Le policier

Titre Original
Hashoter
Genre
Pays
Israël (2012)
Date de sortie
mercredi 20 mars 2013
Durée
108 Min
Réalisateur
Producteurs
Itai Tamir
Scénaristes
Nadav Lapid
Compositeur
...
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Araméen, hébreu et latin
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Chanh Hong
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
108 min
Nb Dvd
1
L'histoire
Yaron appartient à un groupe d'élite d'une unité anti-terroriste israélienne. Il croit fortement en sa mission de défendre la patrie contre "l'ennemi arabe" et s'épanouit dans les valeurs et la camaraderie virile de l'unité. Alors que son quotidien est rythmé par la vie avec ses compagnons d'arme, il est confronté à deux bouleversements qui le déstabilisent profondément : l'accouchement imminent de sa femme et la confrontation inédite avec un groupe de jeunes terroristes israéliens...

La critique
De quoi parle Le policier, le premier long métrage du jeune réalisateur israélien Nadav Lapid ?
Le film essaie de nous expliquer qu'en Israël, en dehors du conflit externe avec la Palestine, il y a un autre souci tout aussi grave c'est les inégalités sociales : les riches sont plus riches, les pauvres sont plus pauvres, les riches exploitent les pauvres etc... Ce cas de figure est vrai pour tous les pays de tous les continents, ce n'est pas une grande découverte, mais il est toujours intéressant d'avoir un regard neuf sur un problème qui a toujours existé. 

Le film est divisé en deux parties, la première est consacrée à la vie d'un policier de l'unité d'élite israélienne, Yaron. Le réalisateur veut montrer que derrière le super flic, il y a un homme avec une vie ordinaire. Mais la démonstration s'avère maladroite et lourde. C'est ainsi que pendant une heure, on voit Yaron prendre sa douche, faire des massages à sa femme enceinte, faire des repas le weekend dans le jardin d'un de ses collègues, se regarder dans le miroir, aller à la plage, prendre un verre à la terrasse d'un café.....

La deuxième partie du film est consacrée aux jeunes révolutionnaires. Le traitement de ces personnages est également maladroit et stéréotypé. Ce sont des jeunes issus de familles bourgeoises mais qui sont capables de comprendre la souffrance des plus pauvres. Alors ils écrivent un discours avec des rimes qu'ils liront devant les caméras de télévision lors de leur prochaine prise d'otages, pour dire qu'il y a trop d'inégalité dans la société, que les riches exploitent les pauvres. Et que tout ceci est trop injuste...

Ce n'est pas la réalisation qui oscille entre un reportage du journal de 13h de TF1 et un court métrage amateur qui relève le niveau du métrage. La photographie est laide et inexistante, ainsi que les différents valeur de plans. La musique est absente sauf dans la dernière partie du film pour essayer d' émouvoir le spectateur. Le rythme, le montage et tout autre notion qui servent à rendre un film captivant pour faire passer le message sont inexistants.
Et faute de budget, on ne verra aucune scènes d'action ou de séances d'entrainement du groupe de policiers d'élite, (excepté une petite balade en VTT et une intervention musclée qui se passera dans le noir total).

Les acteurs sont aussi expressifs et convaincants que ceux de la "Baie des flamboyants". Ne parlons pas des figurants et des rôles secondaires qui figurent dans la scène de prise d'otages....

Les intentions de départ étaient louables même si elles n'avaient rien d'originales, mais l'ensemble de la réalisation est trop naïf et maladroit.  On a vraiment l'impression de voir "Les inégalités sociales en Israël pour les nuls", ou l'épisode de Hélène et les garçons abordant le problème de la drogue, ou encore les épisodes de Plus belle la vie qui nous expliquent que la discrimination et l'intolérance c'est pas bien. Dommage.

Conclusion
Au final, ce n'est ni le film ni le réalisateur qu'il faut déplorer pour sa naïveté et ses maladresses, mais plutôt certaines critiques comme Les Inrocks, Le Monde, Les cahiers du cinéma.... qui l'ont encensé, et les festivals qui lui ont décerné un prix, parce qu'il leur a appris qu'en Israël comme ailleurs, il y a des pauvres et des riches. 
Le prochain réalisateur qui leur apprendra que tous les asiatiques ne font pas du karaté, et tous les Africains ne jouent pas au Basketball, se verra décerné le César, sans aucun doute.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.77:1
L'image, encodée en MPEG 2 au format 1.77:1, est dans l'ensemble plus que correcte, avec une compression visible mais non gênante quand on reste à une certaine distance de l'écran. Le film a été tourné en numérique (pas de RedOne ou autres monstres techniques utilisés sur les  blockbuster américains) avec un budget limité, le résultat final est dépendant de cette limitation.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Araméen, hébreu et latin
5.1
Le film est disponible en VO Dolby Digital 5.1 avec des sous-titres français. Tout comme l'image, le résultat au niveau sonore est lié au budget limité du film, donc ne vous attendez pas à un mixage et des effets tonitruants. Le 5.1 fait le minimum, sans plus.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
- Making-of : le réalisateur parle de son film, ses personnages, sa note d'intention...Son intervention est entrecoupée d'images de tournage du film.

- Bande-annonce.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
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