Le Film
Critique de José Evrard
Editeur
Edition
Standard
Label
Zone
2
Durée Film
960 min
Nb Dvd
1
Synopsis
Après un an, Jack Bauer ne s'est toujours pas remis de la perte de sa femme Teri... de plus, il n'est pas en bon terme avec sa fille Kim... Quant à elle, elle travaille désormais comme baby-sitter depuis peu, au sein d'une famille mystérieuse...Jack ne travaille plus à la cellule anti terroriste (CAT)... Mais Jack Bauer est rappelé par el président en personne car le défi est à la hauteur : empêcher un attentat à la bombe nucléaire en plein Los Angeles
Critique Subjective
LES ORIGINES DU PROJET
Dès l'annonce de son concept, en avril 2001, le pilote de //24// fut l'un des plus attendus de l'année. L'idée était innovante et ingénieuse : une seule journée dans la vie d'un super-agent anti-terroriste confronté à une situation de crise retracée heure par heure, en temps (presque) réel. La production s'est donnée les moyens de ses ambitions puisque le pilote aurait coûté 4 millions de dollars, de quoi réaliser un produit de qualité. Les deux concepteurs jouent ici sur l'idée que les 24 épisodes nécessaires pour couvrir la journée correspondent pile-poil à une saison complète d'épisodes.
24 h : le concept
L'heure est marquée, inexorablement, implacablement, tout du long des inhumaines 24 heures que doit vivre Jack Bauer. Dès le pilote, tout les stratagèmes cinématographiques sont utilisés pour mettre en image le « gimmick» principal : images fractionnées par moments en écran multiples, montrant la concordance d'actions différentes mais se déroulant au même moment, absence d'ellipse narrative mais utilisation permanente de l'espace lieu pour dynamiser la narration afin d'éviter les moments faibles, et surtout cette fameuse horloge qui égrène les secondes, inexorablement. Tic, tic, tic... elle ne s'arrêtera qu'à la dernière image du dernier épisode où, d'ailleurs (indice...), elle sera enfin silencieuse.
Continuité et rupture
Jack Bauer est toujours là mais a démissionné et subit el contre coup de la mort de sa femme dont il se sent en partie responsable. Kim aussi est toujours là , elle ne veut plus parler à son père. Le sénateur David Palmer est devenu président des Etats-Unis et a divorcé de son épouse Sherry, mais elle revient par la petite porte. Tony Almeida travaille toujours à la CTU qui est maintenant commandée par George Mason. Mais là aussi je vous rassure car tous les protagonistes de la saison 1 refont leur réapparition à un moment ou à un autre… sauf Terri Bauer qui elle est vraiment morte et qui n’ pas été ressuscitée par la production. La saison 2 démarre fort, très fort. Jack est dépressif et erre comme une âme en peine, Kim ne veut plus lui parler car elle le rend responsable de la mort de sa mère et une attaque nucléaire terroriste menace Los Angeles et sur requête spéciale du président, Jack reprend du service et dès le premier épisode tue froidement un homme et lui coupe la tête pour pouvoir infiltrer un groupe terroriste. Ouf !
Et la saison 2 ?
Ca démarre très fort. Si la saison 2 tient toutes les promesses d’un concept génial et d’une première saison exemplaire, elle doit être vue à la fois comme une saison de transition encore prisonnière des carcans de la saison 1 mais aussi comme une tentative d’innover pour renouveler l’intérêt du spectateur, d’ailleurs l’enjeu s’est élevé car ici il s’agit d’un attentat terroriste à la Bombe nucléaire qui menace de raser tout une ville : Los Angeles. Commençons par ce qui fâche, l’intrigue met du temps à démarrer et on est pas immédiatement scotché comme pour la saison 1 , normal, l’effet de surprise et de découverte est passé. Puis en essayant de calquer la saison 1et son croisement d’histoires enchâssées, les aventures de Kim Bauer sont trop rocambolesque et comme parachutés, déconnecté de l’intrigue pour être crédible. Elle trouve du travail dans une famille fortunée dont el père est non seulement violent envers sa femme et sa fille mais aussi psychopathe acharné à la tuer. Cette fille n’a vraiment pas de chance. Mais une fois passé la mise en place de l’intrigue et une fois avalé la pilule Kim, la série décolle vraiment à l’épisode 6 avec la multiplication des intrigues politiques,de la confrontation entre Jack et Nina et toute l’ambiguïté de cette relation pour atteindre une paroxysme 6 épisodes avant la fin où là on retrouve toutes les sensations éprouvés avec la première saison : tension, climax qui donne immédiatement envie de regarder l’épisode suivant et enfin un suspens dont le staff de 24 h a le secret
Un dernier mot
Toujours aussi géniale, 24 h vous accrochera à vos fauteuils.
L'image
Couleurs
Définition
Compression
Format Vidéo
16/9 anamorphique couleur
Format Cinéma
1.85:1
Elle est belle, sans défauts majeurs et d’une compression exemplaire. Digne d’un film de grande production. Le transfert DVD retranscrit parfaitement les différents caméras et types d’image voulue pour créer un effet plus Live et plus réaliste.
Langue
Type
Format
Spatialisation
Dynamique
Surround
Français
5.1
Anglais
5.1
La saison 1 était déjà exemplaire en terme de richesse sonore….en Dolby Surround. Là, la saison 2 a une promotion et hérite d’un Dolby Digital 5.1 en Vf et en Vo. On retrouve alors la même dynamique, une centrale gérée à al perfection, des surrounds s’animant pour mettre en valeur la musique et les effets. On peut dire sans vergogne que le même soin a été apporté au son comme à l’image. Tout ceci en Vo, en zappant de l’une à l’autre piste qu’il y a un écart de dynamique et de mixage énorme entre les deux, les surrounds s’éveillent, le caisson s’emballe et la scène frontale est au rendez-vous. 5/5 pour la Vo, 2 / 5 pour la Vf ce qui nous donne une moyenne d’environ 3, d’où la note.
Les Bonus
Supléments
Menus
Sérigraphie
Packaging
Durée
145 min
Boitier
Amaray
Menu et interactivité
Les menus sont animés et en musique. Chaque DVD est introduit par un scan sateliite à la recherche de la bombe. Pas mal du tout.
Bonus
Commentaires audio sur chaque DVD : sur l’épisode 4, 6, 10,15 et 21.
88 scènes coupées : Avec commentaire audio par John Cassar et Rodney Charters. En effet, le timing de chaque épisode est très serré puisqu’il doit correspondre à 60 mns pub comprise. Ces scènes tournent surtout autour du relationnel entre les personnages. Je vous rassure l’essentiel a été gardé.
Tout sur 24 Partie 1 et 2 (2 fois 45 mns) : 2 documentaires sur la série pour une durée totale de 90 mns. Vous saurez tout sur les repérages, les lieux de tournage et les choix scénaristiques. Ces reportages sont centrés sur les deux derniers épisodes. En effet, les différents intervenants s’attachent tous à dire que la fin de saison était super importante afin d’en préparer une 3 eme que le spectateur a envie d’attendre. Et c’est donc avec un soin tout particulier que l’équipe de 24 h a abordé le problème. On notera l’utilisation, intelligente du split screen dans cette section bonus. Mission réussie.
Documentaire sur l’explosion du CTU (13'18) : Le secret de la scène explosive du CTU nous est ici décortiqué. L’explosion s’est faite à l’air comprimé, ce qui ait que le décor a l’air de sauter et les bruitages ont fait le reste. C’est el chef des effets spéciaux qui nous guident dans les trucs et astuces employés , on est toujours épaté de voir autant de travail pour finalement aussi peu de temps à l’écran.
Scènes en multi-angle : C’est la scène d’interrogatoire de Tina par Jack Bauer vue sous 3 angles différents. Ces 3 angles auraient pu être utilisé dans al série tant ils collent à l’esprit split screen et au dynamisme de cette série tournée bien souvent caméra à l’épaule.
Un dernier mot
Par rapport à la saison 1 , c’est el nirvana au niveau des bonus. Par contre, j’aurais aimé trouvé des documentaires sur l’impact 24h sur le public, des interviews des concepteurs et du scénariste, sur l’évolution, des personnages. Mais il faut savoir parfois se contenter de ce qu’on a et franchement ce n’est pas si mal.
Bonus

Livret

Bande annonce

Biographies

Making of

Documentaire

Interviews
Com. audio

Scènes sup

Fin alternative

Galerie de photos

Story board

Multi-angle

Liens internet

Interface Rom

Jeux intéractifs

Filmographies

Clips vidéo

Bêtisier

Bonus Cachés

Court Metrage