Guardians

Titre Original
Zashchitniki
Pays
Russ (2017)
Date de sortie
mercredi 26 juillet 2017
Durée
88 Min
Réalisateur
Producteurs
Gevond et Sarik Andreasyan et Aleksey Ryanzantsev
Scénaristes
Divers
Compositeur
Divers
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Russe
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
88 min
Nb Dvd
1
Durant la Guerre Froide, l’organisation secrète Patriot réalise des expériences sur des humains pour créer des super-soldats. Seuls quatre guerriers dotés de super-pouvoirs y survivent, mais ils parviennent à s’échapper. 30 ans plus tard, un ennemi surpuissant surgit et menace d’anéantir le monde. Les Guardians décident alors de sortir de l’ombre et d’affronter celui qui les a créés… Le combat ne fait que commencer !

Avec « Guardians », le réalisateur russe Sarik Andreasyan s’attaque au marché dominé par l’industrie Hollywoddienne. Du coup on a tendance, d’un œil un peu circonspect, il faut bien l’avouer, cette superproduction venue du froid, qui a pour but de pouvoir rivaliser avec les grandes machines Marvel DC Comics. Un peu comme si la guerre froide s’était invitée dans l’univers du divertissement à grande échelle. Et après quelques minutes de visionnage l’avis est mitigé, mais pas forcément pour les raisons que l’on imagine. 

D’abord il y a un scénario, un peu faible mais qui a le mérite de parfaitement avoir compris les racines de ces super-héros de l’industrie capitaliste américaines qui puisent leurs origines dans l’histoire et dans les valeurs du pays. Et du coup en Russie, l’aspect patriotique qui est autan poussé à l’extrême que de l’autre côté du Delta de Béring. D’ailleurs la cellule gouvernementale faisant appel aux super-héros porte le nom de « Patriot », ce qui en dit long sur les racines de l’histoire. Les héros sont le fruit d’une expérience d’un savant fou qui officia pendant la guerre froide (Et qui ressemble un peu à Poutine ! Choix assumé ou Hasard ???). On comprend très vite que tout cela formera une sorte de miroir cinématographique à la puissance d’en face.
Du côté des effets spéciaux la surprise est de taille, car si les Américains ont une longueur d’avance, le cinéma russe semble lui emboîter le pas avec beaucoup de brio, car dans « Guardians » les personnages affublés de super-pouvoirs sont parfaitement traités en image numérique et le résultat est saisissant de qualité. La production ayant mis la main à la poche, le film se retrouve plongé dans un déferlement d’effets spéciaux tous plus remarquables les uns que les autres. Car avec notre esprit occidental un peu mesquin il faut bien le dire, on imaginait mal un film de science-fiction Russe faire aussi bien que les américains ! C’est un peu oublié que l’un des films d’horreur les plus saisissant de ces quinze dernières années fut Russe et qu’il s’appelait « NightWatch », même si son réalisateur : Timur Bekmanbetov, en donnant son corps et son esprit au cinéma américain s’est perdu dans des réalisations sans âmes et insipides, comme : le remake de « Ben-Hur » ou encore « Abraham Lincoln, Chasseur de Vampires ».

Côté mise en scène, le film manque de corps et se perd dans des considérations un peu longues comme la condition de ces super-héros qui, comme « Les 4 Fantastiques », en veulent à ceux qui ont leur ont fait ces expériences qui ont changé leurs existences pour toujours. Mais les combats tournent un peu trop souvent aux désavantages des héros pour que cela ne vienne pas un peu lasser les spectateurs, qui aimeraient bien que leurs héros soient un peu moins faibles que ce qu’ils font durant presque une heure et demi de film.

Côté distribution Anton Pampushnyy (Alexandre le grand : La bataille de la Néva) Sanzar Madiyev (Huntig the Phantom) Sebastien Sisak (The Earthquake) et Stanislav Shkilnyi (Le Casse de Central Park) semblent beaucoup s’amuser à jouer les super-héros et le super-vilain pour le dernier. Et même si leurs prestations peuvent paraître un peu décalée à l’instar de celle d’Alina Lanina, qui signe là son premier rôle, l’ensemble est assez remarquable pour ne pas être oublié. 

En conclusion, « Guardians » n’est pas un film de science-fiction de premier plan, mais l’industrie cinématographique Russe parvient à prouver avec ce film qu’elle savait faire des films de science-fiction et qu’elle le faisait bien.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. Les ambiances sont parfaitement bien travaillées pour nous plonger dans ce film de super-héros d’un autre genre. Tout est parfaitement dosé et les contrastes offrent une belle profondeur à l’ensemble. Le support donne tout son volume au film.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Russe
5.1
Français
5.1
La piste Dolby Digital 5.1 se révèle d’une grande précision et permet au film de garder toute sa force notamment avec une bande son particulièrement bien répartie pour que les effets spéciaux ne viennent pas écraser les dialogues et autres sonorités du film. La musique vient parfaitement habiller l’ensemble pour donner des transitions de grandes qualités. Jamais dans l’excès, la piste sonore est parfaitement bien harmonisée pour que les dialogues ne soient pas effacés par la musique ou les effets sonores.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
10 min
Boitier
Amaray
Un making of en plusieurs parties mais qui reste insuffisant pour nous rassasier dans notre soif d’informations.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
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