Friday after next

Synopsis : À l’approche des fêtes de fin d’année, Craig et son cousin Day-Day se font cambrioler par un brigand déguisé en Père Noël. N’ayant plus d’argent pour payer le loyer, les deux chômeurs se résilient à devenir agents de sécurité dans un centre commercial du quartier de South Central où leurs pères, Jones et Elroy, ont ouvert un restaurant. Mais les maladresses de Day-Day vont rapidement leur attirer un tas d’ennuis...

Friday, sorti en 1995, eu l'effet d'une véritable bombe à sa sortie ! Succès énorme au box office et encore plus en location pour cette production semi indépendante, cette comédie du ghetto, déjantée et délirante, retraçant simplement la journée de deux amis du ghetto, à savoir Ice Cube et Chris Tucker ( qui débutait à l'époque, et qui par la suite connaîtra une carrière heureuse ).

Friday

- vendredi, jour de fête annonçant le week-end - montrait les travers du ghetto, avec des personnages caricaturés, exagérés mais restant représentatifs du ghetto. Pas d'arme à feu, pas de violence, mais pas mal de scènes tournant autour des femmes, et de la fumette... Après le succès du premier épisode, un second épisode fût tourné, "Next friday", qui connût un succès très réservé, certainement de part sa touche "hollywoodienne", dont le premier volet se démarquait. Puis, exploitant quand même le filon au maximum, un troisième volet voit le jour, "Friday after next", qui se veut un retour au ghetto après le passage dans les beaux quartiers du second volet.

 

"Friday after next" est une comédie "black", et une certaine connaissance de cette culture est préférable afin de comprendre chaque allusion. Les travers du ghetto y sont amplifiés et mis en avant. Le pimp ( maquereau, mac ), petit mais costaud, la brute, sortie de prison mais assez porté sur les garçons, la propriétaire, aigrie et envahissante, le père-noël, braqueur et voleur, etc... Chaque personnage - récurrent pour la plupart  - possède son propre effet comique, et tout ce petit monde gravite autour de Craig Jones (Ice Cube) et son cousin, Day Day (Mike Epps), qui ont pour seul but de garder leur boulot, et de ne pas se faire virer dès le premier jour, et de séduire la sublime Donna... Les trois "Friday" sont réaliser de la même manière : les deux amis (Craig et Day Day / Craig et Smokey ) , la fille pour qui se battre ( Donna / Debbie / Karla ), et les ennemis ( Deebo / les frères latinos Joker / Damon ). Le premier volet était porté par une alchimie entre Chris Tucker et Ice Cube, ceci ayant manqué au second, même si Mike Epps s'en sortait pas mal en cousin abruti de Craig. Le troisième a pour lui pas mal de seconds rôles, tous plus déjantés les uns que les autres : Money Mike, Molly, etc.

En bref, la comédie est inférieure au premier volet, mais légèrement meilleure que le second volet. Elle fera sourire grâce à certaines scènes, qui en revanche ont du mal à s'insérer dans une ambiance générale, comme elles le faisaient si bien pour le premier volet... Sans être mauvaise, la comédie décevra quelque peu les fans de Friday, mais procurera nénamoins du plaisir lors du visionnage. Il faut bien rappeler que le contexte faisait de Friday une comédie d'un nouveau genre (comédie "black", avec des blacks, faite par des blacks) et en marge des comédies de l’époque. Alors que de nos jours, les comédies sur le ghetto sont assez (trop) répandues... La note étant non pas le reflet d'une mauvaise comédie, mais plutôt d'une suite qui hélas entame un peu ce que le Friday original avait créé.

L'image est proposé en 16/9 dans un format 1.85. Elle offre une bonne qualité malgré qu'elle soit assez granuleuse et que quelques (légers) artefacts viennent déranger un peu la vision des arrières plans lorsque ceux ci seront unis. Mais l'image fournie est très douce et "cinéma", un léger manque de définition accentuant cet aspect. De plus la colorimétrie voulue du film est parfaitement retranscite à l'image, offrant une étendue palette de couleurs...notamment sur les vêtements de Money Mike !

 

En bref, une belle image, pas parfaite, mais dont le visionnage est très plaisant même sur un diffuseur de grande taille.

Trois pistes sonores nous sont proposées sur le DVD. Deux pistes en Dolby Digital 5.1 ( anglais - français ), et une piste en DTS 5.1 ( français ). A vrai dire, on note peu de différences, voire aucune entre les deux pistes françaises. En revanche la VO surpassent celles-ci largement. Ce film étant de plus à regarder de préférence en VO, l'éditeur aurait pu économiser la piste DTS pour améliorer l'image... La VO est beaucoup plus dynamique, flagrant au niveau des basses fréquences, bien plus riches (à comparer sur les passages musicaux), et offre surtout une spatialisation plus accrue. Les voix sont mixées en dessous du doublage français, mais restent claires et l'ambiance du film peut donc "s'exprimer" pleinement.

 

En bref, la VO Dolby Digital 5.1 est un cran au dessus des deux VF qui malgré deux codages différents restent très proches l'une de l'autre.

Une édition chargée en bonus.

- Le commentaire audio du réalisateur Marcus Raboy, du producteur Matt Alvarez & Ice Cube. Alors faisons un peu comme font les éditeurs avec nous : désintéressons nous d'eux et notons que ce commentaire n'existe pas ! En effet, en VO non sous titrée, il ne pèse que dans le poids marketing du produit.... bref je n'en parle pas, et faites comme si il n'était pas là à moins que vous soyez bilingue..........................................................................................néanmoins pour ceux qui ont quelques notions d'anglais, ils saisiront quelques informations par ci par là à propos du tournage, du choix des acteurs, des décors, etc. classique pour un commentaire audio, mais celui-ci reste rythmé et les participants sont dynamiques...au moins il est agréable à écouter... merci monsieur l'éditeur...

- Autour du film (38 mn / vost) : 4 documentaires                "L'art de l'impro" : petit documentaire sur l'art de l'improvisation dans les cabarets, dont pas mal d'acteurs de la trilogie viennent ( notamment sur ce dernier volet ), et se produisent encore. On y verra le frère de Chris Tucker, révélé par le premier volet, ainsi que le "pimp" de ce volet, et aussi le père de Craig, John Witherspoon. Cet art de l'improvisation est beaucoup plus répandu aux Etats Unis que chez nous, hélas, car cela permet quand même de bien se rendre compte de la puissance comique d'une personne...c'est pas évident de monter sur scène face à un public pour les divertir sans avoir un texte à réciter...                           "Le succès de la série Friday"; cette petite featurette de 10 minutes revient sur le succès de la trilogie Friday grâce aux interviews des acteurs concernés. Principalement axée sur le premier volet ( presque 6 minutes), tournée en 20 jours (sic!), on se rend déjà bien compte des différences entre celui-ci et les épisodes suivants. Le 1er fût vraiment indépendant, et inaugura un style particulier de comédie black. Les deux volets suivants ressemblent beaucoup plus à des films hollywoodiens. En toute fin de cette featurette, les acteurs répondent à la question fatidique d'une éventuelle suite... alors un "Friday after after next" ou un "Sunday" ?                               "Les costumes du ghetto"; La directrice des costumes revient sur chaque personnage et les tenues qui lui sont associées. Avec notamment l'aide de Money Mike, qui reste le personnage le plus "déguisé" du film...  enfin le plus PIMP !                                 "Le barbecue de l'Oncle Sam"; ca vous intéresse 10 minutes de documentaire sur les barbecue ? Si OUI, vous trouverez votre bonheur dans cette featurette, qui revient sur les modes de cuisson de la viande au BBQ depuis le Texas, jusqu'en Georgie. Il est vrai que le BBQ est une institution aux Etats Unis, et notamment dans les ghettos et quartiers pauvres, qui aimaient à organiser des grands BBQ afin de faire se rencontrer les habitants, et établir des relations entre ceux-ci. Si NON, si vous n'aimez pas les BBQ, relisez la phrase qui précède :)

- Le making-of : reportage sur le tournage avec les interviews de l'équipe du film (16 '59 - vost). Celui-ci présente, par l'intermédiaire des acteurs, les personnages et les situations du film. Une très grande partie du casting participe et l'on se rend compte que l'ambiance du tournage devait être détendue; de plus, il est également intéressant de voir que les personnages de second plan sont bien mis en avant, malgré leur grand nombre.

- Les lieux du tournage : les repérages et les décors (9mn / vost). Le réalisateur, le producteur Ice cube et le directeur des décors reviennent sur les lieux du tournage en expliquant leurs choix, et les transformations subies par les endroits choisis. Comment transformer un restaurant de sushis en palais du donut...etc.

- Les scènes coupées dont une fin alternative, commentées (16mn / vost) : les scènes proposées permettent de creuse un peu plus les relations entre les personnages. Souvent coupées pour des raisons de dynamisme et de timing, est-ce vraiment toujours jusitfié au regard de la durée du film...pas évident. Certaines scènes, comme la préparation de Damon à la soirée ou d'autres auraient méritées de figurer dans le montage final... En ce qui concerne la fin aternative, comme les commentaires audio le stipule, elle semblait bien mièvre et trop hollywoodienne...malgré le fait qu'elle collait parfaitement à l'esprit de noël qui prédominait dans la comédie.

- Le bétisier (7mn / vost) : comme son nom l'indique, il s'agit, d'un bêtisier ! En 5.1, même si la centrale supporte 90% du message sonore, on les voit se tromper de texte, faire les pitres, etc. Encore un bon moyen de se rendre compte de l'ambiance du tournage.

- Vidéo clip de Westside Connection "It's the Holidaze" et son making of (vf / vost) : Westside connection est formé de WC, Mack 10 et Ice Cube. Pas étonnant de les voir participer à la BO du film donc, tout comme Cube l'avait fait pour le premier et second volet. Westside connection est arrivé il y a fort longtemps avec un album coup de poing, dans lequel ils réglaient leurs comptes avec la côte Est, avec B real de Cypress Hill et d'autres personnes. Un classique du hip hop des années 90. Le morceau ici est beaucoup plus léger. Le clip reste sympathique, mais le ton violent n'est pas en phase avec les paroles...cela dit, le clip et le morceau collent au film... La qualité est bonne, tant au niveau sonore que vidéo.

- Bandes-annonces (vf / vost) : "Friday", "Next Friday", "Friday after next" (BA + Teaser), "Appel au meurtre", "Dernière limite" ("Deep cover" en VO)

 

Pour ceux qui n'aiment pas la chasse aux trésors, les bonus cachés sont exposées ci dessous... de toute façon le butin est maigre...

 

 

 

Plus bas.... 

.

.

.

Encore...

.

.

Encore un peu...

.

.....

.

Encore plus bas ....

.

.

. 

Encore un peu.....

 

 

Vous êtes sûrs de ne pas vouloir chercher un peu par vous même ?

 

.

.

.......

 .

 .

.

.

...

.....

Bon tant pis .......

- Bonus cachés (vost) : deux bonus cachés : on les atteind en se positionnant dans le premier et second menus des bonus. Le but est d'aller sur les pendentifs de Money Mike et d'une superbe créature...  On y trouvera quelques minutes avec Money Mike en train de faire du shopping pour être un vrai PIMP ! Ce sont probablement des séquences coupées de la featurette sur les "costumes du ghetto". Le second bonus de 50 secondes, présentent la séance photo a l'avnt première ou la projection presse du film au National Theater.... bref le trésor fait bien pauvre :(