Yossi

Titre Original
Ha-Sippur Shel Yossi
Genre
Pays
Israel (2012)
Date de sortie
lundi 6 mai 2013
Durée
81 Min
Réalisateur
Producteurs
Moshe Edery, Amir Herel, Leon Edery et Eytan Fox
Scénaristes
Itay Segal
Compositeur
Keren Ann
Format
Dvd 9
Critique Cinéma
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Yiddish
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
81 min
Nb Dvd
1

Yossi vit seul sa trentaine à Tel Aviv, assumant mal sa sexualité, trouvant dans son métier de cardiologue une échappatoire à ses déboires amoureux. Lors d’un voyage dans le sud du pays, il rencontre un groupe de jeunes militaires et, parmi eux, un jeune homme qui lui fait retrouver le goût de vivre.

 

Il y près de dix ans (en 2004 pour être précis), Eytan fox avait émut les spectateurs avec l’histoire tragique de «  Yossi et Jagger », deux officiers Israéliens, qui vivaient une histoire d’amour intense et cachée, mais que la vie aux frontières de l’état Israélien avait brutalement interrompue. Depuis, dans les master class où officie Eytan Fox quel que soit l’endroit de la planète, la question restait la même : « Qu’est devenu Yossi ? », « Que lui est-il arrivé ? », poussant ainsi le réalisateur à la réflexion, sur la nouvelle vie de ce jeune homme, il a passé la trentaine, mais n’a pas oublié « Jagger ». Il est cardiologue, se noie dans son travail, Israël a changé autant que lui, mais le souvenir est toujours là, les mêmes peurs, la déchirure de la perte de son amant…

 

Et le film se traverse avec une certaine douceur. On découvre ce personnage « solitaire, triste, perdu… », et l’émotion ne tarde pas à s’installer, malgré une certaine distance, dans les premières minutes du film. Le spectateur perçoit mal où le réalisateur veut l’emmener, puis toute la qualité de la mise en scène, les plans magnifiques d’Israël, qui évolue autant que l’état d’esprit du héros, nous amène à nous attacher un peu plus à Yossi, jusqu’à l’arrivée de Tom, le jeune homme qui va changer sa vie, le ramener dans la lumière.

Au-delà d’une simple histoire d’amour entre deux hommes, « Yossi » est une réflexion parallèle sur un état qui évolue aussi, qui sort d’une chrysalide de violence dans laquelle il était enfermé depuis sa naissance. Un état qui apprend à accepter les différences, à ne plus les stigmatiser, qui parvient à sortir la tête d’une spirale infernale souvent tenue d’une main de fer par des idées parfois extrémistes. Tom peut presque devenir la métaphore de son pays, un pays qui parfois se cachait de ce qu’il était réellement, un pays dont l’existence ne laissait pas beaucoup de place à la nuance, et qui est parvenu à assumer ses contradictions pour en faire des forces. Un pays qui regarde le temps présent, l’avenir, sans oublier son passé, mais qui ne se laisse plus meurtrir par lui.

 

Le scénario privilégie d’ailleurs, la retenue à l’exagération, et c’est certainement ce que l’on apprécie le plus dans ce film. Nous ne sommes pas dans la caricature ! Il y a une conversation d’ailleurs qui sonne très juste : « Ce n’est pas difficile d’assumer devant tout le monde que tu es Gay ? », « Non, pourquoi ? », « Mais tes parents ne sont pas au courant ? » « Cela changerait quoi qu’ils le sachent ? C’est ma vie…. ». Le scénario joue perpétuellement sur ce terrain, Yossi s’enferme dans ses questions, ses doutes, issus de son passé de militaire, Tom représente une nouvelle génération qui ne se pose pas toutes ces questions, qui ne changent de toute façon pas la course du monde, bien au contraire.

 

A une époque où tout le monde voudrait tirer les idéaux vers l’arrière, pour mieux se trouver un cheval de bataille et de nouvelles causes aux maux de notre société, « Yossi » d’Eytan Fox, raisonne comme une métaphore d’une société nouvelle qui veut avancer, en apparente inconscience, mais qui sait, si besoin, effacer toutes les questions inutiles que les plus archaïques veulent imposer à grands coups de hurlements et de terreur. La mise en scène est soignée, la distribution magnifique.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.77:1

Comme à son habitude, la réalisation joue sur les lumières, sur les ambiances, avec des grandes prises de vues d’Israël, qui le montre autrement qu’une terre de désolation et de sang. L’image souligne parfaitement le travail soigné des décors avec des couleurs plutôt bien tenues et des contrastes qui savent marquer le volume de l’ensemble. L’image est précise, le grain peu présent et les plans du Sinaï tout simplement sublime.


Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Yiddish
5.1

La piste VO Dolby Digital  5.1 se démarque par un travail évident sur le  dynamisme. La répartition est très homogène et brille par sa qualité. Pour le reste la spatialisation reste assez correcte et les dialogues sont assez bien équilibrés.


Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray

Pas de bonus, une grande déception !

Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage