Un homme et une femme : vingt ans déjà

Synopsis
Anne Gauthier et Jean-Louis Duroc ne se sont pas revus depuis 1966. Elle produit des films et lui est directeur de courses automobiles. Le dernier film d'Anne est un échec et elle a l'idée d'en faire un sur leur amour passé...
Critique subjective
Le réalisateur
Claude Lelouch est né à Paris le 30 octobre 1937Dès son plus jeune âge, il ne jure que par le grand écran et trouve sa révélation de cinéaste à la vision de Quand passent les cigognes, un film russe réalisé par Mikhaïl Kalatozov. En 1964, La femme-spectacle, un reportage-fiction, se retrouve censuré de quarante-cinq minutes et ne sortira pas en salles. Avide de sensations fortes, le réalisateur tourne alors en quinze jours Une fille et des fusils, qui obtient le Grand Prix du Festival du jeune cinéma de Hyères. En 1966, Un homme et une femme révèle enfin le cinéaste dans le monde entier, avec  deux Oscars à la clé, et plus quarante autres récompenses internationales au total...
Le film
Un homme et une femme développait déjà toute la thématique qui fera la griffe Lelouch :
intrigue sentimentale légère et vaporeuse, romantisme échevelé, tourbillon de personnages qui se croisent et se retrouvent... Pour tourner "Un Homme et une femme : vingt ans déjà", Claude Lelouch ne lésina pas sur les moyens financiers et techniques qui lui manquèrent sur son "Un Homme et une femme" de 1966. En effet, une partie du film fut tournée dans le Ténéré. Avec comme assistant Thierry Sabine (l'ex-organisateur du Paris-Dakar), Claude Lelouch débarqua dans le désert avec un hélicoptère, une trentaine de voitures, une antenne médicale, l'eau, la nourriture pour tourner pendant trois semaines de folie face à la lumière et aux tempêtes.
Le cinéma c’est Lelouch
Mais son goût des records et des défis s'exprima également à Paris où il installa son plateau dans un énorme, colossal et glacial double tunnel qui se trouve sous la gare de Bercy et qu'il loua à la SNCF. "Vingt ans déjà" fut plus que la suite de "Un Homme et une femme" réalisé par Lelouch en 1966 (Palme d'Or au Festival de Cannes 1966). Le réalisateur voulut également en faire un film sur le cinéma, "pour décrire ce qui se passe derrière la caméra". Lelouch montre alors le travail du cinéma, fait de la préparation d'un film le sujet principal de son histoire, et du succès d'un autre le prétexte de celui-ci ; bref, Lelouch se filme. Le film a heureusement bien vieilli et s'inscrit parfaitement dans la filmographie et dans les "tics" (notez le jeu de mot) de Lelouch.

Un dernier mot
Lelouch transforme la suite de son chef-d’œuvre en mise en abyme du cinéma.  Le tout semble alors artificiel et creux …mais tellement attachant.

Elle est correcte et la compression tient la route. Les rouges bavent un peu et de nombreux effets de moirage se font ressentir sur les noirs

Comment peut-on encore de nos jours annoncer triomphalement du 5.1 sur la pochette et sur les plaquettes de vente alors que la piste de son n’est qu’en 2.0 ? Mensonge marketing ou erreur d’impression. Le doute est permis ? Le 2.0 est propre et bien articulé, les dialogues sont clairs et la répartition frontale est correcte. Mais il y a tout de même tromperie sur la marchandise. , je me sens légitimement floué lorsque je glisse le DVD dans ma platine.

Menu et interactivité



Le menu est agréable et nous sommes accueillis par  des images du film.


Bonus

Rien