The Finest Hours

Genre
Pays
USA (2016)
Date de sortie
jeudi 7 juillet 2016
Durée
112 Min
Réalisateur
Producteurs
Jim Whitaker et Dorothy Aufiero
Scénaristes
Paul Tamasy, Scott Silver et Eric Johnson
Compositeur
Carter Burwell
Format
Dvd 9
Critique Cinéma
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Anglais
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
112 min
Nb Dvd
1
Le 18 février 1952, l’une des pires tempêtes qu’ait jamais connues la côte Est des États-Unis s’abat sur la Nouvelle-Angleterre. Elle ravage les villes du littoral et détruit tout sur son passage, y compris deux pétroliers de 150 mètres. Le SS Pendleton et le SS Fort Mercer, en route respectivement pour Boston (Massachusetts) et Portland (Maine), sont littéralement brisés en deux. Les équipages restent piégés à l’intérieur des navires voués à sombrer rapidement. Le premier assistant mécanicien Ray Sybert, officier responsable à la poupe du Pendleton, réalise très vite qu’il lui appartient de prendre en charge des marins terrifiés et de les amener à travailler ensemble pour maintenir le navire à flot le plus longtemps possible. Alors que les garde-côtes de Chatham (Massachusetts) font de leur mieux pour aider les pêcheurs à protéger leurs bateaux de la tempête, ils apprennent que les deux pétroliers en détresse dérivent au large du cap Cod. Le premier maître Daniel Cluff, récemment nommé à la tête du poste de secours, envoie immédiatement à la rescousse le bateau de sauvetage CG 36500, sous le commandement du capitaine Bernie Webber. 

Les studios américains adorent narrer des aventures d’hommes improbables et courageux qui vont, au péril de leur vie, faire preuve d’une détermination et d’un courage qui viendront à bout des pires cauchemars. Des hommes qui ont fait la légende de l’Amérique, même si parfois la vérité ne fut pas aussi limpide, elle fit briller la bannière étoilée de toutes ses couleurs et c’est ce qui plait ! « The Finest Hours » de Craig Gillepsie (Fright Night) s’inscrit dans cette pure logique, avec une mise en scène d’un classicisme hollywoodien au cordeau. Tout y est les plans de la femme esseulée qui attend le retour de son homme dans l’encadrure de la porte en contre-jour, les regards portant les silences, ou encore les hommes qui applaudissent la bravoure, le tout souligné par une bande son bardée de violons ou encore des dialogues qui soulignent sans beaucoup de finesse toute la grandeur des uns et la couardise des autres.

En quelques mots : Un film catastrophe comme Hollywood les aime ! Alors évidemment, si vous êtes assez réfractaire à ce genre de film, « The finest Hours » n’est pas fait pour vous, car certains plans rappellent beaucoup trop ceux du ratage que fut « Pearl Harbor », dans toute la mièvrerie qu’avait réussi à éviter James Cameron dans son « Titanic ». Pour les autres, le film de 2 heures passe assez rapidement avec des grands moments de bravoure qui nous font nous tenir quasiment aux bras du fauteuil. Et d’ailleurs ce serait injuste, de ne pas les souligner ces moments de courage, car si la mise en scène sur terre est d’un classicisme hollywoodien assez dégoulinant, les scènes en pleine mer n’en demeurent pas moins particulièrement réussit avec même des grands moments, comme lorsque le bateau de Bernie Webber affrontent la fureur des éléments déchaînés. On voit l’embarcation lutter et l’on retient presque sa respiration de peur de se noyer. 
Une qualité et une inventivité qui font presque regretter que le film ne se passe pas uniquement pleine mer, tant sur terre ou dans le paquebot les mauvaises idées se succèdent, comme celles de faire chanter les hommes pour se donner du courage ! Cela arrive deux fois, mais c’est déjà deux fois de trop, ou ces scènes inutiles et tellement convenues comme la jeune fiancée du héros qui s’enfuie de colère sur un parking enneigé et le héros qui la rattrape en courant. Trop d’idées guimauves qui manquent d’originalité et viennent plomber la narration pourtant si inventive lorsqu’il s’agit de filmer la haute mer. Du coup on compte beaucoup sur la présence d’acteurs aussi réputé que Chris Pine (Star Trek : Into Darkness), Casey Affleck (Ocean’s Eleven) ou encore Eric Bana (Troie). Ce dernier s’offre d’ailleurs la palme de la prestation la plus transparente de tout le film quand Casey Affleck tente un peu maladroitement de composer une personnage tout en retenue et en fêlures contenues. Une bonne idée qui ne suffit pas à sauver un scénario qui joue beaucoup trop la carte de la mise en valeur d’un morceau de bravoure qui se suffisait à lui-même.

En conclusion, « The Finest Hours » est un divertissement dans la plus pure tradition Hollywoodienne avec une bande son qui transpire le violon, un scénario qui ne cesse de chercher la phrase la plus héroïque à dire et des acteurs qui composent avec une mise en scène assez, voir même un peu trop, classique. Pourtant le film se révèle particulièrement réussit et surprenant lorsque l’action se situe en pleine mer et qu’il faut montrer la fureur des éléments qu’ont dû affronter les marins.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.40:1
Une image soignée qui joue sur le grain et sur les couleurs pour mieux imprégner le spectateur. Les contrastes sont de très bonne tenue et donnent une réelle profondeur à l’ensemble. Les couleurs quand à elles gardent une véritable identité servant à merveille les besoins de la photographie dont la rude tâche de rendre perceptible une aventure, majoritairement en pleine mer, durant une tempête et de nuit.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Une piste Dolby Digital 5.1 forcément efficace, qui fait vibrer les basses (Un  peu trop peut-être !!!) à vous en faire trembler les neurones. La dynamique est à la hauteur de l’aventure et parvient à rendre palpable les effets sonores que nous pouvions ressentir durant la projection en salle, notamment lorsque le bateau traverse les immenses vagues. La spatialisation est parfaitement ordonnée et le rendu est particulièrement efficace.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Pas de Bonus !!! Incompréhensible ! 
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
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