The American Dreamer

Genre
Pays
USA (1971)
Date de sortie
mardi 18 octobre 2022
Durée
81 Min
Réalisateur
Producteurs
Lawrence Schiller
Scénaristes
Dennis Hopper, Lawrence Schiller et L.M. Carson
Compositeur
Nikolas Venet
Format
Blu-Ray
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
81 min
Nb Dvd
1
Le succès fou et inattendu d’Easy Rider a marqué ce qui est aujourd’hui considéré comme l’un des tournants les plus importants de l’histoire du cinéma américain, faisant de son acteur-réalisateur Dennis Hopper le roi improbable du Nouvel Hollywood. Alors en plein montage de son prochain film, The Last Movie, méditation profondément personnelle sur la signification du cinéma et son processus de création, Dennis Hopper accepte d’être la star d’un docu-fiction, The American Dreamer, réalisé par Lawrence Schiller et L.M. Kit Carson. L’artiste souhaite que la sortie des deux films soit concomitante afin d’alimenter son statut d’icône de la nouvelle génération. Seulement, Hopper semble plus intéressé par son rôle que par le bouclage de son propre long-métrage. En réalité, il fait face à de sérieux doutes et lutte pour monter The Last Movie...

Loin d’être un documentaire linéaire, « The American Dreamer » de Lawrence Schiller (Marilyn, une vie inachevée) et L.M. Carson (A Bout de Course) c’est avant tout un voyage dans l’univers d’un réalisateur acteur dépassé par son art peut-être même par les substances qu’il s’envoie de façon intensive. Tout le monde connaît, de nom en tout cas, à défaut de l’avoir vu : « Easy Rider », mais personne ne sait réellement tout ce qui en découla, car si le nom de Dennis Hooper en tant que réalisateur est associé à celui de ce film avant-gardiste, son succès semble avoir fait tourné la ^tête de son auteur et celui-ci apparaît dans ce faux documentaire comme une sorte de gourou plus intéressé par le personnage qu’il est en train de composer face à la caméra des deux réalisateurs qu’au montage de son second film « The Last Movie » qui s’avèrera être un naufrage dans tous les sens du terme.

Si l’ensemble peut apparaître comme une sorte de délire psychédéliques réalisé par des Hippies sous influences médicinales, il y a tout de même quelques fulgurances dans ce faux-documentaire, celle de voir un réalisateur se laisser déborder par un autre projet au détriment d’une autre. L’acteur et réalisateur n’arrivent pas à s’entendre et Denis Hooper s’amuse à jouer les personnages à la Manson, avec des filles un peu partout à qui l’on demande tout et n'importe quoi, un personnage principal qui se lance dans des discours psychédéliques et souvent décousues, ou encore se laisse aller à des scènes où on le voit divaguer comme une marionnette mal maitrisée par son marionnettiste.

Pourtant, un détour de plusieurs séquences réussit, nous voyons Hooper au travail, on y découvre un artiste précis, qui cherche à chaque fois à surprendre, comme la scène où il est dans une pièce au milieu de centaines de photos qu’il a prise à chercher celle qui parle le plus. Ou encore lorsqu’il est en train de regarder les séquences de son film alors en tournage, le regard un peu vide comme s’il n’arrivait pas à avoir la fulgurance qui lui permette de lier son œuvre. « The American Dreamer » inspirera à Casey Affleck (Ocean’s Eleven) et Joaquim Phoenix (Gladiator) leur vrai faux docu « I’m Still Here » en 2010.

L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
HD 1080p
Format Cinéma
1.33:1
Une image soignée grâce à la restauration en 4K, mais qui se perd tout de même avec parfois un grain très présent qui peut être le résultat d’un choix artistique. Les contrastes sont de très bonnes tenues et donnent une réelle profondeur à l’ensemble. Les couleurs sont parfois délavées et accusent le temps, mais le résultat reste tout de même agréable à visionner.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
L’utilisation d’une piste DTS-HD Master Audio 1.0 ne laisse pas beaucoup de place à la dynamique de l’ensemble ni à une répartition de qualité. Les voix sont parfois un peu trop en avant. Mais encore une fois le film date de 1971, et fut tourné dans les conditions d’un documentaire, presque amateur qui peut amener à penser que la bande son ne devait pas être d’une qualité fulgurante non plus. 

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
0 min
Boitier
Amaray
Pas de Bonus dans cette édition.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
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Interface Rom
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