Blues Masters

Ca commence mal...
Il n’y a pas de sous titres. Dur dur alors pour ceux qui ne comprennent pas l’anglais. Surtout que pour un tel programme, ou l’histoire est racontée, ils sont assez indispensables. On assiste presque à un suicide commercial. Il vous faudra donc bien faire attention lors de l’achat de ce type de DvD.
Deux parties
Le reportage est découpé en deux parties. La première partie s’attache à la naissance de blues jusqu'à son élargissement culturel. Au début, le Blues était plutôt réservé aux esclaves qui jouaient après leurs dures journées. C’était donc principalement une musique basée sur un feeling quotidien. La seconde partie montre l’effervescence populaire autour du Blues.
Des performances rares
Ce document a le mérite de présenter des documents d’une grande rareté. On peut par exemple trouver la seule prestation connue de Leadbelly. Lors du visionnage chaque particularité des musiciens  est expliquée. Le type d’attaque des cordes de la guitare, les rythmes utilisés et la façon de chanter de chacun n’auront plus de secrets.
Tracklisting
01 Son House - Levee Camp Blues
02 Leadbelly - Pick A Bale O'Cotton
03 Bessie Smith - St. Louis Blues
04 Mamie Smith - Lord, Lord, Lord - Harlem Blues
05 Roy Milton with June Richmond - Hey, Lawdy Mama
06 Jimmy Rushing with Count Basie - Thake Me Back, Baby
07 Ethel Waters with Count Basie - Quicksand
08 Big Bill Broonzy - Guitar Shuffle
09 Ida Cox - Four Day Creep
10 Billie Holiday - Fine And Mellow
11 Muddy Waters - Hoochie Coochie Man
12 Big Joe Turner - Shake, Rattle And Roll
13 Joe Williams with Jimmy Rushing - Going To Chicago
14 Buddy Guy - I Got My Eyes On You
15 Jimmy Witherspoon - Ain't Nobody's Business
16 B.B. King - Darlin' You Know I Love You
Conclusion
Blues masters se révèle être une mine d’information pour les fanas de blues. Pour les néophytes, je vous conseille de passez votre chemin. En effet, difficile de bien cerner l’histoire (pas de sous titres) et d’apprécier toute la puissance de cette musique à cause de la vieillesse des documents.

Les documents naviguent entre noir et blanc et couleur. La aussi, il faut être indulgent car le rendu n’est franchement pas exceptionnel comme vous pouvez le voir sur les captures. Malgré tout, les prestations live restent bien perceptibles et sont bien contrastées.

Deux pistes sonores agrémentent ce document.
Dolby Digital 2.0
Bien évidemment, il ne faudra pas être trop exigeant lors du visionnage de ces archives. Les documents sont vieux, le son aussi. Plus on avance dans le temps et mieux le son se fait percevoir et devient clair.
Par contre, la qualité de l’enregistrement de la voix du commentateur est très bonne. Sa voix grave captive et on a tout de suite envie de suivre le fil de l’histoire.
Dolby Digital 5.1
En 5.1, la voix du commentateur se fait plus présente encore. Au niveau des extraits musicaux, cela se complique. En effet, le niveau augmente assez fortement et le souffle lié à la vieillesse de la prise de son se fait entendre un peu trop. La répartition est quasiment absente. Le volume est tout simplement plus puissant, ce qui n’apporte rien au contenu.

Non Monsieur, rien à déclarer !