Porcupine Tree - l’origineLes débuts de Porcupine Tree pourraient se résumer en un seul homme : Steven Wilson. Ce musicien talentueux joue de la guitare, du clavier, compose, produit et enregistre. Il puise ses références autour de groupes cultes comme Pink Floyd, Gong ou encore King Crimson. Après plusieurs E.P, Steven Wilson décide de partir sur la route et emmène quelques musiciens avec lui.
Son groupe est alors composé de Richard Barbieri (claviers), Colin Edwin (basse), Chris Maitland (batterie). Ainsi formé, Porcupine Tree devient un réel groupe et ne représente plus qu’un seul homme.
Pink Floyd est une des influences majeures de Steven Wilson et cela se ressent dans l’album « The Sky Moves Sideways » sorti en 1995. La production est toujours très stylée et les morceaux bourrés d’arrangements multiples. Considéré comme le meilleur opus du groupe, car très progressif, il a le mérite de se classer dans la plupart des charts mondiaux et donc d’élargir le public. « Lighlumb Sun » sort en 2000 et apporte son lot de passages acoustiques magnifiques.
La production est encore remarquable et les différentes compositions montrent le talent musical réel des musiciens.
In Absentia
IntroductionL’album « In Absentia » sort en 2002 aux Etats-Unis. Autant le dire tout de suite, cet album est un véritable petit bijou.
Pour l’occasion, le guitariste John Wesley a rejoint la troupe. Guitariste hors pair, il a auparavant collaboré avec Fish, ex chanteur du groupe Marillion, tout comme Steven Wilson qui avait co-écrit et produit quelques titres du géant écossais.
Mélancolie et contrastesL’album se compose de morceaux tortueux et de superbes ballades mid-tempo. « Heartattack In A Layby » resume bien l’ambiance de cet « In Absentia ». Les harmonies, comme les choeurs, sont superbes. Le morceau monte en intensité grâce aux claviers, à la fois puissants et recherchés. Le titre qui suit « Strip The Soul » vous étonnera par sa sobriété et son étonnant groove. Génial, on ne s’ennuie pas une seconde car les changements de rythmes sont là pour vous ramener sur terre.
Richesse musicale « Trains » et « The Sound Of Muzak » reflètent la richesse musicale du groupe. Ces titres sont tout simplement magnifiques. La voix de Steven est triste, presque dépressive. Sur « Trains », elle est accompagnée par un superbe passage de guitare acoustique. Les refrains sont excellents, les mélodies imparables. Les solos, tout en relâchement, sont magnifiés par un son très chaud aux effets travaillés.
Le tracklisting1. Blackest Eyes
2. Trains
3. Lipe Of Ashes
4. The Sound Of Muzak
5. Gravity Eyelide
6. Wedding Nails
7. Prodigal
8. 3
9. The Creator Has A Mastertape
10. Heartattack In A Lay By
11. Strip The Soul
12. Collapse The Light Into Earth
En conclusionIl est toujours difficile de se procurer un album d’un groupe que l’on ne connaît pas. En rédigeant cette critique, notre but est de vous suggérez de faire le pas et de courir acheter " In Absentia". Il n'est pas evident d'en dire plus, faute de ne pouvoir vous faire écouter quelques extraits.
« In Absentia » plaira à tous les amateurs de rock planant. D’ailleurs, il vient de se terminer. Et hop, « PLAY ».
La partie vidéo des clips ne semble pas avoir été retravaillée. Toutefois, l’image ne contient pas d’énormes défauts à part de légers fourmillements sur les arrières plans.