Chacun pour tous

Genre
Pays
FR (2018)
Date de sortie
mercredi 20 mars 2019
Durée
89 Min
Réalisateur
Producteurs
Jean-Yves Robin, Marc Stanimirovic et Marc Etienne Schwartz
Scénaristes
Vianney Lebasque et Franck Bellocq
Compositeur
Audrey Ismael et Bastien Burger
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
89 min
Nb Dvd
1
Martin, coach de l’équipe française de basketteurs déficients mentaux, est au pied du mur. En pleine préparation des Jeux Paralympiques, ses meilleurs joueurs viennent de le laisser tomber. Refusant de perdre la subvention qui est vitale pour sa fédération, il décide de tricher pour participer coûte que coûte à la compétition. Il complète son effectif par des joueurs valides, dont Stan et Pippo, deux trentenaires désœuvrés. Même Julia, la psychologue de la fédération, ne s’aperçoit pas de la supercherie. En s’envolant pour Sydney, Martin est loin d’imaginer le mélange explosif qu’il vient de créer.

Il y a forcément des films que l’on a envie d’aimer, notamment parce qu’ils traitent d’un sujet rarement évoqué, ou dans tous les cas souvent par la lorgnette du pathos : le Handicap. Encore plus lorsque le film, s’intéresse à un scandale sportif qui eut lieu durant les Jeux Paralympiques de Sydney en 2000, lorsqu’une équipe de basket espagnole de déficients mentaux s’est avéré être en partie (dix sur douze) composée de personnes non handicapées. Pourtant, pour son scénario, Vianney Lebasque n’a gardé que les grandes lignes de ce scandale et s’est lancé dans une histoire qui va bien au-delà de mettre en lumière les dessous d’un scandale, mais il va, au contraire, profiter de cette base pour parler de tolérance, et mettre en lumière ce silence et ce désintéressement qui persiste dans la lignée des Jeux Olympiques. Car, si les gradins sont pleins à craquer durant les JO, ils se vident affreusement et honteusement pour les paralympiques.

C’est donc un scénario plein d’humanité et de sobriété que nous livre le réalisateur accompagné Frank Belloq (Soda). Car effectivement, si tout n’est pas forcément original et que parfois les dialogues font un peu dans la simplicité, l’ensemble fonctionne et nous embarque pendant près d’une heure et demi. Nous nous laissons prendre au jeu, à trépigner sur notre fauteuil à s’offusquer de ce vide dans les gradins, de ces journalistes qui ne font pas le déplacement parce qu’une équipe de basket composée de déficients mentaux ne fait pas vendre et importe peu le grand public. Pourtant, il reste le plus grand garant de toutes les valeurs du sport : Une abnégation totale, un respect de l’autre, mais encore plus, une détermination et un effort bien plus important que les sportifs de haut niveau. Alors même si le scénario a parfois tendance à user de facilités, il suffit à nous ouvrir les yeux sur cette injustice générale qui va à l’encontre des valeurs du sport. 

Et puis le réalisateur a poussé plus loin le bouchon de son film en ne faisant pas jouer des acteurs connus pour interpréter les personnages déficients, mais en engageant justement de véritables personnes handicapées pour incarner l’équipe. Du coup, le film prend de la valeur et surtout met en lumière, comme l’avait fait d’ailleurs, Jaco Van Dormael dans son film « Le Huitième Jour ». les acteurs souffrant d’un handicap apportent une fraîcheur autant qu’une ligne de conduite qui se lie dés les premières minutes. Le reste de al distribution doit se mettre au diapason et non pas l’inverse, ce qui, en soi, offre une expérience cinéma remarquable. De plus le réalisateur parvient à conserver un certain dynamisme cinématographique lorsqu’il s’agit de filmer ces matchs de baskets pas forcément très chorégraphiés.

En conclusion, « Chacun pour tous » est un film simple et complexe en même temps qui distille un discours de tolérance et se révolte d’une injustice vécue par les jeux paralympiques dans l’indifférence totale. Le film reprend les grandes lignes d’un scandale et en livre une œuvre humaniste, certes, pas parfaite mais dont la bonne volonté et le jeu des acteurs suffit à nous ravir.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. Le film jouant sur les différentes ambiances : Colorées en extérieures, et plus sombres en intérieur ou lorsque les choses ne vont pas forcément bien, il fallait un support qui ne soit pas trop en défaillance ou en saturation. Le travail de transfert et de très bonne qualité et le film se regarde avec beaucoup de plaisir.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Une piste Dolby Digital 5.1, totalement en accord avec le film et avec ses besoins. La répartition est minutieuse, et les voix ne sont pas trop en retrait.  Lorsque la mise en scène se lance dans les reconstitutions de matchs, ou dans la sacro-sainte scène de final des championnats. La répartition est minutieuse et installe le spectateur au cœur de l’intrigue.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Pas de Bonus !
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
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