laquelle nous faisons face. L’intrigue est également un élément important du film. Sa qualité principale est le défaut de nombreux autres films : la justesse. Les propos et les situations paraissent tout à fait plausibles, sans exagération !
L'exécution de Tilda Swinton est impressionnante. Elle est intensément minimisée dans un rôle qui aurait pu lui apporter sans contexte quelques récompenses. On avait déjà eu l’occasion de voir ses talents au grand jour dans de nombreux films comme La Plage (2000) de Danny Boyle, The War Zone (1999) de Tim Roth. Même chose pour Goran Visnjic, plus connu pour son rôle dans Urgences (Dr. Luka Kovac) que pour ses prestations cinématographiques (Les Joueurs, Le Pacificateur), qui s’avère particulièrement convaincant dans ce rôle de méchant.
Concernant la photographie réalisée par Giles Nuttgens, elle est époustouflante. L’ensemble du film tire sur le bleu, ce qui provoque un sentiment plutôt glacé collant parfaitement à l’ambiance du film. Ce qui lui a valu le Prix de la meilleure photographie, section fiction, au Festival de Sundance en 2001.
Verdict

Un thriller mêlant habilement les conflits émotionnels avec le suspens, parfaitement interprété. Cependant certains aspects de l’histoire auraient pu être plus développé. On a peine à croire que la police n’interroge plus activement la protagoniste au sujet du meurtre. La réalisation est, certes, assez classique, mais idéalement orchestrée avec une montée progressive de la tension.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Le transfert est exempt de défauts, aucune griffure, tache ou points blancs. Les couleurs sont de bonnes tenues, la couleur chair de la peau est retranscrite avec fidélité, tout comme les noirs. Enfin concernant la compression, elle est idéale.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
4.0
Français
5.1
Anglais
4.0
Anglais
5.1
Quatre pistes audio sont présentes sur le disque : les VF Dolby Digital 5.1 / 4.0 et les VO Dolby Digital 5.1 / 4.0. Autant le dire tout de suite, l’intérêt des pistes 4.0 en VO et VF est plus que limité par rapport aux pistes 5.1. Les basses sont moins percutantes, la dynamique est en retrait et la localisation s’en ressent. Pour les pistes 5.1, la différence VO / VF est moindre, mais elle existe. La VO a plus de punch que la VF, la dynamique est un cran au-dessus. Sinon, les deux pistes offrent de belles ambiances grâce notamment aux surrounds (bruit des vagues, musique), les effets localisés existent mais de manière sporadique.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
96 min
Boitier
Amaray


Aucune bande-annonce ou autre supplément du genre (making of, documentaire...) mais le premier film des réalisateurs : Suture. La note tient compte par conséquent de l’absence de suppléments concernant Deep End.
SUTURE  (NB)

Genre : Thriller.  Pays : USA (1993).  Durée : 1h31.  Format : 2.35, 4/3. 
Langue : Anglais (VOST) dolby surround.
Acteurs : Dennis Haysbert, Mel Harris, Sab Shimono et Michael Harris.
Producteur : Steven Soderbergh

Résumé

Deux frères, Vincent et Clay, se retrouvent après les funérailles de leur père. Vincent est riche et antipathique, suspecté de meurtre, il tente de substituer l'identité de son frère, pauvre et naïf. Pour arriver à ses fins, il pose une bombe sous la voiture de Clay. Mais celui-ci survit. Cependant l’explosion altère sa mémoire et son identité est confondue avec celle de son frère. Un quiproquo s’installe...
Critique subjective

Film peu fréquent dans le milieu du cinéma, Suture est fort original à différents points de vue : la structure narrative et l’histoire entre autres. Le déroulement de la narration se déroule en deux étapes, première étape : une partie de la fin du film. Deuxième étape : le film en ordre chronologique. Certes, cette forme de structure narrative fut déjà employée auparavant, mais elle a le mérite de faire monter le suspens. Concernant l’histoire à proprement parler, elle est surprenante et étrange à la fois ! Surprenante car force est de reconnaître que ce type de sujet (la substitution d’identité) n’est pas abordé fréquemment au cinéma, mais surtout dans ce film ce qui frappe, c’est le style employé pour transposer cette histoire. Pas d’effet de style inapproprié comme on peut le voir de temps en temps mais une lente observation de la transformation de Clay en Vincent, avec tout ce que cela implique (suspecté de meurtre, riche...). D’un autre côté, l’histoire est également très étrange. Clay est noir, Vincent est blanc. Comment les témoins, la famille, le personnel (police, hôpital...) n’ont-ils pu s’apercevoir de la supercherie ? Le permis de conduire, les vidéos ou les photos montrent le visage blanc de Vincent ! Tout le monde, y compris Clay semble ne pas prêter attention à ce détail. Bien entendu, on comprend que c’est un choix délibéré des réalisateurs. Mais pourquoi ? Dommage qu’il n’y est aucun bonus sur le DVD pour expliquer cette option !
Concernant le casting, il est parfait. On retrouve le convaincant Dennis Haysbert (Loin du paradis, 24 heures chrono) dans le rôle de Clay Arlington, ainsi que Michael Harris dans le personnage de Vincent Towers et Mel Harris (L’esprit de Caïn) interprétant brillamment Renee Descartes (chirurgienne).
Verdict

Pour un premier film, les réalisateurs Scott McGehee et David Siegel ont réussi leur entrée en matière d’une fort jolie manière. La réalisation est classique mais l’histoire par contre,  ne l’est pas. Un film qui suscita un intérêt certain, il fut présent dans la sélection officielle « Un certain regard » du Festival de Cannes en 1994. Un film indépendant à découvrir !
Image et son

L’image présente quelques défauts de pellicule, notamment des petites taches et des points blancs mais dans son ensemble elle est vraiment belle, le noir et blanc est parfaitement retranscrit. Sinon la compression est pratiquement invisible.
Côté son, c’est plutôt timide. Les enceintes frontales et surrounds sont peu utilisées, à part pour la musique et les bruits d’ambiance. Par contre, l’enceinte centrale fonctionne à plein régime. Les voix retranscrites par celle-ci sont claires, sans le moindre souffle.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage