Mia a onze ans quand elle noue une relation hors du commun avec Charlie, un lion blanc né dans la ferme de félins de ses parents en Afrique du Sud. Tous deux grandissent comme frère et sœur et deviennent vite inséparables. Trois ans plus tard, Charlie est devenu un lion imposant. Mia découvre alors le secret que cache la ferme : son père vend les lions à des « chasseurs de trophées ». Mia n’aura désormais qu’une obsession : sauver Charlie, à tout prix.
Voilà un film qui part d’une bonne intention, mais qui manque terriblement de consistance. Particulièrement dans le jeu des acteurs qui reste assez en dessous de la moyenne. Pourtant, le charme prend et nous nous laissons aller à la beauté des paysages de cet Afrique du Sud, de ces lions magnifiques, et particulièrement de Thor, qui incarne Charlie à l’écran. Nous nous laissons forcément griser par cette histoire dans laquelle une jeune fille élevée avec des Lions tisse un lien indéfectible avec un Lion Blanc, source de bien des croyances sur le continent Africain.
Mais ce n’est pas tant le lion blanc et ses légendes, dont veut nous parler le réalisateur Gilles de Maistre (La quête d’Alain Ducasse). Lors d’un documentaire qu’il réalisé plusieurs années auparavant, il fut confronté à une bien triste réalité, celle des fermes légales en Afrique du Sud, dans laquelle des touristes viennent pour tuer des lions et en ressortir une sorte de « gloriole » mal placée. Ces Chasseurs de Trophées sont, en partie, responsables, d’un marché qui se retrouve être la source principale de la menace d’extinction de ces fauves majestueux et impressionnant. Du coup, sur la base de ce constat, le réalisateur a eu l’idée de ce scénario dans lequel une jeune fille se lie d’amitié avec un Lion Blanc et fait tout pour le sauver de ce destin funeste.
Avec son ami Kevin Richardson, (Dresseur d’animaux, surnommé : « L’homme qui murmure à l’oreille des Lions »), ils vont mettre en place un stratagème pour rendre plus palpable cette amitié, ils vont entraîner une petite fille à vivre avec des lionceaux et pendant plusieurs années, la jeune actrice va donc vivre au milieu de ces petits fauves et grandir avec eux. Une expérience hors du commun qui donne ces fruits à l’écran, puisque l’osmose est visible et touchante. Seulement, est ce que cela suffit à donner du corps au film ? Il semble que non, car le film se perd dans un scénario un peu trop simpliste et une mise en scène trop centrée sur les aspects techniques font de ce film, un agréable téléfilm, mais ne parvient pas à nous embarquer totalement, ou en tout cas à nous faire nous identifier à l’héroïne. Ajoutez à cela un montage découpé à la serpette, et le résultat est bien plus décevant qu’emballant. Tout au plus, nous pouvons rêver de caresser un lionceau et de passer du temps dans cette savane brûlante et bruyante.
Et donc du côté de la distribution, la faiblesse reste évidemment les plus jeunes, qui manquent d’une véritable direction d’acteurs pour pouvoir donner le meilleur. Tout le monde est concentré sur la sécurité qu’il faut avoir pour évoluer avec les fauves. Même
Mélanie Laurent (Je vais bien, ne t’en fais pas) manque de relief et sa prestation, même si elle survole toute la distribution, reste l’une de ses plus légères.
En conclusion, « Mia et le Lion Blanc » souffre d’un tournage dans des conditions particulière et d’un scénario qui manque de consistance. Du coup, les acteurs ne sont pas au meilleur de leur forme, mais l’ensemble dégage tout de même un charme évident, qui se ressent lorsque le lion est au cœur de l’image.
Dans la section bonus, nous pouvons découvrir enfin ce qui s’est passé dans les coulisses de ce tournage avec
un making of passionnant et passionné. « Mia et le Lion Blanc : Un Tournage Hors du commun ». On y découvre ce tournage qui s’est déroulé en trois étapes, le temps au lionceau de devenir adulte. Les anecdotes fourmillent et les séquences « émotions » aussi.
Le clip des Kids United (Ils Sont partout !!!).
Les essais des acteurs et des scènes coupées.