Mia et le Lion Blanc

Genre
Pays
FR (2018)
Date de sortie
jeudi 2 mai 2019
Durée
97 Min
Réalisateur
Producteurs
Jacques Perrin, Valentine Perrin, Nicolas Elghozi, Catherine Camborde, Gilles de Maistre et Stéphane Simon
Scénaristes
William Davies et Prune de Maistre
Compositeur
Armand Amar
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
97 min
Nb Dvd
1
Mia a onze ans quand elle noue une relation hors du commun avec Charlie, un lion blanc né dans la ferme de félins de ses parents en Afrique du Sud. Tous deux grandissent comme frère et sœur et deviennent vite inséparables. Trois ans plus tard, Charlie est devenu un lion imposant. Mia découvre alors le secret que cache la ferme : son père vend les lions à des « chasseurs de trophées ». Mia n’aura désormais qu’une obsession : sauver Charlie, à tout prix.

Voilà un film qui part d’une bonne intention, mais qui manque terriblement de consistance. Particulièrement dans le jeu des acteurs qui reste assez en dessous de la moyenne. Pourtant, le charme prend et nous nous laissons aller à la beauté des paysages de cet Afrique du Sud, de ces lions magnifiques, et particulièrement de Thor, qui incarne Charlie à l’écran.  Nous nous laissons forcément griser par cette histoire dans laquelle une jeune fille élevée avec des Lions tisse un lien indéfectible avec un Lion Blanc, source de bien des croyances sur le continent Africain. 

Mais ce n’est pas tant le lion blanc et ses légendes, dont veut nous parler le réalisateur Gilles de Maistre (La quête d’Alain Ducasse). Lors d’un documentaire qu’il réalisé plusieurs années auparavant, il fut confronté à une bien triste réalité, celle des fermes légales en Afrique du Sud, dans laquelle des touristes viennent pour tuer des lions et en ressortir une sorte de « gloriole » mal placée. Ces Chasseurs de Trophées sont, en partie, responsables, d’un marché qui se retrouve être la source principale de la menace d’extinction de ces fauves majestueux et impressionnant. Du coup, sur la base de ce constat, le réalisateur a eu l’idée de ce scénario dans lequel une jeune fille se lie d’amitié avec un Lion Blanc et fait tout pour le sauver de ce destin funeste. 

Avec son ami Kevin Richardson, (Dresseur d’animaux, surnommé : « L’homme qui murmure à l’oreille des Lions »), ils vont mettre en place un stratagème pour rendre plus palpable cette amitié, ils vont entraîner une petite fille à vivre avec des lionceaux et pendant plusieurs années, la jeune actrice va donc vivre au milieu de ces petits fauves et grandir avec eux. Une expérience hors du commun qui donne ces fruits à l’écran, puisque l’osmose est visible et touchante. Seulement, est ce que cela suffit à donner du corps au film ? Il semble que non, car le film se perd dans un scénario un peu trop simpliste et une mise en scène trop centrée sur les aspects techniques font de ce film, un agréable téléfilm, mais ne parvient pas à nous embarquer totalement, ou en tout cas à nous faire nous identifier à l’héroïne. Ajoutez à cela un montage découpé à la serpette, et le résultat est bien plus décevant qu’emballant. Tout au plus, nous pouvons rêver de caresser un lionceau et de passer du temps dans cette savane brûlante et bruyante.

Et donc du côté de la distribution, la faiblesse reste évidemment les plus jeunes, qui manquent d’une véritable direction d’acteurs pour pouvoir donner le meilleur. Tout le monde est concentré sur la sécurité qu’il faut avoir pour évoluer avec les fauves. Même Mélanie Laurent (Je vais bien, ne t’en fais pas) manque de relief et sa prestation, même si elle survole toute la distribution, reste l’une de ses plus légères.

En conclusion, « Mia et le Lion Blanc » souffre d’un tournage dans des conditions particulière et d’un scénario qui manque de consistance. Du coup, les acteurs ne sont pas au meilleur de leur forme, mais l’ensemble dégage tout de même un charme évident, qui se ressent lorsque le lion est au cœur de l’image. 
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Simple dans son écriture, dans sa narration mais pas dans sa photographie. Les couleurs sont magnifiques et les contrastes sont parfaitement dosés pour lui donner une profondeur tout en douceur et en puissance. L’ensemble est d’une beauté saisissante, particulièrement celles des paysages magiques de l’Afrique du Sud. 

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
La piste Dolby Digitale 5.1 permet une assez belle mise en situation. Si les dialogues sont un peu en façade, la répartition permet d’entendre tout ces cris qui nous font penser à la savane : Le cris des Hyènes, et tout ces animaux nocturnes qui donnent toute cette sensation de magie au film. Nous plongeon s assez facilement et particulièrement lorsque le lion se fait entendre.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
20 min
Boitier
Amaray
Dans la section bonus, nous pouvons découvrir enfin ce qui s’est passé dans les coulisses de ce tournage avec un making of passionnant et passionné. « Mia et le Lion Blanc : Un Tournage Hors du commun ». On y découvre ce tournage qui s’est déroulé en trois étapes, le temps au lionceau de devenir adulte. Les anecdotes fourmillent et les séquences « émotions » aussi.

Le clip des Kids United (Ils Sont partout !!!).

Les essais des acteurs et des scènes coupées.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage