Délit d'innocence

Synopsis

Jimmie Rainwood (Tom Selleck) est un bon citoyen issu de la classe moyenne, qui mène une vie paisible entouré de sa famille. Au cours d'une journée ordinaire, alors qu'il sort de la douche, deux flics véreux entrent chez lui en pensant arrêter un revendeur de drogue.

Suite à une erreur de jugement regrettable, les policiers tirent sur Jimmie, et quand ils réalisent la gravité de leur acte, ils décident de se décharger de toute responsabilité en le faisant passer pour le dealer qu'il n'est  pas.Jimmie est condamné à passer sa vie derrière les barreaux lorsqu'il rencontre un criminel avisé...



Critique subjective


Une belle brochette de talent

Peter Yates à la caméra ( réalisateuir de Krull et de Bullit), Howard Shore au fifre (Le seigneur des anneaux , Gangs of New York et beraucoup de Cronenberg, oscar de la meilleur musique en 2002)) , Tom Selleck en héros (Magnum, Magnum et encore Magnum) Francois Murray Abraham en noble taulard (Inoubliable Salieri dans Amadeux de Milos Forman). Tout semblait réuni pour faire un bon petit film.


Histoire d’un ratage

Un nom manque à la liste, celui de Larry Brothers. Illustre inconnu , il ne signera qu’un seul scénario, celui de Innocent Man, délit d’innocence en Français. Jimmie est un travailleur exemplaire, compétent, américain remarquable moustachu et à casquette, il est de plus un mari prodigieux, aimant et attentif. (Là ma femme me glisse à l’oreille qu’elle veut le même pour Noél , allusion que je ne reléve même pas). En face deux flics ripoux, corrompus qui se trompe d’adresse, lui tire dessus car ils se sentent menacés par un sèche-cheveux brandi de manière menaçante il est vrai, le charge avec de fausses preuves. Une fois en prison, il est menacé par des méchants noirs en bande qui le rackettent et le menacent , harcelé par un  gardien qui l’envoient au mitard pour un pet de travers. Avec l’aide de Murray Abraham, vous savez l’homme qui a tué Mozart, il apprend les codes de la prison, tue le méchant noir et devient un caid. Dehors sa femme se bat pour lui et avec l’aide d’un gentil noir de la police des polices tente de prouver son innocence. Ouf, c’est fini au bout d’ 1 h 48 de clichés insupportables.


Un dernier mot

Ne dépasse jamais le niveau d’un téléfilm de deuxième partie de soirée.

Un festival. Grouillement , compression aléatoire, halo autour des personnages. La première demi heure inquiétera tous ceux qui ont passé des heures à régler leur projecteur. Même sur une télévision ces défauts sautent aux yeux.

Dolby Digital 5.1 en français et en Anglais. Du moins c’est ce que la pochette dit, et mon ampli semble recevoir un flux 5.1. Qui est hélas centralisé à outrance, un peu d’envolée lors des scènes de foule de prison. Mais sans plus. Une déception de plus.

Rien.

Est-ce en cela que l’édition est spéciale ?