Sarah

Genre
Pays
France (2003)
Date de sortie
mardi 1 juin 2004
Durée
110 Min
Réalisateur
Producteurs
Théâtre Edouard VII
Scénaristes
John Murrel, Eric-Emmanuel Schmitt
Format
Dvd 9
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Français
Non
Non
Non
Le Film
Critique de Jean-Luc Richter
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
110 min
Nb Dvd
1


L'histoire

 

C’est l’été 1922, Sarah Bernhardt (Fanny Ardant) passe son dernier été dans sa propriété de Belle-île en mer. Sous un soleil qui la brûle, elle sent que sa fin est proche. Avec la complicité de son secrétaire Georges Pitou (Robert Hirsch), elle rédige le second volume de ses mémoires. Afin de raviver ses souvenirs, elle demande à ce dernier de jouer le rôle des différentes personnes qui ont marqué sa vie.

Pitou est d’abord prié d’imiter la mère de Sarah. D’abord réticent, il finit par accepter et par se prendre au jeu. C’est l’occasion de découvrir les relations tumultueuses entre Sarah, 25 ans, et sa mère. Plus tard, Sarah remonte dans sa jeunesse et demande à Pitou de jouer le rôle de Mère Sainte-Thérèse, la mère supérieure du couvent où elle avait été placée…

Autour du film

Cette pièce de théâtre a été écrite par le canadien John Murrell et adapté par Eric-Emmanuel Schmitt. Elle est joué au théâtre Edouard VII depuis septembre 2002 et a déjà rassemblé plus de 100 000 spectateurs en plus de 200 représentations. La pièce a été adaptée dans le monde entier et découverte en France en 1981. C’est d’abord Delphine Seyrig qui a interprété le rôle de Sarah Bernhardt au soir de sa vie. Fanny Ardant a repris le rôle en 2002 et la pièce se poursuit actuellement avec Anny Duperey.

Sarah Bernhardt, de son vrai nom Henriette Rosine Bernard est née à Paris en 1844. Elle fut révélée à l'Odéon en 1869 par la création du « Passant » de Coppée. Elle rentre en 1872 à la Comédie-Française où elle avait fait ses débuts en 1862. Elle y obtient de brillants succès dans « Phèdre », « Hernani », « Ruy Blas ». En 1880, elle quitte ce théâtre pour une série de tournées à l'étranger. Elle devient directrice de la Renaissance en 1893 où elle crée la « Princesse lointaine », « Lorenzaccio », « la Samaritaine » ou encore « la Ville morte ». En 1898, elle loue le théâtre des Nations et lui donne son nom ; elle y joue « Hamlet » et crée « l'Aiglon ». Amputée d'une jambe en 1915, elle continuera néanmoins à monter sur scène, notamment sur les planches du théâtre aux Armées. Elle décède à Paris en 1923.

Sarah Bernhardt connut de son vivant une gloire certainement unique et fut une comédienne pionnière dans sa façon de mener sa carrière.. Sacha Guitry, grand admirateur de l’actrice, lança, après sa mort, une souscription pour ériger une statue en l’honneur de Sarah. Celle-ci, signé François Sicard, représentant Sarah Bernhardt en Phèdre (un des grands rôles en 1874 à la Comédie-Française), orne toujours la place Malesherbes. C’est la fascination autour de cette actrice qui a présidé à la création de nombreuses biographies et a incité John Murrell à écrire cette pièce

Critique subjective

Avec ses décors dépouillés et seulement deux acteurs à l’affiche, il est indispensable que le talent des comédiens soit à la hauteur pour nous émouvoir durant prés de deux heures. De ce côté, la pari est amplement gagné, tant le jeu de Fanny Ardant et surtout de Robert Hirsch est magistral. Fanny Ardant parvient à faire revivre la grande Sarah en y mettant toute son énergie. Elle donne de l’actrice une image forte et sensible, parfaite de complicité avec son partenaire. Robert Hirsch profite ici d’un rôle à sa mesure, lui permettant de changer de personnage et de démontrer tout son talent d’acteur de composition.Pour suivre la pièce il est tout de même nécessaire d’avoir quelques notions de la vie du personnage. Il est donc conseillé de regarder d’abord la première partie de l’Interview de Bernard Murat, dans la section « les coulisses ». Vous pourrez alors profiter au mieux de cet excellent spectacle, encore mieux installé qu’au premier rang d’un théâtre.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Pour ce DVD, l’image est particulièrement soignée. Les couleurs sont belles et précises. Les arrières plans sont nets et permettent de distinguer tous les détails des décors. On parvient même à distinguer la trame de la toile qui constitue le fond de la scène ! La définition générale est précise et permet d’apprécier pleinement le jeu des acteurs et les nombreuses grimaces de Robert Hirsch.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
2.0


Une seule piste sonore, en Dolby Digital 2.0 française, est proposée sur ce disque. Les voix sont claires, la spatialisation est bonne et les effets sonores parviennent à nous mettre dans l’ambiance d’un bord de mer. La diction des acteurs est excellente et la qualité sonore nous permet d’apprécier toutes les nuances de leurs intonations.Malheureusement, au chapitre 4 (1h 15’’) on perçoit un désagréable bruit de fond cyclique. Le bruit ressemble aux interférences que pourrait faire un téléphone portable sur un microphone. Sans nuire réellement à la compréhension des dialogues, ce son est assez gênant et dure près de dix minutes. Nous avons constaté ce problème sur trois lecteurs de DVD différents, preuve qu’il vient bien du DVD.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
50 min
Boitier
Amaray


Le spectacle est présenté dans un coffert classique, avec un menu principal agrémenté d’un extrait vidéo de la pièce. La navigation est claire et rapide. Pour ce DVD, l’éditeur Warner Vision nous propose de découvrir les coulisses du spectacle à travers plusieurs suppléments :

Making Of - 10 minutes

Ce documentaire, sans commentaire, nous montre des images des techniciens, avant et pendant le spectacle. On découvre comment les caméras ont été disposé, la façon dont les techniciens chargés de l’enregistrement travaillent en coulisse et la façon dont sont gérés les effets de lumière.

L’interview de Bernard Murat (Metteur en scène) – 30 minutes

Cette interview très intéressant permet au réalisateur/metteur en scène de revenir sur le personnage de Sarah Bernardt et sur l’interprétation de Sarah Bernardt. L’entretient apporte de nombreuses informations sur la vie de Sarah Bernardt et ces éléments apportent beaucoup pour la compréhension de la pièce. Il est donc conseillé de commencer par voir ce supplément avant de regarder la pièce, afin d’en profiter au mieux.

La troupe

Il s’agit de fiches biographiques sur Fanny Ardant, Robert Hirsch, Bernard Murat, Hohn Murrel, et Eric-Emmanuel Schmitt.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage