TROMA : SURF NAZIS MUST DIE

Titre Original
Surf nazis must die
Genre
Pays
USA (1987)
Date de sortie
lundi 23 février 2004
Durée
78 Min
Réalisateur
Producteurs
Robert Tinnel
Scénaristes
Jon Ayre
Compositeur
-
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Guillaume Simon
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
78 min
Nb Dvd
1


L'histoire

 

Quand une bande de surfeurs nazis s'en prennent à l'un des jeunes black du coin ils ne n'attendent certainement pas à ce qui va leur arriver..... La mêre de la victime prend des vacances de son hospice, elle revient, elle n'est pas contente, et va leur mettre la raclée de leur vie !

 

 

Critique subjective

 

Black Mama will Kill Adolf ! Voilà en un résumé encore plus bref l'histoire de Surf Nazi must die. Inutile de tenter de garder le suspens plus longtemps, de toute façon vous l'aurez remarqué en voyant la note attribuée, il n'y à rien ou presque à sauver sans ce film. Car rien, en effet, ne vient le hisser plus haut que le niveau de l'amateurisme le plus banal, voir même moins. Certes, les productions Trauma ne sont pas vraiment réputées pour leurs qualités, mais cet opus à tout de même la faculté étonnante de collectionner les tares !

 

La réalisation tout d'abord, d'une platitude extrème. Peter George réussit le tour de force de rendre inintéressante même les scènes d'action en les rendant aussi molles que possible. Les scènes d'exposition des personnages sont encore plus catastrophiques, ce qui en grande partie il est vrai est dû à des dialogues osillant entre le ridicule et le n'importe quoi. Une grande partie du déplaisir provoqué à la vision de ce film est donc due à la médiocrité de la réalisation.

L'interprétation ensuite, là est l'habitude chez Troma, est plutôt risible. Mais ce défaut n'en est en réalité pas vraiment un au bout du compte. Quand on décide de regarder une production Troma, on sait à quoi s'attendre, et si le manque de rythme et d'énergie au niveau de la réalisation reste un défaut auquel on ne se fait pas, une poignée d'acteurs, souvent non professionnel, mauvais voir très mauvais est inévitable. On trouve donc dans dans son seul et unique premier rôle Gail Neely, qui connaîtra la consécration internationnale quatre ans plus tard en interprétant le rôle de Winnie Mandela..... dans Y'a t'il un flic pour sauver le monde (mais si, souvenez-vous, dans la scène d'introduction où Leslie Nielsen lui envoyait un citron dans sa coiffe ! Quel rôle.....).

 L'histoire enfin, totalement inexistante. Mais il faut dire tout de même, que ce scénario où cette mamie s'arme de flingues énormes et chevauche une moto pour trucider une bande de nazis surfeurs est totalement barée, et, malgré le fait qu'il n'y ait aucune profondeur (sans parler de psychologie, mais même de profondeur à la Rock ou En sursis !) cette histoire est suffisemment barge pour nous amuser un moment..... Un moment seulement, car le manque de rythme, d'action et de rebondissements a vite fait de nous lasser.

Un mot enfin sur la musique. Souvent plutôt insuportable, on remarquera que l'un des thème principaux est soigneusement calqué sur celui de Terminator (dans le premier, à peu près à chaques fois que le Terminator est à l'écran).

 

 

En conclusion

 

Un film très mauvais donc, qui se laisse regarder à condition de ne pas s'y mettre seul. Surf Nazi must die est en effet le type même de film à se regarder à plusieurs, sans sérieux et avec dérision. A cette condition, le film passe alors et peut même générer quelques moments de franche rigolade. Pour ce qui est de le voir seul par contre, c'est autre chose.

 
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
4/3 couleur
Format Cinéma
1.33:1
On ne s'attendait à rien de grandiose de ce côté, et on n'est effectivement pas surpris. Une image imprécise au niveau de la définition, des couleurs délavées..... heureusement la compression est correcte et permet de maintenir l'ensemble à un niveau acceptable. Un grain omniprésent et parfois exessif (surtout visible sur les scènes sombres) est également de la partie. Bilan plutôt négatif donc, mais on ne pouvait légitimement pas s'attendre à des miracles.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0
Seule une piste stéréo en version originale est présente. D'une dynamique déjà peu satisfaisante, elle n'arrange rien au niveau de la spatialisation qui, même en mode dolby prologic reste médiocre. La piste n'est pas des plus propres et des bruits parasites ne manquent pas à l'appel.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
20 min
Boitier
Amaray


Une quantité de suppléments honorable au vu du film. Plusieurs documents ont été ressortis de vieux tiroirs tels des scènes coupées, maleureusement, ces suppléments ne sont pas sous-titrés.

 

- Interview de Peter George : le réalisateur s'exprime sur sa participation au film (3.37)

 - Interview de Robert Tinnel : les réflexions du producteur du film qui doit encore se chercher de bonne raisons d'avoir accepté ce job ! (1.53)

 - Scène from the Tromaville café : un clip promotionnel pour le film, dans le plus pur style Troma, incluant masque de Toxic avenger en arrière plan, vannes ratées, body-builder stupide et bimbo dénudée, le tout se termine par un court interview de Peter George par Lloyd Kaufman (3.30)

 - Scènes coupées : une poignée de scènes coupées commentées par le réalisateur

 

 
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage