Bikini Bandits experience

Titre Original
Bikini Bandits go to hell
Genre
Pays
Etats Unis (2002)
Date de sortie
mercredi 7 juillet 2004
Durée
60 Min
Réalisateur
Producteurs
Steve Grasse
Scénaristes
Steve Grasse, Peter Grasse
Format
Dvd 9
Site Internet
Langues
PCM
Label
SS.Titres Film
SS.Titres Bonus
SS.Titres Commentaire
Anglais
Non
Non
Non
Français
Oui
Oui
Non
Le Film
Critique de David Guillet
Editeur
Edition
Collector
Label
Zone
2
Durée Film
60 min
Nb Dvd
1


Synopsis
Impossible de résumer un film qui n’a ni queue ni tête si ce n’est qu’une bande de filles sème la terreur à bord de bolides et armées jusqu’aux dents.

Critique subjective : Du trash et du non politiquement correct.
Attention, oubliez tout de suite votre cerveau dès le début. Bikini Bandits est un pur produit américain surfant sur la vague trash engendré par Jackass ou encore Tom Green, cependant Steve Grasse va encore plus loin dans le trash, fortement inspiré du cinéma de Russ Meyer et de ces Vixens. Nées de l’imagination fertile de Steve Grasse en 2000, les Bikinis Bandits sont devenues depuis un phénomène culte outre Atlantique. Cependant, leur passage en France n’est pas des plus remarqué malgré une soirée dédiée à Cannes. Toutefois, sans les connaître les Bikinis Bandits sont apparues souvent au cinéma notamment dans Jackie Brown de Tarantino, film dans lequel elles apparaissent dans une publicité vantant les mérites de diverses armes automatiques.

Sexe, Violence, Rock’n Roll et irrévérencieux
Il y a de tout dans ce film, du sexe avec ces femmes très déshabillées se trémoussant dans des poses suggestives allant même jusqu’aux scènes lesbiennes. On trouve aussi beaucoup de violence dans le film avec des scènes de torture sur fond de musique rock techno du label indépendant Perfect Circle. Mais c’est le côté totalement irrévérencieux et blasphématoire qui prime par-dessus tout. Ainsi Steve Grass n’hésite pas à offenser aussi bien les féministes que les religieux sans oublier le profond patriotisme Américain en mettant en scène notamment le diable et la sainte vierge, ou encore pire que tout, les sacro-saints Jefferson et Washington pères fondateurs de la nation en alcooliques dépravés. C’est ainsi toute l’Amérique puritaine et le "way of life" qui en prend pour son grade dans ce film. Steve Grass n’hésite pas à faire jouer des handicapés mentaux dans son film et les tourne totalement en ridicule.

Des personnages totalement dépravés
Si les Bikinis Bandits sont aussi cruelles que sexy, le reste des personnages est aussi haut en couleur, citons au passage Gary le demeuré, Corey Feldman dans son propre rôle et surtout Dirty Sanchez qui ne recule dans aucune occasion de sodomie !!!!!

Du grand n’importe quoi
Dans le sens premier du terme Bikini Bandits est vraiment du n’importe quoi, le montage trop rapide du film et le format utilisé fait plus penser à un vidéo clip rallongé qu’à un réel film. On retrouve ainsi plusieurs extraits des précédents courts métrage de la série, ainsi que des séquences de télé achat totalement ringardes, des passages relaxants crétins le tout agrémenté de pubs pour "G-Mart" et de "Fuck You  G-Mart". Le tout avec des choix artistiques sur la qualité de l’image, qui donne un ensemble très irrégulier et fatigant à force.

Le mot de la fin
Que dire sur ce film si ce n’est qu’il ne s’adresse qu’à un public de "fins" connaisseurs qui vouent un culte aux demoiselles ! Ceux plus curieux qui pensent trouver dans ce film un quelconque intérêt seront rapidement déçus et passeront difficilement le premier quart d’heure. Côté technique l’image est décevante le son est exécrable et les bonus présents en nombre ne seront intéressants que pour les fans du genre.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
L’image est totalement inégale, ainsi certains plans bénéficient d’un bon traitement avec des couleurs très belles et une image très détaillée et d’autres plans notamment sur les pubs, l’image est exécrable, les couleurs sont affreuses et le grain est très présent. Cependant la compression est bonne et aucun artefact n’est visible. Malgré tout, l’ensemble est assez difficile à juger car les choix artistiques prennent le devant sur la qualité technique de l’image et le résultat global est somme tout décevant non pas par la qualité mais surtout par la fatigue visuelle induite par le visionnage de ce film monté comme un clip vidéo.

Le Son
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Anglais
2.0


Une vraie abomination, la seule piste disponible est en stéréo, la dynamique est totalement inégale à l’image du film, ainsi la dynamique varie d’une séquence à l’autre obligeant à jouer du bouton volume de la télécommande. Les enceintes arrières restent désespérément muettes.

Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
100 min
Boitier
Amaray


Des menus psychédéliques accompagnent le spectateur dans les méandres du DVD truffé de bonus.

Menu et interactivité

La série originale (7 épisodes de 10 minutes)
Après le long métrage voici sept épisodes de dix minutes pour se plonger dans l’univers des Bikinis Bandits. Tout comme le film, ces épisodes sont trash et destinés aux seuls fans du genre.

5 clips
Tirés de la bande originale, les clips reprennent des images du film, agrémentées des différents groupes qui interprètent leurs chansons rock techno voire a capela.  Bien peu d’intérêt sauf pour les amateurs du genre.

Court métrage : "Dirty Sanchez"
Toujours dans le domaine de l’irrévérencieux voici Dirty Sanchez l’homme qui sodomise tout ce qui lui tourne le dos. Inutile de préciser que les amateurs du genre apprécieront et les autres passeront leur chemin.

2 bandes-annonces
Deux bandes annonces des Bikinis Bandits qui avouons-le sont plus intéressantes que le film en lui-même.

7 spots pub
Deux spots diffusés sur MTV2 annonçant la diffusion du film sur la chaîne musicale. 5 autres spots G-Mart dont l’intérêt et la qualité sont plus que discutables.

3 documentaires :
Bikini Bandits Party Hard, Soirée Bikini Bandits à Cannes et l’interview de Heather rien de bien intéressant de ce côté des bonus.

Galerie photo
Des photos des Bikinis Bandits dans des poses suggestives.
En conclusion, pour les fanatiques du genre la section bonus sera une vraie mine d’or. Pour les autres, il y a autant d’intérêt dans les bonus que dans le film.
Bonus
Livret
Bande annonce
Biographies
Making of
Documentaire
Interviews
Com. audio
Scènes sup
Fin alternative
Galerie de photos
Story board
Multi-angle
Liens internet
Interface Rom
Jeux intéractifs
Filmographies
Clips vidéo
Bêtisier
Bonus Cachés
Court Metrage