Dans la peau de Blanche Houellebecq

Genre
Pays
FR (2024)
Date de sortie
mardi 16 juillet 2024
Durée
88 Min
Réalisateur
Producteurs
François Kraus et Denis Pineau-Valencienne
Scénaristes
Guillaume Nicloux
Compositeur
Christophe Chassol
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Emmanuel Galais
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
88 min
Nb Dvd
1

En Guadeloupe, Blanche Gardin préside un concours de sosie consacré à Michel Houellebecq. Michel s’y rend, mais des événements imprévus vont plonger notre duo au cœur d’une intrigue rocambolesque…


Comment dire ? « Dans la peau de Blanche Houellebecq » est un espèce d’Ovni cinématographique dans lequel le réalisateur Guillaume Nicloux, dont la carrière regorge de petites pépites comme : « Le Concile de Pierre » en 2006, ou encore « Les Confins du Monde » en 2017, des œuvres particulièrement éloignées de ce film, qui nous entraine dans les aventures de Blanche Gardin et Michel Houellebecq se retrouvent embarqués dans une aventure qui les dépasse où se mêlent les idées politiques radicalement différentes des deux acteurs principaux, l’envie d’indépendance des Antilles et l’appropriation culturel. Un film éminemment politique, mais dont le ton n’est jamais revendicatif, ni partisan. Le réalisateur se pose en spectateur et laisse ses personnages choisir leurs directions.


Et le scénario ne va, d’ailleurs, jamais dans le sens politique à proprement parlé, il va au contraire s’appuyer sur des faits existants : La possible nobélisation de Houellebecq incendiée en quelques minutes par un entretien avec Michel Onfray qui le rendit Persona Non Grata aux yeux du monde entier. Par des écrits et des idées contestables, l’écrivain n’en n’a pourtant pas perdu son sens de l’autodérision et Nicloux l’a bien compris, il a donc écrit ce quatrième film en pensant à l’écrivain après « L’Affaire Gordji : L’histoire d’une cohabitation » (2011), « L’enlèvement de Michel Houellebecq » (2013) et « Thalasso » (2019). Mais cette fois-ci il confronte l’auteur de « La Carte et le Territoire », Prix Goncourt 2010 à Blanche Gardin, humoriste et électron libre à la prise de position facile, même si parfois contradictoire, à l’instar de sa lettre ouverte contre Amazon à travers l’amission « LOL, le premier qui rit sort » à laquelle elle a refusé de participer, refusant de se faire payer par une société qui exploite ses employés. Mais l’actrice accepte tout de même de jouer dans un film distribué par le géant de la vente en ligne. 


Mais il serait injuste de faire un procès d’intention à l’un comme à l’autre, tant le réalisateur les propulse dans une aventure où chacun se retrouve face à ses propres incohérences et positionne le spectateur dans le fauteuil de l’arbitre qui compte les points et tente de comprendre, ce à quoi il assiste. Et c’est bien tout le savoir faire du réalisateur que nous entrainer dans cette aventure loufoque, mais pas tant que cela, en nous captivant tout en nous surprenant, en nous faisant rire (Ca, avant tout, le film est une comédie !) et en nous choquant, même, parfois. Jamais dans l’outrance ou dans la méchanceté, « Dans la peau de Blanche Houellebecq » transforme un concours de sosies de Michel Houellebecq en road movie, où rien ne se passe comme cela devrait se passer où Houellebecq ne contrôle rien et où Blanche Gardin, au contraire garde le contrôle de tout, Comme si le réalisateur avait voulu confronter l’écrivain à ses prises de position en le plongeant dans les mains de ses contradicteurs.


« Dans la Peau de Blanche Houellebecq « est un film surprenant, hypnotisant, déstabilisant, mais surtout drôle, irrévérencieux parfois, mais où les deux acteurs principaux : Michel Houellebecq (Thalasso) et Blanche Gardin (Yannick) s’opposent dans une aventure qui vient les interroger sur leurs idées et sur leurs propres prises de position, pour mieux mettre en lumière des sujets aussi majeurs que l’appropriation Culturelle, par exemple.


L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Simple dans sa mise en scène, précis dans son histoire, le film l’est également dans sa photographie. Les couleurs sont soignées et les contrastes sont parfaitement dosés pour lui donner une profondeur tout en douceur et en puissance. L’ensemble est de qualité pour ressortir toutes les nuances d’une comédie qui se veut presque documentaire. 

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Français
2.0
Une piste Dolby Digital 5.1 assez bien répartie, qui ne met pas trop en façade les voix des acteurs et ne les assourdies pas trop. L’ensemble ne manque pourtant pas d’intérêt et offre une belle immersion dans cette histoire, qui joue beaucoup sur les silences, mais également sur les environnements.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
30 min
Boitier
Amaray
« Comme dans un vrai film » un film de Zoé Rivemale qui suit les pas des deux acteurs principaux et du réalisateur dans un ton tout aussi décalé que le film dont il est, en quelque sorte, le making of.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
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