Le Nom de la Rose

Titre Original
The Name of the Rose
Pays
USA (2019)
Date de sortie
mercredi 6 novembre 2019
Durée
416 Min
Réalisateur
Producteurs
Wild Side
Scénaristes
Andréa Poporati
Compositeur
Divers
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Anglais
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
416 min
Nb Dvd
4
Italie, 1327. Le moine Franciscain Guillaume de Baskerville et son jeune novice Adso de Melk arrivent dans une abbaye isolée des Alpes. Ils vont être témoins d’une série de meurtres mystérieux. Tandis que les deux hommes enquêtent et se jettent à la poursuite du meurtrier, ils sont eux-mêmes pris en chasse par l’impitoyable inquisiteur Bernardo Gui. La mission de ce dernier est claire : traquer tous ceux qui critiquent le Pape. Et Baskerville est sur sa liste…

Roman d'Umberto Ecco rendu célèbre au cinéma par Jean Jacques Annaud en 1986 avec un Sean Connery magistral et un petit nouveau : Christian Slater. Le film inspiré du roman d'Umberto Ecco entraînait le spectateur dans une intrigue haletante, dans laquelle un moine assisté de son apprenti étaient mandatés pour enquêter sur une série de meurtres odieux, dans un monastère. 

À la fois thriller et fresque historique, l'histoire d'Umberto Ecco, permet également de poser un œil sur une époque sombre du Moyen-Âge : l'Inquisition. La mise en scène de Jean-Jacques Annaud, avait su imposer un style, mais surtout elle avait su puiser toutes les forces narratives, et en même temps tous ces paradoxes qui faisait de cette société médiévale soumise à l'ambition démesurée de certains ecclésiastiques, mais également aux dérives de la religion lorsqu'elle est poussée dans ses extrémités. Réalisé en 1986, « Le Nom de la Rose », avait permis d’imposer de manière définitive, le réalisateur Jean-Jacques Annaud comme l'un des plus grands réalisateurs français des années 80 et 90, surtout l’un des seuls, financés par des fonds américains pour des sommes astronomiques pour l’époque, à exploser le box-office à chaque sortie de film. Si le réalisateur se fait un peu plus discret ces dernières années avec des œuvres moins marquantes, il n'en demeure pas moins que son adaptation du roman d'Umberto Ecco reste certainement l'une de ses plus belles réussites.

Il était donc évident que la télévision, et particulièrement les plateformes de VOD, pouvaient s'intéresser une nouvelle fois au roman d'Umberto Ecco. Et cette fois-ci c’est le producteur Nigel Williams (American Hero) associé au scénariste Italien Andréa Porporati (The Sweet and the Bitter) de relever le défi. C’est également John Turturro (Gloria Bell), qui prend la place de Sean Connery, et un jeune acteur qui, nous l'espérons, sera promis également à une grande carrière : Damian Hardung (Clara et le secret des ours). À la place de F Murray Abraham dans le rôle de Bernardo Guy, c'est l’acteur Rupert Everett (Le Mariage de mon Meilleur Ami), plutôt habitué aux comédies sentimentales, qui vient interpréter ce personnage sombre, envoyé du pape et venu apporter ses jugements tranchés qui déterminent à la fois la torture et la mise à mort des gens.

Si la mise en scène manque parfois de dynamisme, peut-être par ce format série TV qui oblige le scénariste à multiplier les longueurs, les débats autour de cette lutte entre les différents courants religieux qui s’opposent et surtout la romance entre le jeune apprenti Adso et envoûtante Anna qui lui fait douter de la voie qu’il doit suivre. Du coup, si le thriller médiéval d’Umberto Ecco fonctionne toujours aussi bien, son adaptation en série manque assurément de rythme et se perd parfois dans des longueurs qui ne sont pas forcément indispensables. La distribution, quant à elle, est redoutable d’efficacité, John Turturro (Barton Fink) reprenant avec panache la place de Sir Sean Connery, et Ruppert Everett se laissant porter par une prestation toute en force et en noirceur qui le rendent méconnaissable
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Dans l’ensemble l’image est de bonne tenue avec des couleurs bien pesées et des contrastes qui donnent une véritable profondeur à l’ensemble. Le film jouant sur les différentes ambiances : Sombres, avec des dominantes jaunes et grises, le travail de photographie est pour beaucoup dans la réussite de la série qui garde cet aspect mystérieux presque métaphysique. Le travail de transfert est de très bonne qualité et la série se regarde avec beaucoup de plaisir.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Une piste Dolby Digitale 5.1, totalement en accord avec la série et avec ses besoins. La répartition est minutieuse, et les voix ne sont pas trop en retrait.  La dynamique de l’ensemble fait trembler les murs et on aime ça, surtout lors des effets sonores qui viennent illustrer les scènes qu’elles soient d’extérieur ou d’intérieur ou dans les scènes plus subtiles comme dans la bibliothèque. Un véritable plaisir pour les oreilles. 

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
30 min
Boitier
Amaray
Un making of qui revient sur les dessous de la série.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage