La nouvelle année a commencé : April se fait difficilement accepter en tant que chef des résidents, elle ne parvient pas à imposer son autorité à ses collègues. De leur côté Derek et Meredith vivent une garde partagée pour Zola, ce qui inquiète l'assistante sociale qui souhaite réexaminer leur candidature pour l'adoption. Cristina, quant à elle, ne renonce toujours pas à l'avortement, et Alex se fait malmener par les résidents depuis qu'il a dénoncé Meredith. En parallèle, un grave accident est survenu à Seattle : un gouffre s'est ouvert en plein milieu de la route et a fait plusieurs victimes, Owen et Callie sont sur place pour sauver le plus de victimes possible.
Succès surprise de l’année 2005, « Grey’s anatomy » a suivit son petit bonhomme de chemin pendant sept saisons. Et entame donc une huitième avec un manque évident d’inspiration. Car souvent comparé à « Urgences », « Grey’s Anatomy » n’en a, en tout cas pas l’énergie, et les aventures sentimentales des protagonistes commencent à subir l’érosion des années, à plus forte raison lorsque les piliers commencent à déserter. Il y eut T.R. Knight (Georges O’Malley) à la fin de la saison 5 puis Katherine Heigl (Isobel « Izzie » Stevens) la saison suivante, sans que rien ne semble vouloir réellement changer.
Et c’est bien le problème de cette huitième saison, qui commence par une bonne idée, suivre la trame du dernier épisode de l’année précédente. On se retrouve donc quelques heures après la fin du dernier épisode de la saison 7. L’équipe se remet des graves révélations qui mirent en doute l’intégrité de Meredith. Seulement voilà, on revient très rapidement dans les méandres sentimentalo-médico des uns et des autres, et cela malgré un effondrement qui devrait tenir en haleine les spectateurs. C’est d’ailleurs la différence notable entre « Urgence » et « Grey’s Anatomy ». Si les scénaristes de la première savaient, même au bout de dix saisons, trouver la subtile alchimie entre intrigues personnelles et quotidien mouvementé d’un service d’urgence d’une mégapole comme Chicago, la seconde se perd dans des intrigues qui finalement tournent en rond, dégoulines parfois de morale omniprésente, et se perd dans des bons sentiments un peu pesant.
Et pour cette huitième saison, la sauce à beaucoup de mal à prendre, on a même tendance à bailler dès les premiers épisodes, tant le ton est lent et sombre. Même les facéties d’April, tentant de s’imposer face à des collègues pas forcément enclins à la laisser faire, paraissent bien fade par rapport à ce qu’ils auraient pu faire. Et c’est bien là tout le problème de cette huitième saison que d’accumuler les longueurs, notamment autour de l’avortement de Cristina, dont le mauvais caractère n’a pas évolué d’un pouce et sent le réchauffé d’un bout à l’autre de la saison. On en prend pour 22 épisodes d’intrigues resucées, de personnages en perte totale d’évolution et d’un renouvellement qui semble parfois prendre le dessus avec quelques épisodes remarquables, mais qui sont noyés par une tonne de mièvrerie étalée du début à la fin.
En conclusion, on ne peut souhaiter qu’une renaissance à la série pour la saison 9, tant la huitième laisse un goût amer de redite, et de manque total d’inspiration. Un mal assez répandu de l’autre côté de l’atlantique en ces temps de crise ; Dommage !
Alors on
commence par un documentaire, surprenant, mais très captivant intitulé « Retour
aux sources », qui suit le périple de l’acteur Kevin McKidd, qui interprète
le Dr Owen Hunt dans la série. Ce dernier se montre très proche de ses racines,
on le découvre musicien en train d’enregistrer un album de musiques
traditionnelles écossaises. Une surprise, mais plutôt agréable en fait.
Puis des
Scènes coupées et un bêtisier, classique ! Mais le documentaire était
tellement agréable à regarder que l’on ne peut que donner une bonne note à la
section bonus.