Il n'y a pas d'Ombre dans le Désert

Genre
Pays
Isra (2024)
Date de sortie
mardi 16 juillet 2024
Durée
101 Min
Réalisateur
Producteurs
Yaël Fogiel et Laetitia Gonzalez,
Scénaristes
Yossi Aviram
Compositeur
Winter Family, Xavier Klaine, Ruth Rosenthal et Olivier Robert
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
101 min
Nb Dvd
1

À Tel Aviv, Ori croise par hasard Anna, une écrivaine française, lors du procès d’un ancien Nazi. Il est bouleversé de reconnaître cette femme dont le souvenir le hante depuis qu’ils se sont follement aimés à Turin, 20 ans plus tôt. Mais Anna soutient qu'ils ne se sont jamais rencontrés. Peut-être qu’au milieu du désert, les choses deviendront plus claires…


Voilà un projet qui aura mit 20 ans à naitre et une obsession, celle de travailler avec l’actrice Valeria Bruni-Tedeschi (Eté 85). Le réalisateur avait d’abord pensé à écrire un scénario dans lequel un homme kidnapperait une actrice française venue au Festival de Jérusalem, et l’emmènerait dans le désert. Une base, difficile et pas suffisamment solide pour être exploité, alors le réalisateur à retravaillé son histoire et a murit son sujet, pour arriver à « Il n’y a pas d’ombre dans le désert », un film sur la mémoire, sur le témoignage, sur l’amour et sur le désert. 


Fasciné par ce dernier, qu’il connaît bien, Yossi Aviram (La Dune) a donc écrit un film, dans lequel une Française se rend à Jérusalem au procès d’une ancien nazi, où son père doit témoigner et rencontre un homme qui est persuadé la connaître et avoir vécue une histoire d’amour avec elle. Nous sommes loin de l’idée de départ et heureusement, car, ici, Aviram va nous entrainer dans une histoire où la mémoire va jouer un rôle capital. La mémoire comme pivot à une histoire empreinte de cette douloureuse histoire que vécu le peuple d’Israël lors de la seconde guerre mondiale. La mémoire comme pivot, disais-je, mais surtout le courage de l’affronter et le besoin de revivre son passé pour y effacer ses erreurs. Avec une certaine envie de porter l'histoire dans une bulle romantique, mais également dans un combat intime, le réalisateur ne parvient pas totalement à maitriser son, sujet. Pour preuve la Grande Histoire (Le Procès) nous captive plus que cette histoire d’amour contrariée, qui ne trouve pas de force narrative suffisante pour nous passionner. 


Particulièrement lorsque la femme est dans le désert, où les confessions deviennent rapidement ennuyeuses et ne doivent leurs saluts qu’aux interprétations touchantes des deux acteurs qui livrent, ici, des prestations toutes en subtilités et en puissance également. Valéria Bruni-Tedeschi , particulièrement qui solidifie son jeu et le laisse moins partir dans tous les sens. Yona Rozenkier (Un Havre de Paix) joue beaucoup plus dans la subtilité et sur plusieurs niveaux de jeux qui le rendent touchant. « Il n’y a pas d’Ombre dans le désert » de Yossi Aviram est un film que captive, au départ, mais se perd dans une intrigue qui manque cruellement de matière et de subtilité pour nous captiver. Dommage, le jeu des acteurs était très bon.


L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
2.35:1
Tel Aviv, apparaît dans une image sobre, avec des quartiers filmés sans trop de fioritures, voir même parfois avec froideur pour venir, certainement en opposition au désert qui servira de libérateur de la parole. Le désert, personnage sous-jacent de l’histoire, le réalisateur se devait de trouver une image qui oscille entre froideur de la ville du procès et chaleur du désert comme les sentiments des personnages. Le réalisateur et son directeur de la photographie, Damien Dufourt (Vierges) donnent au film sa texture particulière.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Un film sobre presque documentaire, mais qui se laisse tout de même illustrer par une bande son aussi inspirée que discrète. Et puis il y a les environnements sonores qui viennent habiller le film pour lui donner toute sa cohérence et plonger le spectateur au cœur d’une intrigue simple à la mise en scène précise. 

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
30 min
Boitier
Amaray
Un Entretien avec le réalisateur qui revient sur les origines et les difficultés de son film. Il livre ainsi quelques secrets comme la collaboration avec ses acteurs et la manière dont ils ont construit ensemble leurs personnages.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage