Le Film
Critique de Guillaume Simon
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
98 min
Nb Dvd
1
L'histoire
Alex, jeune prêtre rebelle, apprend la mort de son mentor. Il décide alors d'enquetter sur ce qu'il pense être un meutre. Des recherches jusque dans les bas-fonds de la villes où se terrent les ordres secrets qui vont le mener au purificateur, un homme centenaire à l'apparence perpétuellement jeune.
Critique subjective
Mais qu'est-ce qui est arrivé à Brian Helgeland ? Quand on connait les capacités (énormes) du bonhomme (scénariste du magnifique Mystic River, tout de même - respect), on peut se demander si c'est bien le même qui a écrit un script aussi insipide que celui du Purificateur. De dialogues ridicules en situations inintéressantes, Le purificateur est le petit guide de ce qu'il ne faut pas faire, tout simplement. Personnages inconsistants, "méchant" tellement peu crédible (le purificateur) que le héros parrait infiniment plus torturé en comparaison, sous-intrigues sans le moindre intérêt..... on a décidement bien du mal à se faire au postulat de ce film et encore plus à s'y intéresser.
Le scénario a pourtant un potentiel, mais jamais il n'est exploité. L'idée de base n'est pas mauvaise, un thriller religieux sur fond de questionnements moraux (un prêtre amoureux.....). Mais jamais il ne décolle. Les scènes et situations ridicules se succèdent à un rythme effrené, et toutes les séquences tapent à côté. Il faut voir les prêtres arriver dans le millieu "Underground" de Rome, avec ses religieux se terrant dans une caverne sur fond de techno, il faut voir les séquences de purification, gâchées par des effets spéciaux à la ramasse ou encore les discussions entre le héros et le purificateur...
Le réalisation est d'une platitude extrème. A aucun moment elle ne vient relever le niveau du film. Brian Helgeland avait su montrer, sur Chevalier et surtout sur Payback qu'il avait un certain talent(bien que le rumeur persistante affirme que Mel Gibson a lui-même réalisé bon nombre de séquences du film). La photographie ne s'en tire pas vraiment mieux. C'est bien simple, on a parfois l'impression d'assister à une série télévisé. Le chef opérateur se devait d'éclairer le plateau, et c'est exactement ce qu'il a fait. Il éclaire.... en oubliant d'installer une ambiance, quelque chose qui nous fasse croire au film.
La catastrophe n'est cependant pas à imputer, uniquement, au réalisateur-scénariste. Les acteurs ne s'en sortent pas mieux ! Le problème, quand on veux, comme ici réunir la fine équipe du succès précédent (Chevalier) à tout prix, c'est qu'on se retrouve avec des acteurs pas forcément taillés pour leur rôles. Ainsi, Heath Legder est peu crédible en prêtre soumis au doute (son jeune âge y joue pour beaucoup) et essaye d'imiter tant bien que mal Edward Norton (à ce titre, l'utilisation de la même voie française pour les deux acteurs renforce encore cette impression). Mark Addy : idem.
Le pompom est cependant largement décroché par Mr Purificateur (Benno Fürmann). Absolument pas charismatique pour un sou, manquant totalement de substance (un comble pour un personnage qui est censé avoir vécu plusieurs centaines d'années) il tire le film vers le bas. Vincent Cassel, qui devait à l'origine tenir ce même rôle, a vite compris la tournure que prenaient les choses et quitté le plateau. A le décharge donc de Benno Fürmann il du remplacer Cassel au pied levé. Compréhensif, mais ça n'excuse pas tout.
Quelques qualités font tout de même du purificateur un film à peu près regardable. Et on peut en fait avant tout compter sur l'idée de base du film, le thriller religieux, qui, du fait qu'il est très peu vu à l'écran, reste originale. A noter également la présence du rare Peter "Robocop" Weller.
En conclusion
Un mauvais film réalisé par un auteur qui a pourtant prouvé ses grandes qualités de scénariste et de réalisateur. Une erreur de parcours, tout simplement.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Une image vraiment moyenne si on tient compte de l'âge du film (très récent). Des couleurs trop ternes viennent gâcher le visionnage. La compression s'en sort, elle, plutôt bien mais sans briller spécialement. Insufisant pour un film également si court, surtout que peu de bonus viennent ronger de la place sur le disque.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
5.1
Français
5.1
Français
5.1
Tout à fait efficace, les pistes sonores surprennent. En effet, pour un tel film on ne s'attendait pas forcément à des effets spectaculaires, Le purificateur se les offres pourtant. En plus de pistes Dolby Digital 5.1 en anglais et en français qui bénéficient d'une très bonne dynamique, d'effets surround et de basses bien placés. Une bonne surprise.
Nous avons aussi droit à une piste française DTS. Cette dernière gagne en ampleur et est véritablement supérieure à ses homologues Dolby.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
10 min
Boitier
Amaray
Tout d'abord un petit coup de gueule. Lorsque on lance le DVD, nous sommes dans l'obligation de se voir infligé trois bandes-annonces successives (Michel Vaillant, In America, La ligue des gentlemans extraordinaires). Pénible.
Au vu de la faible popularité du film, il n'est pas vraiment étonnant de se trouver face à une édition aussi pauvre. Peu de suppléments donc, mais ces derniers sont aussi peu passionnants.
- Commentaires-audio : Brian Helgeland se contente souvent de commenter l'action ou de livrer des anecdotes sans grands intérêts, on aura du mal à se passionner pour ce commentaire-là
- Scènes coupées : une dizaines de minutes de scènes coupées qui n'ont que peu d'intérêts, elles ne font en tout cas pas état du synrome du chef-d'oeuvre mutilé sur la table de montage
Bonus

Livret

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Interviews
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