PERDITA DURANGO

L’histoire :

Perdita Durango est un cocktail explosif d'humour, d'amour, de sexe et d'action. Les deux principaux personnages sont une maîtresse-femme sans scrupule, Perdita Durango, et Roméo Dolorosa, beau et tueur. A eux deux, ils kidnappent un couple d'adolescents de bonne famille et se lancent dans un voyage sans-retour. On y découvre le côté sauvage du rêve américain, les protagonistes transportant également une cargaison de foetus pour le compte d'un parrain de la mafia.
Au cours de leur périple, de la frontière mexicaine à Las Vegas, Perdita et Roméo rencontre un éventail d'agents doubles, de policiers, de bigots, d'assassins, de prostitués , de parents désespérés, de journalistes et autres débauchés.

Critique subjective :

Barry Gifford

Barry Gifford est l’auteur de différents romans et a signé et cosigné plusieurs scénarios dont City of Ghosts (2002, 97 min.) de Matt Dillon, Wild At Heart (1990, 124 min.), Hotel Room (1993, 124 min.)  et Lost Highway (1997, 135 min.) réalisé par David Lynch.  Wild At Heart ou Sailor and lula  est à l’origine du personnage de Perdita Durango puisqu’elle y es t’interprétée par Isabella Rossellini. C’est tout naturellement que Gifford est co-scénariste de Perdita Durango qu’il a adapté de son roman 59° & Raining - The Story Of Perdita Durango et que l’on y retrouve certains de ses thèmes de prédilection dont la route comme métaphore de l'existence.

Un road movie et un polar

Perdita Durango c’est à la fois un roadmovie qui avale de la route en semant les morsures du félin Romeo Dolorosa interprété par Javier Bardem et un polar où  un flic court après le couple de prédateur Roméo et Perdita. On traverse des villes et les situations et dans le sillon du couple gravite un flic, un complice qui veut récupérer sa part d’argent volé, un parrain de la mafia qui veut livrer un camion de foetus humain ou un père qui veut récupérer sa fille et accessoirement son petit ami kidnappés par perdita et roméo pour un sacrifice humain.

Philosophie de prédateur

Les deux plus grands plaisirs de la vie c’est baiser et tuer confie Perdita au jeune Duane kidnappé pour servir de sacrifice lords d’une cérémonie vaudoue. Il faut dire que Perdita et Roméo on le chic pour transformer les lieux où ils s’arrêtent en accueil de leurs ébats quand ils ne s’amusent pas avec les deux jeunes gens représentant de la classe sociale blanche américaine aisée qu’ils ont kidnappés en les choisissant dans la rue. La jeune fille sera dépucelé par Roméo et Perdita abusera du jeune homme.

Roméo est héritier de pratiques de sorcellerie originaire d’une îles lointaine et s’adonne aux cérémonies rituelles durant lesquelles il arrache le coeur d’un cadavre ou cambriole des banques. Perdita es tune chasseuse en réaction à ce que les hommes lui ont fait subir à elle et à certaines femmes de sa famille. Sa soeur a été tué par son mari  elle s’e n veut de ne rien avoir pu faire.

Des références cinématographiques

Dans cet univers brutal et tapageur, un policier avoue son admiration pour Ava Gradner tandis qu’un de ses collègues se fait faire une fellation en regardant la photo de l’actrice. Roméo quant à lui a un grand désir de mourir comme Burt Lancaster et ses dents blanches, tué par Garry Cooper dans Vera Cruz. Il raconte un épisode de son enfance où il découvrit cette scène au cinéma, moment où ses crocs étaient encore rentrés, et ce désir prend forme lors de la scène finale où Roméo se fait abattre dans un entrepôt. Le flic qui le poursuit lui apparaît et la réalité se pare du décor de la scène de Vera Cruz. Il est Burt Lancaster tombé sur le dos, blessé mortellement, regardant son bourreau venir vers lui.
Perdita se retrouve seule et peut continuer à s’enfoncer dans la vie et recommencer sa prédation.

Verdict :

Un film qui décrit une relation entre deux prédateurs et qui maintient un certain  niveau d’aventure. Les personnages sont à la fois cruels et fous mais pas si fous que ça. Ils kidnappent pour tuer (surtout Perdita) mais libèrent les jeunes gens. Un film qui n’est cependant pas à laisser entre toutes les mains. En effet certaines scènes sont très violentes et crues.

L’image est parfaite, brillante et nette.

Un son très bon sur les enceintes d'un ordinateur en stereo et il peut être intéressant de regarder les versions françaises et espagnoles car les voix espagnoles sont très typées et apportent un plus au film. Cependant le visionnage du dvd n'ayant pu être fait sur une platine de salon, la section film du dvd (dvd test) étant illisible nous ne pouvons vous donner qu'un avis limité sur les qualités ou défauts réels des pistes Dolby Digital 5.1.
Cependant, de manière intuitive ( un avis qui vaut ce qu'il vaut ) le son à l'air plutôt bon.
Après différents tests nous avons pu visionner le dvd dans de bonnes conditions sur un home cinéma et il apparait que le son des pistes Doby Digital 5.1 bénéficient d'une excellente dynamique et les voix passent très bien.

Rien à part la bande annonce originale. L'interface du dvd est cependant de très bonne facture.