L'esprit du vent

Genre
Pays
Etats-Unis (1977)
Date de sortie
mardi 20 avril 2004
Durée
100 Min
Réalisateur
Producteurs
Doyo Ltd
Scénaristes
Ralph Liddle
Compositeur
Buffy Sainte Marie
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Non
Non
Le Film
Critique de Jean-Luc Richter
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
100 min
Nb Dvd
1


L'histoire

 

En 1947, à Huslia, au nord de l’Alaska, George Attla mène une vie tranquille avec sa femme et ses trois enfants, dont le plus grand, George Jr. l’aide dans ses activités quotidiennes : pèche, chasse et troc. Malheureusement, George Jr ressent de plus en plus souvent des douleurs dans l’une de ses jambes. Loin de tout, son père entreprend tout de même de le mener chez le médecin le plus proche, à deux jours de traîneau.

Le médecin diagnostique une tuberculose et l’adolescent devra passer plusieurs années dans un hôpital afin de guérir de sa maladie. Ce n’est qu’en 1953 que George rentre chez lui, guéri mais boitant de son ancienne jambe malade. Durant toutes ces années, il a été à l’école et vécu dans une ville civilisée. A son retour dans le grand Nord, il devra retrouver sa place dans sa famille indienne dont il a quitté trop longtemps la culture…

Autour du film

Georges Attla est né au début des années 30 dans un petit village d'Huslia, en Alaska, au milieu d'une famille indienne. Il passe ses premières années à apprendre la survie dans le grand Nord : poser des pièges pour attraper du gibier ou briser la glace pour pêcher. Son père lui enseigne tous les trucs du trappeur. Mais à 12 ans, le garçon découvre qu'il est atteint d'une tuberculose osseuse et qu'il ne pourra plus jamais plier le genou droit. Il passe tellement de temps à l'hôpital de Tanana, qu'il ne parvient ni à poursuivre des études, ni à suivre son père et ses frères à la chasse. Durant ce temps libre, l'adolescent s'entraîne à dresser les chiens de la maison. C'est là qu'il comprend les bases de ce qui constituera, des années plus tard, son livre best-seller : « Everything I know about training and racing sleds dogs », un ouvrage dans lequel l'auteur dévoile tout ce qu'il a appris à propos de l'élevage de chiens de traîneau.

En 1958, Georges Attla est un parfait inconnu lorsqu’il gagne le championat du monde de courses de traîneaux à chiens à Anchorage. Aujourd'hui, il est reconnu comme une légende vivante. Spécialiste de la course de traîneau à chiens, il a triomphé 10 fois aux championnats du monde d'Anchorage, ceux-là mêmes qui l'ont fait connaître, est arrivé 8 fois en tête des championnats d'Amérique du Nord, et a décroché 9 médailles internationales. C'est plus qu'aucun autre coureur n'a jamais remporté.

Après avoir réalisé plusieurs court métrages, documentaires ou fictions, Ralph Liddle a conçu le projet d’un film sur la vie de George Attla au début de 1977. Se basant sur le récit autobiographique du champion, il obtint le soutien financier de la Doyon, une compagnie de production totalement indienne et tourna pendant un an en Alaska, sur les lieux même de l’histoire. Très soucieux de l’authenticité de son récit, Liddle a confié la bande originale du film à Buffy Sainte Marie, une artiste qui s’est toujours efforcée de défendre et de perpétuer la culture indienne. De même, c’est un jeune Indien d’Alaska qui n’était jamais passé devant une caméra, Pius Savage Jr, qui interprète George Attla.

Critique subjective

Cette biographie visuelle de l’un des plus grand champion de course de traîneau à chien nous laisse un peu sur notre faim. Le réalisateur a voulu nous montrer de grands paysages et essayer de nous faire ressentir la tradition des tribus indiennes d’Alaska. Ce pari est assez bien réussi. Malheureusement, le récit est assez décousu et l’on ne verra finalement les chiens et les courses de traîneau que durant le dernier quart du film. Il est toujours difficile de résumer toute une vie en une heure trente et le réalisateur aurait été bien inspiré de supprimer un certain nombre d’anecdotes qui ne font pas vraiment avancer le film : les longues scènes de pèche au saumon, le long voyage vers l’hôpital… à force d’avoir voulu tout nous montrer, le film devient bancal.On regardera donc plutôt ce film comme une tranche de vie des indiens d’Alaska au début du siècle et la course de traîneau d’Anchorage pourra pratiquement être vu comme un film dans le film.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
La qualité du transfert numérique du film laisse vraiment à désirer : il y a de nombreuses tâches, rayures et même brûlures sur l’image. Pourtant le film n’est pas très vieux, 1978 ! La définition générale est assez moyenne, avec du bon (les gros plans) et du mauvais (certains paysages). Les couleurs sont heureusement assez bien restituées.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
1.0
Anglais
1.0
Pour cette version DVD, l’éditeur ne nous propose que deux pistes sonores en Dolby Digital 1.0 mono anglais ou français (avec sous-titrage possible). La piste française est enregistrée avec un niveau plus élevée que la piste anglaise, mais à part cela, ces deux pistes se valent. Les doublages français sont de bonne qualité, alors que les dialogues originaux sont très difficiles à comprendre du fait du fort accent des acteurs indiens. Aucune des pistes ne propose d’effet de spatialisation ou d’effet surround.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
5 min
Boitier
Amaray
Pour ce DVD, l’éditeur ne nous propose que la bande annonce originale du film, qui ne présente pas vraiment d’intérêt.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage