James Brown - Soul survivor

Genre
Pays
Etats-Unis (2003)
Date de sortie
lundi 10 novembre 2003
Durée
85 Min
Réalisateur
Producteurs
Nick de Grunwald et Susan lacy
Compositeur
James Brown
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Oui
Oui
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de Jean-Luc Richter
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
85 min
Nb Dvd
1


James Brown

 

James Brown serait né en 1933 à Macon (Georgie), même si diverses sources donnent d’autres dates. Il est issu d’une famille pauvre et a dû subsister en cirant les chaussures ou en dansant pour quelques cents. Sa mère ayant quitté la maison, James est élevé par son père qui n’a pas les moyens de lui payer ses études. Pour pouvoir quand même aller à l’école, James est « contraint » à devenir un délinquant.

 

Envoyé en maison de redressement de 49 à 52 à la suite d'un vol, il rencontre Bobby Byrd, qui dirige le groupe Gospel de la maison. Après sa sortie, il s'essaye à la boxe professionnelle et au baseball, mais sa carrière sportive est rapidement compromise par une blessure. Il rejoint en 55 le groupe de Bobby Byrd, les "Starlighters", qui évolue rapidement du Gospel vers le R&B et change son nom en "Famous Flames", pour finalement devenir "James Brown and the Famous Flames" en 56.

 

C'est à cette époque qu'ils signent leur premier contrat avec King Records pour "Please, Please, Please", qui rencontre un grand succès. Mais il leur faudra attendre 58 pour récidiver avec "Try Me". A partir des années 60, le style de James Brown se durcit, avec des titres comme "Good Good Lovin'", "I'll Go Crazy" ou "Think" (pas celui de Aretha Franklin...). Contre l'avis de King Records, Il finance lui-même l'enregistrement d'un concert à l'Appolo en Octobre 62. Le disque mettra un an à sortir, mais provoquera un véritable raz de marée médiatique.

 

Durant cette période, James Brown prendra de plus en plus position en faveur du mouvement pour l’égalité des Noirs et des Blancs aux Etats-Unis. Il en deviendra même l’un des portes paroles « non officiel », ce qui lui vaudra de nombreux soucis avec l’Etat qui ne cessera plus de le harceler avec le fisc. En 65, le succès de l'album "Out of Sight" inaugure une série ininterrompue de hits qui s'enchaîneront durant une bonne décennie :"Papa's Got a Brand New Bag" (qui lui vaut un Grammy Award), "I Got You (I Feel Good)", "Cold Sweat", "I Got the Feelin'"...

 

C'est aussi à cette période que James Brown commence à se démarquer vraiment des harmonies Gospel de l'époque "Flames" pour évoluer vers une conception presque exclusivement rythmique de la musique. Cette nouvelle tendance à mettre ainsi en avant la batterie, la basse et la guitare, qui étaient jusque là cantonnés à des rôles plus "discrets", constitue une véritable révolution qui, tout en posant déjà les bases du Funk, influera considérablement sur beaucoup d'autres musiques.

 

Fin 69, ses musiciens le quittent. Il les remplace par un jeune groupe, les "Pacesetters", dont font partie le bassiste Bootsy Collins et son frère guitariste, Phelps. C'est pour James Brown une occasion d'aller vers un Funk encore plus radical, et c'est avec cette formation éphémère qu'il enregistre le fameux "Sex Machine". Peu de temps après, les anciens JB's sont de retour, et les hits continuent de s'enchaîner: "Make It Funky", "Hot Pants", "Get On the Good Foot", "The Payback"...

 

Malgré ces succès, la créativité de James Brown commence à s'essouffler et il faudra attendre les années 80 et l'avènement du Rap pour qu'il retrouve un peu de sa notoriété, essentiellement grâce au fait qu'il est l'artiste le plus "samplé" par les rappers !

 

Sa présence dans le film "The Blues Brothers " en 80 et son admission au Rock'n'Roll Hall of Fame en 86 le consacrent comme l'une des grandes figures de la musique Afro-Américaine. Il réapparaît dans les charts en 86 avec "Living in America". Mais en 88, une série de problèmes personnels lui valent une condamnation à 6 ans de prison. Libéré sur parole après 2 ans, il reprend doucement du service, reprenant le chemin des tournées qui sont sa seule véritable raison de vivre.

 

Le documentaire 

  

Le documentaire sur la vie de James Brown est une biographie racontée par l'artiste et agrémentée des interviews de nombreux amis et anciennes épouses, ainsi que de quelques reconstitutions, de photos et de film d'époque. La voix off se place dans la peau de l'artiste, qui raconte ainsi sa vie, étroitement liée à l'histoire des États-Unis, des années 30 aux années 90.

 

Les nombreuses interviews nous dressent le portrait de l'homme « James Brown », avec son enfance extrêmement dure qui l’a profondément marqué, mais nous donne également un aperçu de sa carrière. Les nombreuses images d'archives et en particulier de très bons extraits de concert nous montrent toute l'étendue du talent de celui qui fut l'un des meilleurs danseurs de son époque.

 

Ce reportage est également l'occasion de redécouvrir les affres de l'apartheid américain et la longue et douloureuse lutte pour l'égalité des droits. Ce thème a inspiré de nombreuses chansons à James Brown, qui est naturellement devenu l'un des leaders de cette cause. Cette implication lui a d'ailleurs valu de nombreux problèmes avec les autorités de son pays.

 Passionnant de bout en bout, ce documentaire est une excellente occasion de redécouvrir toute l'étendue du talent de celui que l'on surnomme « The Godfather of Soul ». Sa volonté et sa créativité ont permis la naissance de nouveaux genres musicaux, comme le Hip-Hop et le Funk, et il a servi de modèle à de nombreux artistes modernes dont le plus connu est sans doute Prince.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1


Les sources d'images durant le reportage sont très variées. Tous les interviews filmés récemment sont de très bonne qualité, avec une bonne définition est une bonne profondeur de champ. Les images d'archives sont de qualité assez variable, avec parfois d'excellentes surprises, comme ce show télévisé de 1966, où James Brown chante « I feel good », dont l'image est de très bonne tenue.

 

 Afin de mieux s'imprégner dans l'histoire de l'artiste, certaines scènes ont été reconstituées et artificiellement vieillies à l'aide de filtre informatique. Assez surprenant de prime abord, ces scènes sont toutefois assez bien réussies.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Anglais
5.1
Anglais
5.1


La bande son principal de reportage est au format PCM 2.0 anglais, avec la possibilité de choisir un sous-titrage. Cette piste dispose d’une très bonne dynamique, la spatialisation lors des concerts est souvent bien réussie, mais il n'y a pas d'effet surround possible sur cette piste.

 

Il est à noter que les interviews récentes de James Brown nécessitent des sous-titres, car le chanteur mâche horriblement ses mots et cela est parfois incompréhensible. Ce n'est heureusement pas le cas des autres interviewés dont la diction est parfaitement clair.

 

 Pour l'extrait de concert proposé en bonus, deux autres pistes sonores sont disponibles : une piste dolby digital 5.1 et une piste DTS 5.1. (mi-débit). Ces deux pistes apportent un peu plus de spatialisation et quelques rares effets sur les enceintes arrières. Leur dynamique est malheureusement nettement plus faible que la piste PCM, que l'on préférera donc pour sa meilleure définition.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
80 min
Boitier
Amaray


Pour brosser un portrait complet de James Brown, l'éditeur Universal nous propose quelques bonus intéressant :

 

Live at the House of Blues

 

Nous retrouvons ici quelques extraits d'un concert récent effectué par l'artiste et dans lequel il chante quelques-uns de ses tubes les plus connus. Même si James brown commence à accuser son âge et n'est plus aussi mobile qu'avant, il faut reconnaître qu'il a conservé une certaine prestance sur scène et qu'il sait très bien se faire accompagner.

 

Dans cet extrait de concert, James Brown chante les titres suivants :

 

-         Get Up Offa That Thing

-         It’s a Man’s, Man’s, Man’s World

-         Get On The Good Foot

-         Doing It To Death

-         Get Up (I feel like being a) Sex Machine

 

Interviews

 

On retrouve ici les interviews complète des personnalités qui ont participé à la création de reportage principal : Rev Al Sharpton, Chuck D., Wyclef Jean, Nelson George, Don Aykroyd, Little Richard, Afrika Bamboatoa et Fred Wesley.

 

Rehearsal Footage

 

Il s'agit les répétitions pour le concert « House of Blues ». On retrouve ici trois titres : « I’ll Go Crasy », « Get on the good foot » et « Cold sweat ». Ce supplément est surtout intéressant pour voir de quelle façon James Brown conçoit ses chansons avec ses musiciens. N'ayant jamais eu de formation musicale académique, l'artiste possède une façon bien à lui de communiquer sa vision de la musique.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage
Concert