7 jours Pas Plus

Genre
Pays
FR (2017)
Date de sortie
mercredi 3 janvier 2018
Durée
88 Min
Réalisateur
Producteurs
François Ladernois, Leonard Glowinski et Philippe Carcassonne
Scénaristes
Hector Cabello Reyes et Sebastian Robensztein
Compositeur
Jacynthe Moindron-Jacquet et Clément Granger-Veyron
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
88 min
Nb Dvd
1
Quel est le point commun entre une vache qui tombe du ciel, un quincaillier célibataire et maniaque, un jeune Indien perdu, et une jolie normande qui aime les quincailliers maniaques ? Une simple question : tout ce qui nous arrive relève-t-il vraiment du hasard ?

Plus connu comme scénariste de comédiens succès tels que « Retour chez ma mère » ou « Le Concert », Hector Cabello Reyes s’est donné comme nouveau défi de réaliser sa première comédie avec « 7 jours pas plus », une histoire de personnages dysfonctionnels, que le hasard, ou l’effet papillon, va réunir dans une seule et même histoire. Avec son co-scénariste Sebastian Borensztein (El Chino), le réalisateur se lance dans une comédie douce et humaniste, où trois personnalités dysfonctionnelles vont se rencontrer et chacune à sa manière viendra sauver l’autre.

À plat, comme cela, sur le papier, on peut très rapidement imaginer une comédie tout ce qu’il y a de plus classique, et pas forcément renversante. Mais le résultat est tout autre, car l’alchimie fonctionne parfaitement entre les trois personnages, à commencer par Pierre, célibataire, acariâtre et maniaque, complètement fermé qui ne sait pas dire oui, et dont la froideur cache finalement des blessures profondes qui l’empêchent de s’ouvrir au monde. Sa rencontre avec Ajit, un Indien perdu en France alors qu’il recherche son oncle, et que Pierre va aider bien malgré lui, va briser la carapace de ce dernier et lui donner un regard nouveau sur le monde. Mais nous ne serions pas dans une comédie romantique et sensible, s’il n’y avait pas la femme amoureuse l’exact opposé du personnage principal. C’est donc Jeanne, une femme joviale ouverte à tout le monde sensible qui va, d’une certaine manière, être le trait d’union entre Pierre et le monde.

Et la réalisation d’Hector Cabello Reyes, est à la hauteur de l’attente. Jamais dans la surenchère de plan sophistiqué, le réalisateur cherche simplement à mettre en lumière chacun de ses personnages et donne sa vision peut être un brin idéaliste, d’une société qui compterait encore des gens capables de tendre la main aux autres. En toute sobriété, la mise en scène du réalisateur s’avère efficace et amène toute la naïveté, mais en même temps toute la maturité nécessaire, pour donner à son histoire à la fois la crédibilité, mais également la sensibilité nécessaire à l’ensemble.

Bien évidemment, la réussite de « 7 jours pas plus », est, d’une certaine manière à attribuer aux interprètes principaux, qui parviennent avec beaucoup de sensibilité et de précision, à donner corps à leurs personnages, et à mettre en lumière le message de fond du film : « Il est possible de communiquer autrement que par la connaissance du langage ». Benoît Poelvoorde (Podium) se révèle, comme à son habitude, extrêmement sensible et précis dans son jeu et entraîne, sans beaucoup d’efforts, le spectateur dans les méandres des aventures de son personnage. Face à lui Pitobash (Mom), un acteur indien, véritable star dans son pays, impose un style et une rigueur remarquable qui vient faire le contrepoids du charisme imposant de l’acteur belge. Pour amener un peu de douceur dans cette histoire, Alexandra Lamy (L’embarras du choix) assume parfaitement le choix d’être une femme qui soit l’exact opposé du personnage.

En conclusion, « 7 jours pas plus », est une comédie que l’on regarde avec un peu d’inquiétude, mais qui au bout de quelques minutes parvient à nous emmener dans une intrigue subtilement écrite, et une mise en scène simple mais efficace que vient couronner une composition tout aussi sensible que rayonnante.

La bande annonce du film

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.40:1
Le réalisateur a choisi une image toute en nuance qui donne à son film un aspect presque apaisant et rétro. Les couleurs sont un peu délavées mais donnent toute sa qualité à la photographie du film. Les ambiances sont parfaitement retranscrites et le support lui rend un hommage appuyé. Les contrastes dont un volume et une profondeur à l’image à la hauteur de l’ensemble.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
La piste Dolby Digital 5.1 se révèle d’une grande précision et permet au film d’appuyer encore un peu plus son ambiance douce et tendre. La musique vient parfaitement habiller l’ensemble pour donner des transitions de grandes qualités. Jamais dans l’excès, la piste sonore est parfaitement bien harmonisée pour que les dialogues ne soient pas effacés par la musique ou les effets sonores.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
2 min
Boitier
Amaray
Juste une Bande annonce !!!
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
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